Abidjan, 25 mai (AIP)- Le ministre des Eaux et Forêts, Alain Richard Donwahi, a animé vendredi, à son cabinet sis au Plateau, une conférence de presse, pour situer les enjeux de la nouvelle politique de réhabilitation de préservation et d’extension des forêts sensée restaurer le couvert forestier national jusqu’au-dessus du 8è parallèle.
Les objectifs de cette politique, aux dires du Ministre Donwahi, s’inscrivent dans la prise en compte des engagements internationaux de la Côte d’Ivoire à savoir la préservation de l’environnement, la lutte contre le changement climatique au niveau mondial, la séquestration du carbone et la pratique d’une agriculture « zéro déforestation », s’appuyant sur l’agroforesterie.
Ces engagements suggèrent aussi l’entretien d’un climat favorable au développement des activités et du bien-être de sa population, la préservation de la biodiversité et la création d’un environnement favorable à la poursuite du développement du secteur agricole et du secteur de l’industrie du bois, générateurs de millions d’emplois.
« Cette politique innove avec l’introduction de l’agroforesterie qui permettra de, non seulement réinstaller les communautés qui se seraient introduites dans les forêts classées pour des productions intensives, mais aussi, le financement du reboisement avec l’aide des partenaires privés pendant un temps déterminé sur des terres qui appartiennent à l’Etat », a souligné le ministre.
Cette nouvelle politique témoigne de la volonté de l’Etat ivoirien d’avoir un nouvel outil de gestion et d’implémentation des activités forestières, de rassurer les partenaires techniques et financiers des efforts pour réduire la dégradation des forêts par des plans d’actions et de permettre aux industriels et aux populations de s’approprier désormais le rôle de l’arbre.
Sa mise en œuvre impliquera un budget évalué à 616 milliards de francs CFA programmé sur 10 ans. Les grandes articulations de ce programme seront des séances de sensibilisation par voie de presse et auprès des autorités administratives et coutumières et leaders communautaires, des ateliers d’imprégnation des différents acteurs locaux.
De 16 millions d’hectares en 1900, la superficie de la forêt ivoirienne était de 3,4 millions d’hectares en 2015, soit un taux de disparition moyen de 400 000 hectares par an. Le but du gouvernement est de parvenir à restaurer d’ici à 2030, le couvert forestier à hauteur de 20%.
(AIP)
fmo
Les objectifs de cette politique, aux dires du Ministre Donwahi, s’inscrivent dans la prise en compte des engagements internationaux de la Côte d’Ivoire à savoir la préservation de l’environnement, la lutte contre le changement climatique au niveau mondial, la séquestration du carbone et la pratique d’une agriculture « zéro déforestation », s’appuyant sur l’agroforesterie.
Ces engagements suggèrent aussi l’entretien d’un climat favorable au développement des activités et du bien-être de sa population, la préservation de la biodiversité et la création d’un environnement favorable à la poursuite du développement du secteur agricole et du secteur de l’industrie du bois, générateurs de millions d’emplois.
« Cette politique innove avec l’introduction de l’agroforesterie qui permettra de, non seulement réinstaller les communautés qui se seraient introduites dans les forêts classées pour des productions intensives, mais aussi, le financement du reboisement avec l’aide des partenaires privés pendant un temps déterminé sur des terres qui appartiennent à l’Etat », a souligné le ministre.
Cette nouvelle politique témoigne de la volonté de l’Etat ivoirien d’avoir un nouvel outil de gestion et d’implémentation des activités forestières, de rassurer les partenaires techniques et financiers des efforts pour réduire la dégradation des forêts par des plans d’actions et de permettre aux industriels et aux populations de s’approprier désormais le rôle de l’arbre.
Sa mise en œuvre impliquera un budget évalué à 616 milliards de francs CFA programmé sur 10 ans. Les grandes articulations de ce programme seront des séances de sensibilisation par voie de presse et auprès des autorités administratives et coutumières et leaders communautaires, des ateliers d’imprégnation des différents acteurs locaux.
De 16 millions d’hectares en 1900, la superficie de la forêt ivoirienne était de 3,4 millions d’hectares en 2015, soit un taux de disparition moyen de 400 000 hectares par an. Le but du gouvernement est de parvenir à restaurer d’ici à 2030, le couvert forestier à hauteur de 20%.
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