À l’époque, c’est Alain Peyrefitte qui avait écrit un gros livre intitulé : « Quand la Chine va se réveiller. » Un titre qu’il doit au grand Napoléon dont l’expression était : « Quand la Chine va se réveiller, le monde va trembler. » À la sortie du livre de l’ancien ministre de Charles de Gaulle, les ricanements se sont fait entendre, même les économistes ne voyaient ce grand pays asiatique que sous les traits éternels d’un pays du tiers monde.
Aujourd’hui, les sceptiques d’hier sont devenus les plus ardents défenseurs de la réussite chinoise. La Chine, pourtant, avait l’ingrédient principal pour le développement rapide d’une économie. Mais, tous les regards étaient portés sur son idéologie. La construction d’une conscience nationale qui passait par des étapes révolutionnaires. Les dirigeants communistes, depuis Mao-Tse-Toung ne se sont pas laissé distraire par les critiques et les attaques. La période de la construction mentale étant terminée, on a vu surgir une autre Chine, celle qui a pu entrer dans l’économie de marché, en laissant à la porte toutes les dérives du capitalisme. Le temps n’est pas encore long où la Chine va faire trembler le monde selon la phrase de Napoléon. Plus proche de nous, le Nigéria est en train de faire un parcours phénoménal vers la construction d’une conscience nationale sans qu’aucune personne n’y prenne garde. La voie semble masquée mais elle est plus solide et durable. Aujourd’hui, le Nigéria est vu comme le pays du terrorisme même si les actes des barbares ne touchent qu’une faible portion du pays. Un caillou lancé sur un camion devient un évènement mondial. Pour se forger une conscience nationale, le Nigeria est passé par les arts et la culture. En commençant par le cinéma. Toute l’Afrique vit au quotidien le cinéma nigérian, l’aspect le plus efficace pour consommer la culture d’un pays et de surcroît de consommer son économie.
Si l’Amérique a dominé le monde et imposé son modèle, sa manière de vivre, c’est avant tout grâce à son cinéma. Tout citoyen nigérian doit être fier de lui et aimer son pays. La corruption qui gangrène le pays, retardant son développement, sera, bientôt, marginale. Être fier de son pays, c’est encourager son développement et donc rejeter toute corruption. Et son cinéma est appuyé mondialement par la chaîne Nollywood que de nombreux spectateurs exigent sur leurs chaînes de télévision. Le cinéma qui introduit la culture d’un pays n’est pas tout. Il y a la musique. Elle rend le Nigeria dans toutes les consciences du matin au soir. On ne peut plus écouter dix morceaux africains sans que six ne soient nigérians. Les pas de danse Yorouba sont dans tous les anniversaires, les concerts et les boîtes de nuit. Les artistes nigérians s’imposent dans tous les scènes du monde, à l’instar de Yémi Alladé dont la voix me pousse à l’adoration. Ces artistes emplissent toutes les salles du monde. En littérature, tous les grands auteurs africains qui ont du succès en Europe, en Amérique sont des Nigérians. Le Nigéria a même un Prix Nobel et ne tardera pas en avoir à nouveau. Ses pasteurs sont huit sur les vingt les plus riches au monde. Son football, malgré de nombreux succès, en dents de scie, finira par s’imposer en Afrique et dans le reste du monde.
Le Nigéria est un futur champion du monde et en football et dans de nombreux sports dans le monde. On a vu les exploits de ses basketteuses sur la scène continentale. Pour étendre véritablement sa suprématie sur notre continent, il suffit de peu pour qu’on consomme nigérian en utilisant dans nos maisons leurs réfrigérateurs, leurs téléviseurs, leurs valises ou leurs vêtements. Je ne doute pas de voir, bientôt, dans nos rues des voitures made in Nigeria comme de nombreuses pièces de voitures utilisées dans ce pays viennent de ce pays. Il suffit au Nigeria de multiplier les foires commerciales dans les pays africains. Au dernier sommet de l’Union Africaine, à Kigali, sur l’intégration africaine tout le monde a compris l’importance de ce pays quand il a refusé d’y faire partie. Ce n’est pas possible d’avoir un tel nombre de population sans s’imposer économiquement. Le plus difficile à faire est la domination culturelle, elle est presque terminée. Dangoté est le nouveau pionnier de cette nouvelle conquête du Nigeria. Maintenant que ce pays est à l’abri de tout coup d’État et dans l’attente d’éradiquer le terrorisme, la route est dégagée pour la naissance, auprès de nous, d’une mini-Chine ou d’un petit États-Unis. Ainsi va l’Afrique. À la semaine prochaine.
Aujourd’hui, les sceptiques d’hier sont devenus les plus ardents défenseurs de la réussite chinoise. La Chine, pourtant, avait l’ingrédient principal pour le développement rapide d’une économie. Mais, tous les regards étaient portés sur son idéologie. La construction d’une conscience nationale qui passait par des étapes révolutionnaires. Les dirigeants communistes, depuis Mao-Tse-Toung ne se sont pas laissé distraire par les critiques et les attaques. La période de la construction mentale étant terminée, on a vu surgir une autre Chine, celle qui a pu entrer dans l’économie de marché, en laissant à la porte toutes les dérives du capitalisme. Le temps n’est pas encore long où la Chine va faire trembler le monde selon la phrase de Napoléon. Plus proche de nous, le Nigéria est en train de faire un parcours phénoménal vers la construction d’une conscience nationale sans qu’aucune personne n’y prenne garde. La voie semble masquée mais elle est plus solide et durable. Aujourd’hui, le Nigéria est vu comme le pays du terrorisme même si les actes des barbares ne touchent qu’une faible portion du pays. Un caillou lancé sur un camion devient un évènement mondial. Pour se forger une conscience nationale, le Nigeria est passé par les arts et la culture. En commençant par le cinéma. Toute l’Afrique vit au quotidien le cinéma nigérian, l’aspect le plus efficace pour consommer la culture d’un pays et de surcroît de consommer son économie.
Si l’Amérique a dominé le monde et imposé son modèle, sa manière de vivre, c’est avant tout grâce à son cinéma. Tout citoyen nigérian doit être fier de lui et aimer son pays. La corruption qui gangrène le pays, retardant son développement, sera, bientôt, marginale. Être fier de son pays, c’est encourager son développement et donc rejeter toute corruption. Et son cinéma est appuyé mondialement par la chaîne Nollywood que de nombreux spectateurs exigent sur leurs chaînes de télévision. Le cinéma qui introduit la culture d’un pays n’est pas tout. Il y a la musique. Elle rend le Nigeria dans toutes les consciences du matin au soir. On ne peut plus écouter dix morceaux africains sans que six ne soient nigérians. Les pas de danse Yorouba sont dans tous les anniversaires, les concerts et les boîtes de nuit. Les artistes nigérians s’imposent dans tous les scènes du monde, à l’instar de Yémi Alladé dont la voix me pousse à l’adoration. Ces artistes emplissent toutes les salles du monde. En littérature, tous les grands auteurs africains qui ont du succès en Europe, en Amérique sont des Nigérians. Le Nigéria a même un Prix Nobel et ne tardera pas en avoir à nouveau. Ses pasteurs sont huit sur les vingt les plus riches au monde. Son football, malgré de nombreux succès, en dents de scie, finira par s’imposer en Afrique et dans le reste du monde.
Le Nigéria est un futur champion du monde et en football et dans de nombreux sports dans le monde. On a vu les exploits de ses basketteuses sur la scène continentale. Pour étendre véritablement sa suprématie sur notre continent, il suffit de peu pour qu’on consomme nigérian en utilisant dans nos maisons leurs réfrigérateurs, leurs téléviseurs, leurs valises ou leurs vêtements. Je ne doute pas de voir, bientôt, dans nos rues des voitures made in Nigeria comme de nombreuses pièces de voitures utilisées dans ce pays viennent de ce pays. Il suffit au Nigeria de multiplier les foires commerciales dans les pays africains. Au dernier sommet de l’Union Africaine, à Kigali, sur l’intégration africaine tout le monde a compris l’importance de ce pays quand il a refusé d’y faire partie. Ce n’est pas possible d’avoir un tel nombre de population sans s’imposer économiquement. Le plus difficile à faire est la domination culturelle, elle est presque terminée. Dangoté est le nouveau pionnier de cette nouvelle conquête du Nigeria. Maintenant que ce pays est à l’abri de tout coup d’État et dans l’attente d’éradiquer le terrorisme, la route est dégagée pour la naissance, auprès de nous, d’une mini-Chine ou d’un petit États-Unis. Ainsi va l’Afrique. À la semaine prochaine.