Excellence Monsieur le Président de la République,
Je voudrais, au nom de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA), de tout son Collège
et de tous nos collaborateurs, vous remercier très sincèrement pour l’invitation de ce jour. Si la remise du
Rapport est un devoir, elle est également, une rare opportunité pour notre institution de rencontrer celui qui
incarne l’Etat au plus haut niveau.
Je saisis l’occasion pour vous remercier du soutien que vous avez toujours apporté au renforcement de l’indépendance de la HACA.
La cérémonie de ce matin est la preuve de cette volonté de l’Etat de concéder, en toute confiance, certaines de ses attributions régaliennes. Mais seuls les Etats forts se le permettent, ceux qui ne considèrent pas la bonne allocation des tâches comme une faiblesse, mais bien comme une force.
Excellence Monsieur le Président de la République,
Pour diverses raisons, notre paysage audiovisuel est longtemps resté en jachère. Aujourd’hui, il comprend 191 radios dont 148 dites de proximité.
Outre la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI) et ses stations délocalisées, 4 chaînes de télévision commerciales déjà autorisées attendent de pouvoir émettre. 7 opérateurs de réseau de distribution, communément appelés bouquets satellitaires, sont autorisés, certains sont déjà en pleine
exploitation.
Nous espérons qu’ils pourront par le biais de la concurrence et des nouvelles technologies offrir des contenus de qualité, à un coût toujours plus abordable. Ensemble, ces bouquets rendent accessibles 500 chaînes de télévision.
Excellence Monsieur le Président,
Si l’on peut se réjouir de cette grande ouverture de notre pays, il faut bien admettre que la libéralisation attendue est celle qui permette de fabriquer des contenus locaux et de les diffuser partout dans le monde. Or, de ce point de vue, les nouvelles chaînes sont face à l’inconnue de la période d’achèvement de la transition numérique, sans laquelle elles ne peuvent pas émettre.
Monsieur le Président, nous avons exprimé quelques inquiétudes par rapport au rythme à la fois lent et saccadé de ce processus. Ce n’est pas, de notre part, une simple posture.
Mais nous voyons bien les risques qui se profilent et pourraient imposer des modes de diffusion difficiles, sinon impossibles à réguler au niveau des Etats.
Certes, les souverainetés nationales ne sont pas menacées mais elles nécessitent une veille permanente.
C’est pourquoi, nous appelons, une fois encore, à la mobilisation de toutes les énergies afin que le processus de transition numérique accélère le pas. Nous faisons allusion à cette question ici, parce que nous l’avons évoquée dans le rapport, tout en sachant que les efforts requis se situent à d’autres niveaux. Mais lorsque l’on parle ici, l’on espère être entendu partout ailleurs.
Excellence Monsieur le Président de la République,
Cette année encore, nous revenons sur la question d’un accès plus large aux médias publics. Cette question n’est pas de celle que l’on peut résoudre une fois pour toute. Il faut, là aussi, un effort incessant. Des efforts qui restent à faire comme l’indique le Rapport sur le pluralisme que la HACA adresse chaque mois aux Ministres, aux groupes représentés à l’Assemblée nationale et à la RTI, elle-même.
L’accès équitable aux médias en général, et aux médias publics en particulier, n’est pas une simple concession. C’est une nécessité de cohésion sociale.
C’est une des meilleures modalités pour endiguer les rumeurs et pour éviter de faire macérer les frustrations et les incompréhensions. Nous y veillons, mais nous n’ignorons pas les contraintes des médias publics qui sont l’objet de trop fortes sollicitations, à l’heure où la visibilité et parfois le besoin d’explication n’ont jamais été aussi vifs.
Monsieur le Président, aucune instance de régulation ne peut agir efficacement si elle ne bénéficie de marges de manoeuvre, d’indépendance. Et cette indépendance-là repose sur la confiance et la protection du Président de la République. Je voudrais vous remercier de votre précieux soutien.
Notre pays dispose d’atouts considérables dans le domaine de l’Audiovisuel et du Numérique. Nous sommes en permanence sollicités par des acteurs régionaux et internationaux. C’est le moment de pousser tous ces
avantages et de transformer nos potentialités. Nous savons en effet, que dans ces domaines, aucun avantage n’est définitivement acquis.
Il ne faut donc pas laisser passer les opportunités qui se présentent du fait de trop de lenteurs et d’atermoiements.
La HACA, avec votre soutien, continue de maintenir un équilibre entre les exigences éthiques et les contraintes des opérateurs du secteur. Nous avons donc un dialogue permanent avec les acteurs qui font progresser l’ensemble du système.
A ce propos, je puis vous parler de l’excellente collaboration que nous avons avec l’Agence Ivoirienne de Gestion des Fréquences (AIGF), à qui la HACA a commandité un audit des fréquences qui sont une ressource inaliénable de notre pays.
Nous ne doutons pas d’ailleurs qu’un même esprit de coopération imprégnera nos relations avec IDT, la toute
nouvelle Société de Diffusion, lorsque celle-ci sera opérationnelle. Nous avons abordé de nombreux thèmes
en 2016 et tout cela grâce à une bonne équipe.
Monsieur le Président, permettez-moi de dire un mot sur les collaborateurs de la HACA, les femmes et les hommes de la HACA.
Avec à mes côtés le Directeur Général René Bourgoin, nos collaboratrices et collaborateurs font preuve de
compétence et d’abnégation et surtout d’un bel esprit d’équipe. Toutes choses qui auront permis à notre
institution de faire sa part de travail. Ainsi, nos ingénieurs et juristes ont mené à bien trois (3) processus d’Appel d’offres avec une efficacité, une fiabilité qui ont été saluées dans la communauté des régulateurs de l’espace Francophone.
Monsieur le Président, je voudrais redire que grâce à cette recherche d’efficacité et dans la concertation, notre pays pourra conserver le leadership qui ne lui a pas été octroyé, mais qu’il a patiemment construit le long des décennies.
Pour terminer, je voudrais vous réitérer, au nom du Collège et de tout le personnel de la HACA, nos vifs remerciements pour nous avoir reçus ce jour, en dépit de votre agenda si chargé.
Merci Monsieur le Président.
Je voudrais, au nom de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA), de tout son Collège
et de tous nos collaborateurs, vous remercier très sincèrement pour l’invitation de ce jour. Si la remise du
Rapport est un devoir, elle est également, une rare opportunité pour notre institution de rencontrer celui qui
incarne l’Etat au plus haut niveau.
Je saisis l’occasion pour vous remercier du soutien que vous avez toujours apporté au renforcement de l’indépendance de la HACA.
La cérémonie de ce matin est la preuve de cette volonté de l’Etat de concéder, en toute confiance, certaines de ses attributions régaliennes. Mais seuls les Etats forts se le permettent, ceux qui ne considèrent pas la bonne allocation des tâches comme une faiblesse, mais bien comme une force.
Excellence Monsieur le Président de la République,
Pour diverses raisons, notre paysage audiovisuel est longtemps resté en jachère. Aujourd’hui, il comprend 191 radios dont 148 dites de proximité.
Outre la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI) et ses stations délocalisées, 4 chaînes de télévision commerciales déjà autorisées attendent de pouvoir émettre. 7 opérateurs de réseau de distribution, communément appelés bouquets satellitaires, sont autorisés, certains sont déjà en pleine
exploitation.
Nous espérons qu’ils pourront par le biais de la concurrence et des nouvelles technologies offrir des contenus de qualité, à un coût toujours plus abordable. Ensemble, ces bouquets rendent accessibles 500 chaînes de télévision.
Excellence Monsieur le Président,
Si l’on peut se réjouir de cette grande ouverture de notre pays, il faut bien admettre que la libéralisation attendue est celle qui permette de fabriquer des contenus locaux et de les diffuser partout dans le monde. Or, de ce point de vue, les nouvelles chaînes sont face à l’inconnue de la période d’achèvement de la transition numérique, sans laquelle elles ne peuvent pas émettre.
Monsieur le Président, nous avons exprimé quelques inquiétudes par rapport au rythme à la fois lent et saccadé de ce processus. Ce n’est pas, de notre part, une simple posture.
Mais nous voyons bien les risques qui se profilent et pourraient imposer des modes de diffusion difficiles, sinon impossibles à réguler au niveau des Etats.
Certes, les souverainetés nationales ne sont pas menacées mais elles nécessitent une veille permanente.
C’est pourquoi, nous appelons, une fois encore, à la mobilisation de toutes les énergies afin que le processus de transition numérique accélère le pas. Nous faisons allusion à cette question ici, parce que nous l’avons évoquée dans le rapport, tout en sachant que les efforts requis se situent à d’autres niveaux. Mais lorsque l’on parle ici, l’on espère être entendu partout ailleurs.
Excellence Monsieur le Président de la République,
Cette année encore, nous revenons sur la question d’un accès plus large aux médias publics. Cette question n’est pas de celle que l’on peut résoudre une fois pour toute. Il faut, là aussi, un effort incessant. Des efforts qui restent à faire comme l’indique le Rapport sur le pluralisme que la HACA adresse chaque mois aux Ministres, aux groupes représentés à l’Assemblée nationale et à la RTI, elle-même.
L’accès équitable aux médias en général, et aux médias publics en particulier, n’est pas une simple concession. C’est une nécessité de cohésion sociale.
C’est une des meilleures modalités pour endiguer les rumeurs et pour éviter de faire macérer les frustrations et les incompréhensions. Nous y veillons, mais nous n’ignorons pas les contraintes des médias publics qui sont l’objet de trop fortes sollicitations, à l’heure où la visibilité et parfois le besoin d’explication n’ont jamais été aussi vifs.
Monsieur le Président, aucune instance de régulation ne peut agir efficacement si elle ne bénéficie de marges de manoeuvre, d’indépendance. Et cette indépendance-là repose sur la confiance et la protection du Président de la République. Je voudrais vous remercier de votre précieux soutien.
Notre pays dispose d’atouts considérables dans le domaine de l’Audiovisuel et du Numérique. Nous sommes en permanence sollicités par des acteurs régionaux et internationaux. C’est le moment de pousser tous ces
avantages et de transformer nos potentialités. Nous savons en effet, que dans ces domaines, aucun avantage n’est définitivement acquis.
Il ne faut donc pas laisser passer les opportunités qui se présentent du fait de trop de lenteurs et d’atermoiements.
La HACA, avec votre soutien, continue de maintenir un équilibre entre les exigences éthiques et les contraintes des opérateurs du secteur. Nous avons donc un dialogue permanent avec les acteurs qui font progresser l’ensemble du système.
A ce propos, je puis vous parler de l’excellente collaboration que nous avons avec l’Agence Ivoirienne de Gestion des Fréquences (AIGF), à qui la HACA a commandité un audit des fréquences qui sont une ressource inaliénable de notre pays.
Nous ne doutons pas d’ailleurs qu’un même esprit de coopération imprégnera nos relations avec IDT, la toute
nouvelle Société de Diffusion, lorsque celle-ci sera opérationnelle. Nous avons abordé de nombreux thèmes
en 2016 et tout cela grâce à une bonne équipe.
Monsieur le Président, permettez-moi de dire un mot sur les collaborateurs de la HACA, les femmes et les hommes de la HACA.
Avec à mes côtés le Directeur Général René Bourgoin, nos collaboratrices et collaborateurs font preuve de
compétence et d’abnégation et surtout d’un bel esprit d’équipe. Toutes choses qui auront permis à notre
institution de faire sa part de travail. Ainsi, nos ingénieurs et juristes ont mené à bien trois (3) processus d’Appel d’offres avec une efficacité, une fiabilité qui ont été saluées dans la communauté des régulateurs de l’espace Francophone.
Monsieur le Président, je voudrais redire que grâce à cette recherche d’efficacité et dans la concertation, notre pays pourra conserver le leadership qui ne lui a pas été octroyé, mais qu’il a patiemment construit le long des décennies.
Pour terminer, je voudrais vous réitérer, au nom du Collège et de tout le personnel de la HACA, nos vifs remerciements pour nous avoir reçus ce jour, en dépit de votre agenda si chargé.
Merci Monsieur le Président.