Abidjan-(Côte d’Ivoire)- Le sujet des enfants en conflit avec la loi ou « microbes » doit être considéré comme « circonscrit », a soutenu, lundi, le ministre ivoirien en charge de l’intérieur et de la sécurité, Sidiki Diakité qui s’exprimait face aux députés.
« Le problème des enfants en conflit avec la loi qui a fait l’actualité doit être perçu comme un phénomène totalement circonscrit aujourd’hui, mais qui nous interpelle tous sur nos responsabilités individuelles et collectives envers nos enfants », a soutenu le ministre de l’intérieur et de la sécurité, lors d’une séance de « question orale avec débat » sur le sujet, à l’initiative du groupe parlementaire Vox Populi sous la houlette du député Yasmina Ouégnin.
Pour endiguer le phénomène, l’Etat ivoirien a mis en place de nombreuses politiques, notamment celle de la resocialisation dont « les premières opérations ont concerné environ 774 enfants d’un coût global de 2, 5 milliards FCFA ».
Par ailleurs, M. Diakité a annoncé pour les prochains mois, « la montée en puissance » des effectifs de la police ivoirienne.
« Nous parviendrons à la proportion d’un policier pour 400 habitants. Nous sommes à un policier pour 1200 habitants (…) avec 108 commissariats de police», a-t-il relevé face aux députés, exhortant la population à « une plus grande collaboration » avec les forces de l’ordre.
« Nous entendons être proactifs par une capacité d’anticipation plus soutenue à travers des approches novatrices et des projets de grandes envergures », a promis Sidiki Diakité ajoutant que « nous ne pourrions y arriver seul. La police nationale, la gendarmerie et l’armée ont besoin de la collaboration des populations ».
Le phénomène des « microbes » baptisé « enfants en conflits avec la loi » par les autorités ivoiriennes est apparu au lendemain de la crise post-électorale de 2011 qu’a connue la Côte d’Ivoire dans les communes d’Attécoubé et d’Abobo avant de s’étendre à d’autres contrées du pays. Ces adolescents, généralement sous l’effet de la drogue, s’adonnent à la délinquance avec des armes blanches.
SY/ls
« Le problème des enfants en conflit avec la loi qui a fait l’actualité doit être perçu comme un phénomène totalement circonscrit aujourd’hui, mais qui nous interpelle tous sur nos responsabilités individuelles et collectives envers nos enfants », a soutenu le ministre de l’intérieur et de la sécurité, lors d’une séance de « question orale avec débat » sur le sujet, à l’initiative du groupe parlementaire Vox Populi sous la houlette du député Yasmina Ouégnin.
Pour endiguer le phénomène, l’Etat ivoirien a mis en place de nombreuses politiques, notamment celle de la resocialisation dont « les premières opérations ont concerné environ 774 enfants d’un coût global de 2, 5 milliards FCFA ».
Par ailleurs, M. Diakité a annoncé pour les prochains mois, « la montée en puissance » des effectifs de la police ivoirienne.
« Nous parviendrons à la proportion d’un policier pour 400 habitants. Nous sommes à un policier pour 1200 habitants (…) avec 108 commissariats de police», a-t-il relevé face aux députés, exhortant la population à « une plus grande collaboration » avec les forces de l’ordre.
« Nous entendons être proactifs par une capacité d’anticipation plus soutenue à travers des approches novatrices et des projets de grandes envergures », a promis Sidiki Diakité ajoutant que « nous ne pourrions y arriver seul. La police nationale, la gendarmerie et l’armée ont besoin de la collaboration des populations ».
Le phénomène des « microbes » baptisé « enfants en conflits avec la loi » par les autorités ivoiriennes est apparu au lendemain de la crise post-électorale de 2011 qu’a connue la Côte d’Ivoire dans les communes d’Attécoubé et d’Abobo avant de s’étendre à d’autres contrées du pays. Ces adolescents, généralement sous l’effet de la drogue, s’adonnent à la délinquance avec des armes blanches.
SY/ls