Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le ministre d’Etat en charge de la Défense en Côte d’Ivoire, Hamed Bakayoko, a remis symboliquement vendredi des chèques à des militaires retenus pour le départ volontaire des forces armées, lors d’une cérémonie à la nouvelle caserne d’Akouédo, dans l’Est d’Abidjan.
« Ce n’est pas une opération qui tombe du ciel, ni une invention du chef d’Etat-major, ni une invention du ministre de la Défense. Dans toutes les armées du monde, il y a un bureau de la reconversion pour que les militaires qui ont l’inspiration de faire autre chose, aient la possibilité de le faire », a dit M. Hamed Bakayoko.
Le départ volontaire a été intégré dans la loi de programmation militaire en Côte d’Ivoire avec « un objectif d’en faire au moins 4.000 avant 2020 de sorte à retrouver une pyramide d’âge et des grades qui soient conformes aux exigences des armées modernes », a ajouté M. Hamed Bakayoko.
« Vous devez être portés par un optimisme qui est puissant et c’est cela qui permet de réussir (…). Vous avez une prime d’incitation (15 millions Fcfa) que beaucoup n’ont pas eu avant de commencer leurs affaires et ils ont réussi, donc croyez en votre destin », a-t-il conseillé.
« Ne gaspillez pas cet argent, je vous en supplie, n’allez pas ce soir dans les bars, les boîtes (de nuit) pour dépenser cet argent. Là vous aurez échoué et si vous échouez, nous aussi on aura échoué. Le but est que vous soyez des modèles de réussite et de reconversion », a-t-il insisté.
Il a conseillé ces soldats, leur recommandant « un partage équitable dans leurs investissements » et des dépenses prudentes. Pour accompagner les récipiendaires, l’Etat ivoirien a mis en place un bureau de reconversion afin de les aider à s’incruster dans les activités de leur choix.
L’armée ivoirienne fait sa mue dans le cadre d’une réforme. Elle « avait des problèmes, mais notre travail, c’est de ramener la paix en vue d’un renforcement dans la relation armée-nation afin que les Ivoiriens soient fiers de leur armée », a-t-il poursuivi.
Il s’agit de la première vague de la deuxième opération des départs volontaires des militaires pour l’année 2018. Cette mesure de départ volontaire des militaires en activité s’inscrit dans le projet global de modernisation de l’outil de défense de la Côte d’Ivoire.
Le Parlement a adopté la loi de programmation militaire en juillet 2016 définissant un ensemble d’actions à engager jusqu’en 2020 pour rendre l’armée ivoirienne plus professionnelle. Elle vise également la réduction des effectifs.
« Il s’agit dans un premier temps de ramener l’effectif de notre armée à 20.000 hommes en moyenne (en 2020) afin d’être en conformité avec ses objectifs opérationnels et d’harmoniser la pyramide catégorielle en vue d’améliorer le taux d’encadrement de nos hommes », a souligné le chef d’Etat-major des armées, Touré Sékou.
Selon le général Touré Sékou, « la configuration actuelle de l’armée ivoirienne n’étant pas la norme des armées modernes qui est de 5% d’officiers, 25% de sous-officiers et de 70% de militaires, cette opération a été initiée ».
Cette mesure vise notamment à proposer à des militaires un montant incitatif en vue d’une reconversion dans la vie civile. Fin 2017, la phase pilote de ce programme avait vu 991 militaires rejoindre la vie civile, parmi lesquels trois officiers, 867 sous-officiers et 123 militaires du rang.
Pour l’année 2018, le nombre de militaires éligibles pour la première vague est de 2.168 sur 2.211 candidatures. Ont été retenus trois officiers, 1.460 sous-officiers et 705 militaires du rang. Cela porte aujourd’hui les départs volontaires à plus de 3.000 personnes ayant décidé de partir de l’armée.
AP/ls
« Ce n’est pas une opération qui tombe du ciel, ni une invention du chef d’Etat-major, ni une invention du ministre de la Défense. Dans toutes les armées du monde, il y a un bureau de la reconversion pour que les militaires qui ont l’inspiration de faire autre chose, aient la possibilité de le faire », a dit M. Hamed Bakayoko.
Le départ volontaire a été intégré dans la loi de programmation militaire en Côte d’Ivoire avec « un objectif d’en faire au moins 4.000 avant 2020 de sorte à retrouver une pyramide d’âge et des grades qui soient conformes aux exigences des armées modernes », a ajouté M. Hamed Bakayoko.
« Vous devez être portés par un optimisme qui est puissant et c’est cela qui permet de réussir (…). Vous avez une prime d’incitation (15 millions Fcfa) que beaucoup n’ont pas eu avant de commencer leurs affaires et ils ont réussi, donc croyez en votre destin », a-t-il conseillé.
« Ne gaspillez pas cet argent, je vous en supplie, n’allez pas ce soir dans les bars, les boîtes (de nuit) pour dépenser cet argent. Là vous aurez échoué et si vous échouez, nous aussi on aura échoué. Le but est que vous soyez des modèles de réussite et de reconversion », a-t-il insisté.
Il a conseillé ces soldats, leur recommandant « un partage équitable dans leurs investissements » et des dépenses prudentes. Pour accompagner les récipiendaires, l’Etat ivoirien a mis en place un bureau de reconversion afin de les aider à s’incruster dans les activités de leur choix.
L’armée ivoirienne fait sa mue dans le cadre d’une réforme. Elle « avait des problèmes, mais notre travail, c’est de ramener la paix en vue d’un renforcement dans la relation armée-nation afin que les Ivoiriens soient fiers de leur armée », a-t-il poursuivi.
Il s’agit de la première vague de la deuxième opération des départs volontaires des militaires pour l’année 2018. Cette mesure de départ volontaire des militaires en activité s’inscrit dans le projet global de modernisation de l’outil de défense de la Côte d’Ivoire.
Le Parlement a adopté la loi de programmation militaire en juillet 2016 définissant un ensemble d’actions à engager jusqu’en 2020 pour rendre l’armée ivoirienne plus professionnelle. Elle vise également la réduction des effectifs.
« Il s’agit dans un premier temps de ramener l’effectif de notre armée à 20.000 hommes en moyenne (en 2020) afin d’être en conformité avec ses objectifs opérationnels et d’harmoniser la pyramide catégorielle en vue d’améliorer le taux d’encadrement de nos hommes », a souligné le chef d’Etat-major des armées, Touré Sékou.
Selon le général Touré Sékou, « la configuration actuelle de l’armée ivoirienne n’étant pas la norme des armées modernes qui est de 5% d’officiers, 25% de sous-officiers et de 70% de militaires, cette opération a été initiée ».
Cette mesure vise notamment à proposer à des militaires un montant incitatif en vue d’une reconversion dans la vie civile. Fin 2017, la phase pilote de ce programme avait vu 991 militaires rejoindre la vie civile, parmi lesquels trois officiers, 867 sous-officiers et 123 militaires du rang.
Pour l’année 2018, le nombre de militaires éligibles pour la première vague est de 2.168 sur 2.211 candidatures. Ont été retenus trois officiers, 1.460 sous-officiers et 705 militaires du rang. Cela porte aujourd’hui les départs volontaires à plus de 3.000 personnes ayant décidé de partir de l’armée.
AP/ls