Le président du Conseil de santé de Côte d’Ivoire, Benjamin Touré Nambala, préconise de traiter le mal des médicaments frauduleux ou contrefaits à la racine, en coupant notamment les sources d’approvisionnement « avec l’aide des douaniers ».
S’exprimant mardi à Abidjan dans le cadre d’une conférence-débat sur ce sujet, à l’initiative de la Commission nationale des droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI), M. Touré a proposé en outre « de renforcer » les subventions publiques des couvertures médicales, et de « raffermir » la politique des médicaments essentiels génériques.
Pour le président du Conseil de santé, une lutte efficace contre le phénomène des médicaments contrefaits passe également par une « application à la lettre » de la législation pharmaceutique en vigueur.
Touré Nambala, par ailleurs commissaire divisionnaire de police, était appelé à exposer sur le thème « La lutte contre les médicaments frauduleux ou contrefaits : enjeux et perspectives ». Il a fustigé encore une fois le commerce de ces produits illicites et a dénoncé leurs effets pervers notamment le fait qu’ils accentuent « les intoxications cliniques, les résistances aux antibiotiques et la toxicomanie ».
Partie prenante au débat, l’ordre des pharmaciens à travers le Pr Olga Dah Dosso a réitéré le plaidoyer pour l’éradication de tout médicament non enregistré et proposé une concertation avec les vendeuses du marché d’Adjamé Roxy (le plus grand marché de faux médicaments à Abidjan), en vue de leur reconversion.
Les vendeuses de ce marché ont été également associés à la rencontre à travers un représentant Diomandé Amidou, signale-t-on
Selon la présidente de la CNDHCI, Namizata Sangaré, l’organisation de cette conférence traduit la volonté de la structure de contribuer à la lutte contre l’automédication et la vente des médicaments frauduleux qui demeurent une question de santé publique.
Créée en 2012, la CNDHCI s’intéresse à toutes les questions relatives à la défense et protection des droits humains en Côte d’Ivoire.
ra/kg/tm
S’exprimant mardi à Abidjan dans le cadre d’une conférence-débat sur ce sujet, à l’initiative de la Commission nationale des droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI), M. Touré a proposé en outre « de renforcer » les subventions publiques des couvertures médicales, et de « raffermir » la politique des médicaments essentiels génériques.
Pour le président du Conseil de santé, une lutte efficace contre le phénomène des médicaments contrefaits passe également par une « application à la lettre » de la législation pharmaceutique en vigueur.
Touré Nambala, par ailleurs commissaire divisionnaire de police, était appelé à exposer sur le thème « La lutte contre les médicaments frauduleux ou contrefaits : enjeux et perspectives ». Il a fustigé encore une fois le commerce de ces produits illicites et a dénoncé leurs effets pervers notamment le fait qu’ils accentuent « les intoxications cliniques, les résistances aux antibiotiques et la toxicomanie ».
Partie prenante au débat, l’ordre des pharmaciens à travers le Pr Olga Dah Dosso a réitéré le plaidoyer pour l’éradication de tout médicament non enregistré et proposé une concertation avec les vendeuses du marché d’Adjamé Roxy (le plus grand marché de faux médicaments à Abidjan), en vue de leur reconversion.
Les vendeuses de ce marché ont été également associés à la rencontre à travers un représentant Diomandé Amidou, signale-t-on
Selon la présidente de la CNDHCI, Namizata Sangaré, l’organisation de cette conférence traduit la volonté de la structure de contribuer à la lutte contre l’automédication et la vente des médicaments frauduleux qui demeurent une question de santé publique.
Créée en 2012, la CNDHCI s’intéresse à toutes les questions relatives à la défense et protection des droits humains en Côte d’Ivoire.
ra/kg/tm