Au titre du ministère de la Santé et de l’hygiène publique, en liaison avec d’autres ministères concernés, le conseil des ministres a pris un décret qui rend ‘’désormais obligatoire’’ en Côte d’ivoire l’enrichissement de la farine en fer et en acide folique, l’huile en vitamine A et l’enrichissement du sel alimentaire en iode. Toutes les sociétés de production de farine, d’huile et de sel ont un délai de 6 mois pour se conformer aux prescriptions du présent décret. L’information a été donnée par le porte-parole du gouvernement Bruno Nabagné Koné, ce mercredi 30 mai 2018 au palais présidentiel, au terme du Conseil des ministres présidé par le Chef de l’État Alassane Ouattara.
Ce décret, a-t-il ajouté, procède à la mise en cohérence de la règlementation nationale avec les nouvelles normes internationales et sous-régionales notamment celles de la CEDEAO au niveau de la fortification de l’huile, du sel et de la farine de blé. Ces mesures, a-t-il dit, sont principalement prises pour lutter contre les carences alimentaires notamment chez les enfants et les femmes enceintes. Il a assuré qu’elles ne nécessiteront pas de changement dans les habitudes alimentaires et ne comportent pas de danger pour les populations. ‘’La fortification et l’enrichissement directes des aliments notamment de grande consommation comme ceux que nous venons de citer farine, huile et sel constituent le meilleur procédé pour mettre à l’abri le plus grand nombre de personnes exposées aux risques de carence aux micronutriments dont les dommages sur la santé sont généralement dévastateurs voire irréversibles’’, a fait savoir le porte-parole du gouvernement.
Notons que, l’une des conséquences d’un manque de micronutriments est la carence. C’est à dire l’absence ou la présence insuffisante dans l’organisme d’un élément indispensable à sa croissance et à son fonctionnement. En effet, les micronutriments interviennent dans de nombreuses réactions métaboliques élémentaires, au niveau des synthèses ainsi qu’au niveau du cerveau. Leur insuffisance peut avoir des conséquences dramatiques.
D.Tagro
Ce décret, a-t-il ajouté, procède à la mise en cohérence de la règlementation nationale avec les nouvelles normes internationales et sous-régionales notamment celles de la CEDEAO au niveau de la fortification de l’huile, du sel et de la farine de blé. Ces mesures, a-t-il dit, sont principalement prises pour lutter contre les carences alimentaires notamment chez les enfants et les femmes enceintes. Il a assuré qu’elles ne nécessiteront pas de changement dans les habitudes alimentaires et ne comportent pas de danger pour les populations. ‘’La fortification et l’enrichissement directes des aliments notamment de grande consommation comme ceux que nous venons de citer farine, huile et sel constituent le meilleur procédé pour mettre à l’abri le plus grand nombre de personnes exposées aux risques de carence aux micronutriments dont les dommages sur la santé sont généralement dévastateurs voire irréversibles’’, a fait savoir le porte-parole du gouvernement.
Notons que, l’une des conséquences d’un manque de micronutriments est la carence. C’est à dire l’absence ou la présence insuffisante dans l’organisme d’un élément indispensable à sa croissance et à son fonctionnement. En effet, les micronutriments interviennent dans de nombreuses réactions métaboliques élémentaires, au niveau des synthèses ainsi qu’au niveau du cerveau. Leur insuffisance peut avoir des conséquences dramatiques.
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