Abidjan (Côte d’Ivoire) - A l’initiative de la Banque africaine de développement (BAD), s’est ouvert, lundi à Abidjan, le forum sur « l’engagement de la société civile dans l’accélération de l’industrialisation » en Afrique, en présence des organisations de la société civile de toute l'Afrique, des Organisations non gouvernementales (0NG) et de la direction de la banque.
Pour Célestin Monga, Chef économiste et vice-président de la gouvernance économiste et de gestion de la BAD, Célestin Monga, « les Organisations la société civile (OSC) sont importantes pour le développement du continent ».
« Les difficultés de l’Afrique ne sont pas seulement d’ordre économiques », a-t-il relevé à l’ouverture du forum, soulignant « les quatre défis qui freinent l’industrialisation du continent que sont le déficit de l’estime de soi, de la curiosité intellectuelle, le déficit de leadership et le déficit de la culture de règlement des conflits ».
Selon M. Monga, les OSC doivent réfléchir sur « les projets pertinents » pour l’appui aux Petites et moyennes entreprises –Petites et moyennes industries (PME-PMI), en ce qui concerne les passations de marchés publics.
Le Vice-président Célestin Monga a, par ailleurs, constaté que de nombreux investisseurs préfèrent investir dans d’autres régions, estimant que le retour sur investissement n’est pas profitable en Afrique.
Pour y faire face, il a suggéré la réduction des risques des retours sur investissement pour « gagner la confiance des investisseurs » avec en point de mire « la transparence » nécessaire à l’industrialisation en réduisant « la corruption galopante ».
Pour Vanessa Moungar, la directrice de l’égalité du genre, des femmes et de la société civile, « la société civile demeure un partenaire privilégié pour la réaliser des cinq grandes priorités » de la BAD.
« Votre engagement, et votre participation actifs sont un atout important », a-telle dit aux organisations de la société civile présentes au forum.
Selon M. Capi, les cinq domaines prioritaires de la BAD (énergie, nourriture, industrialisation, intégration et qualité de vie des populations) sont non seulement au cœur de la stratégie décennale, mais ils sont également intrinsèquement liés aux Objectifs de développement durable (ODD).
Les ambitions en matière de développement, a-t-il expliqué dans un panel, ne seront réalisées que si ces objectifs peuvent être atteints en Afrique.
« Malgré la croissance régulière enregistrée par le continent au cours des dix dernières années, 120 millions d'Africains demeurent sans emploi, 42 % de la population vit toujours en dessous du seuil de pauvreté, qui est de 1,25 dollar par jour et près d'une personne sur quatre, reste sous-alimentée en Afrique subsaharienne », a fait remarquer M. Capi.
Pour une croissance inclusive, a souligné cet économiste de la BAD, il faudra « permettre à un plus grand nombre de personnes, de pays et de régions d’avoir un accès accru aux possibilités économiques et aider le continent à créer les emplois productifs dont il a grand besoin, tout en protégeant les personnes vulnérables ».
Le forum ponctué de panels de différentes thématiques prendra fin mardi par le lancement officiel du comité BAD-OSC.
HS/ls
Pour Célestin Monga, Chef économiste et vice-président de la gouvernance économiste et de gestion de la BAD, Célestin Monga, « les Organisations la société civile (OSC) sont importantes pour le développement du continent ».
« Les difficultés de l’Afrique ne sont pas seulement d’ordre économiques », a-t-il relevé à l’ouverture du forum, soulignant « les quatre défis qui freinent l’industrialisation du continent que sont le déficit de l’estime de soi, de la curiosité intellectuelle, le déficit de leadership et le déficit de la culture de règlement des conflits ».
Selon M. Monga, les OSC doivent réfléchir sur « les projets pertinents » pour l’appui aux Petites et moyennes entreprises –Petites et moyennes industries (PME-PMI), en ce qui concerne les passations de marchés publics.
Le Vice-président Célestin Monga a, par ailleurs, constaté que de nombreux investisseurs préfèrent investir dans d’autres régions, estimant que le retour sur investissement n’est pas profitable en Afrique.
Pour y faire face, il a suggéré la réduction des risques des retours sur investissement pour « gagner la confiance des investisseurs » avec en point de mire « la transparence » nécessaire à l’industrialisation en réduisant « la corruption galopante ».
Pour Vanessa Moungar, la directrice de l’égalité du genre, des femmes et de la société civile, « la société civile demeure un partenaire privilégié pour la réaliser des cinq grandes priorités » de la BAD.
« Votre engagement, et votre participation actifs sont un atout important », a-telle dit aux organisations de la société civile présentes au forum.
Selon M. Capi, les cinq domaines prioritaires de la BAD (énergie, nourriture, industrialisation, intégration et qualité de vie des populations) sont non seulement au cœur de la stratégie décennale, mais ils sont également intrinsèquement liés aux Objectifs de développement durable (ODD).
Les ambitions en matière de développement, a-t-il expliqué dans un panel, ne seront réalisées que si ces objectifs peuvent être atteints en Afrique.
« Malgré la croissance régulière enregistrée par le continent au cours des dix dernières années, 120 millions d'Africains demeurent sans emploi, 42 % de la population vit toujours en dessous du seuil de pauvreté, qui est de 1,25 dollar par jour et près d'une personne sur quatre, reste sous-alimentée en Afrique subsaharienne », a fait remarquer M. Capi.
Pour une croissance inclusive, a souligné cet économiste de la BAD, il faudra « permettre à un plus grand nombre de personnes, de pays et de régions d’avoir un accès accru aux possibilités économiques et aider le continent à créer les emplois productifs dont il a grand besoin, tout en protégeant les personnes vulnérables ».
Le forum ponctué de panels de différentes thématiques prendra fin mardi par le lancement officiel du comité BAD-OSC.
HS/ls