Abidjan – Airs mandingues teintés de « Zouglou » et de « Coupé décalé » du jeune malien M’Bouillé Koité, pas de danse intrépides et voix perçante de la doyenne chansonnière ivoirienne "Tigresse Sidonie" : plusieurs jeunes artistes et de renom se sont succédé toute la nuit de vendredi à samedi, sur la scène du 11ème Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA), qu’ils ont "enflammé" lors d’un concert géant, en attendant le concert apothéose de dimanche à Korhogo.
Retardé par une pluie de 21 heures à 22 heures 30, le concert, à l’air libre, a été marqué par le mémorable passage de M’Bouillé Koitéqui n’a pas mis du temps à conquérir un public de l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) en branle.
Confirmation d’un grand talent qui lui a valu le "Prix Découverte RFI" 2017, et qu’il avait déjà mis en exergue au bord de la lagune Ebrié, à travers une prestation, mardi, à l’Institut français, en lever de rideau après la cérémonie d’ouverture de ce FEMUA11.
Avant lui, Sidonie la Tigresse avait donné le ton à travers, en exclusivité, « Anoumabo », un titre qu’elle a dédié au quartier où les quatre « Gaous » du mythique groupe de zouglou « Magic System » ont grandi et dont le succès planétaire a inspiré le thème de cette édition du FEMUA : « jeunesse et immigration illégale », dans un pays où l’abnégation et la persévérance peuvent mener au succès sans avoir besoin de risquer sa vie sur les voies périlleuses de l’exil.
Jusqu’au petit matin, à 5 h 30, d’autres grands noms de la musique ivoirienne et africaine, notamment Luckson Padeau, Bil Aka Kora, Kédjévara, Sidiki Diabaté et plusieurs autres têtes d’affiche se sont produits en live, devant un public qui a grossi au fur et à mesure du spectacle, sous l’œil vigilent d’un important déploiement de forces de l’ordre.
(AIP)
aaa/tm
Retardé par une pluie de 21 heures à 22 heures 30, le concert, à l’air libre, a été marqué par le mémorable passage de M’Bouillé Koitéqui n’a pas mis du temps à conquérir un public de l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) en branle.
Confirmation d’un grand talent qui lui a valu le "Prix Découverte RFI" 2017, et qu’il avait déjà mis en exergue au bord de la lagune Ebrié, à travers une prestation, mardi, à l’Institut français, en lever de rideau après la cérémonie d’ouverture de ce FEMUA11.
Avant lui, Sidonie la Tigresse avait donné le ton à travers, en exclusivité, « Anoumabo », un titre qu’elle a dédié au quartier où les quatre « Gaous » du mythique groupe de zouglou « Magic System » ont grandi et dont le succès planétaire a inspiré le thème de cette édition du FEMUA : « jeunesse et immigration illégale », dans un pays où l’abnégation et la persévérance peuvent mener au succès sans avoir besoin de risquer sa vie sur les voies périlleuses de l’exil.
Jusqu’au petit matin, à 5 h 30, d’autres grands noms de la musique ivoirienne et africaine, notamment Luckson Padeau, Bil Aka Kora, Kédjévara, Sidiki Diabaté et plusieurs autres têtes d’affiche se sont produits en live, devant un public qui a grossi au fur et à mesure du spectacle, sous l’œil vigilent d’un important déploiement de forces de l’ordre.
(AIP)
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