Abidjan (Côte d’Ivoire) - Une réunion des pays africains co-endémiques de la lèpre, du pian et de l’ulcère de Buruli, organisée par l’OMS du 15 au 18 mai 2018 à Abidjan, a permis d’établir une nouvelle stratégie de lutte contre ces Maladies tropicales négligées (MTN).
La prise en charge va désormais nécessiter une approche globale. Cette nouvelle stratégie développée à la réunion qui a regroupé les points focaux des MTN dans les pays co-endémiques, vise à éliminer ces maladies d’ici à 2020 grâce à des « activités intégrées ».
« Avant, on partait dans les localités pour lutter contre une maladie et on ne s’occupait pas des autres. Maintenant, nous avons décidé que toutes les maladies soient prises en charge en même temps », a dit à APA Henri Atsé, directeur coordinateur du programme de lutte contre l’ulcère de Buruli en Côte d’Ivoire.
L’OMS recommande notamment une enquête pour savoir où il y a encore des foyers de ces cas de maladies. Selon Alexandre Tiendrebeogo, responsable des MTN au bureau de l’organisation pour l’Afrique, cette approche va permettre d’identifier les poches de résistance et de traiter toutes les communautés touchées.
Parmi ces maladies, le pian, une infection contagieuse transmise par le « Treponema pallidum », sévit encore dans les zones équatoriales où des populations n’observent pas d’hygiène corporelle soit par manque d’eau potable ou par accoutumance à l’instar des pygmées en Afrique centrale.
Le pian a une contamination inter-humaine et se transmet par contact. Il se manifeste par des boutons qu’on appelle « papilone » et affecte les enfants à bas âge jusqu’à 15 ans parce les personnes adultes dans les zones touchées sont plus ou moins immunisées, rapportent les experts.
Une seule dose de l’antibiotique anzytromecine permet aujourd’hui de guérir la maladie, a fait savoir Alexandre Tiendrebeogo, soulignant qu’il suffit d’identifier les foyers ou il y a encore la maladie pour traiter toute la communauté et éradiquer cette pandémie.
En Côte d’Ivoire, la lèpre, l’ulcère de Buruli et le pian existent toujours. Pour l’ulcère de Buruli, le pays est passé de 2.533 nouveaux cas en 2010 à 344 nouveaux cas en 2017, a indiqué Professeur Henri Asté qui représentait à la clôture la ministre ivoirienne de la Santé et de l’hygiène publique.
Les pays les plus touchés par le pian sont la Côte d’Ivoire et le Ghana. Le gouvernement annonce annuellement moins de 1.000 cas, tandis que le Ghana avance environ 2.000 cas, a dit Alexandre Tiendrebeogo, faisant remarquer que « tous ne sont pas confirmés comme des cas de pian ».
L’OMS compte y lancer des enquêtes et les étendre aux pays voisins tels le Libéria, le Bénin, le Togo. En Afrique centrale, les pays abritant les pygmées tels le Cameroun, le Congo, la Centrafrique, la RDC sont les plus touchés.
Une firme brésilienne s’est engagée à fournir aux pays endémiques l’anztromecine. Sur les 47 pays de la région africaine de l’OMS, ces maladies sont beaucoup plus présentes dans les dix Etats qui ont pris part à cette session: Côte d’Ivoire, Bénin, Cameroun, Congo, Libéria, Ghana, Nigeria, République centrafricaine, la RDC, le Togo.
AP/ls
La prise en charge va désormais nécessiter une approche globale. Cette nouvelle stratégie développée à la réunion qui a regroupé les points focaux des MTN dans les pays co-endémiques, vise à éliminer ces maladies d’ici à 2020 grâce à des « activités intégrées ».
« Avant, on partait dans les localités pour lutter contre une maladie et on ne s’occupait pas des autres. Maintenant, nous avons décidé que toutes les maladies soient prises en charge en même temps », a dit à APA Henri Atsé, directeur coordinateur du programme de lutte contre l’ulcère de Buruli en Côte d’Ivoire.
L’OMS recommande notamment une enquête pour savoir où il y a encore des foyers de ces cas de maladies. Selon Alexandre Tiendrebeogo, responsable des MTN au bureau de l’organisation pour l’Afrique, cette approche va permettre d’identifier les poches de résistance et de traiter toutes les communautés touchées.
Parmi ces maladies, le pian, une infection contagieuse transmise par le « Treponema pallidum », sévit encore dans les zones équatoriales où des populations n’observent pas d’hygiène corporelle soit par manque d’eau potable ou par accoutumance à l’instar des pygmées en Afrique centrale.
Le pian a une contamination inter-humaine et se transmet par contact. Il se manifeste par des boutons qu’on appelle « papilone » et affecte les enfants à bas âge jusqu’à 15 ans parce les personnes adultes dans les zones touchées sont plus ou moins immunisées, rapportent les experts.
Une seule dose de l’antibiotique anzytromecine permet aujourd’hui de guérir la maladie, a fait savoir Alexandre Tiendrebeogo, soulignant qu’il suffit d’identifier les foyers ou il y a encore la maladie pour traiter toute la communauté et éradiquer cette pandémie.
En Côte d’Ivoire, la lèpre, l’ulcère de Buruli et le pian existent toujours. Pour l’ulcère de Buruli, le pays est passé de 2.533 nouveaux cas en 2010 à 344 nouveaux cas en 2017, a indiqué Professeur Henri Asté qui représentait à la clôture la ministre ivoirienne de la Santé et de l’hygiène publique.
Les pays les plus touchés par le pian sont la Côte d’Ivoire et le Ghana. Le gouvernement annonce annuellement moins de 1.000 cas, tandis que le Ghana avance environ 2.000 cas, a dit Alexandre Tiendrebeogo, faisant remarquer que « tous ne sont pas confirmés comme des cas de pian ».
L’OMS compte y lancer des enquêtes et les étendre aux pays voisins tels le Libéria, le Bénin, le Togo. En Afrique centrale, les pays abritant les pygmées tels le Cameroun, le Congo, la Centrafrique, la RDC sont les plus touchés.
Une firme brésilienne s’est engagée à fournir aux pays endémiques l’anztromecine. Sur les 47 pays de la région africaine de l’OMS, ces maladies sont beaucoup plus présentes dans les dix Etats qui ont pris part à cette session: Côte d’Ivoire, Bénin, Cameroun, Congo, Libéria, Ghana, Nigeria, République centrafricaine, la RDC, le Togo.
AP/ls