Abidjan - La Côte d’Ivoire fait partie des pays ayant une croissance solide et évolue à un rythme assez élevé, selon le rapport Africa’s Pulse, une analyse semestrielle de l’état des économies africaines réalisée par la Banque mondiale.
D’après le rapport présenté mercredi, au siège de la l’institution financière de Bretton Woods, à Washington, via la visioconférence, les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), avec la Côte d’Ivoire et le Sénégal en tête, conserveront une croissance solide soutenue par des investissements infrastructurels.
« Des pays comme la Côte d’Ivoire qui croissent à un taux supérieur à 7%, malgré la baisse du prix du cacao, leur matière première principale. Cela illustre que la baisse du prix des matières premières ne devrait pas être une fatalité », a relevé l’économiste en chef de la Banque mondiale pour la Région Afrique, Albert Zeufack, soulignant que le taux de croissance de la zone de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) a été affecté par la baisse des prix des matières premières.
« Les pays comme la Côte d’Ivoire sont en train de travailler pour accroître la valeur ajoutée, pour ajouter de la valeur à leur matière première. Transformer les fèves de cacao en beurre de cacao et en chocolat avant de les exporter participe de la stratégie de la diversification que ce pays a déjà mis en place, mais ça participe aussi à créer des emplois dans le secteur manufacturier et à réduire la pauvreté », a-t-il ajouté.
M. Zeufack a donc invité les pays africains à travailler à la diversification de leurs sources de croissance. « Cela peut ajouter de la valeur à nos matières premières avant de les exporter, mais c’est aussi et surtout profiter des révolutions technologiques pour permettre à l’innovation d’équiper nos jeunes unités de transformation, leur permettant de créer des emplois dans le secteur non traditionnel », a-t-il argumenté.
kkf/kp
D’après le rapport présenté mercredi, au siège de la l’institution financière de Bretton Woods, à Washington, via la visioconférence, les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), avec la Côte d’Ivoire et le Sénégal en tête, conserveront une croissance solide soutenue par des investissements infrastructurels.
« Des pays comme la Côte d’Ivoire qui croissent à un taux supérieur à 7%, malgré la baisse du prix du cacao, leur matière première principale. Cela illustre que la baisse du prix des matières premières ne devrait pas être une fatalité », a relevé l’économiste en chef de la Banque mondiale pour la Région Afrique, Albert Zeufack, soulignant que le taux de croissance de la zone de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) a été affecté par la baisse des prix des matières premières.
« Les pays comme la Côte d’Ivoire sont en train de travailler pour accroître la valeur ajoutée, pour ajouter de la valeur à leur matière première. Transformer les fèves de cacao en beurre de cacao et en chocolat avant de les exporter participe de la stratégie de la diversification que ce pays a déjà mis en place, mais ça participe aussi à créer des emplois dans le secteur manufacturier et à réduire la pauvreté », a-t-il ajouté.
M. Zeufack a donc invité les pays africains à travailler à la diversification de leurs sources de croissance. « Cela peut ajouter de la valeur à nos matières premières avant de les exporter, mais c’est aussi et surtout profiter des révolutions technologiques pour permettre à l’innovation d’équiper nos jeunes unités de transformation, leur permettant de créer des emplois dans le secteur non traditionnel », a-t-il argumenté.
kkf/kp
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