Abidjan- L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a certifié, lundi, l’élimination du paludisme au Paraguay (Amérique du Sud), deuxième pays des Amériques à obtenir ce statut après Cuba en 1973.
« Je suis très heureux de certifier que le Paraguay est officiellement exempt de paludisme ; les succès comme celui du Paraguay montrent que c’est possible. Si le paludisme peut être éliminé dans un pays, il peut être éliminé dans tous les pays», déclare le directeur général de l’OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, dans un communiqué transmis mercredi à l’AIP par le Partenariat pour l’éradication du paludisme.
Cette certification s’appuie sur les recommandations du Comité indépendant de certification de l’élimination du paludisme qui concluait en avril que « le Paraguay avait interrompu la transmission autochtone du paludisme pendant les trois années requises, et qu’il était capable d’empêcher la reprise de la transmission ».
En 2016, dans le cadre de l’initiative E-2020, l’OMS avait listé 21 pays, dont le Paraguay, qu’elle estimait « en mesure d’éliminer le paludisme d’ici à 2020 » afin de les aider dans la lutte contre cette maladie infectieuse.
Depuis 1950, le Paraguay met en place une politique de santé visant à éradiquer cette maladie. Ainsi, la dernière infection à Plasmodium falciparum remonte à 1995, et celle à P. vivax à 2011.
En 2011, un plan sur 5 ans a été lancé afin d’empêcher la reprise de la transmission. En 2016, avec le soutien du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, une nouvelle phase de la lutte contre le paludisme a démarré afin de « consolider les compétences des agents de première ligne ».
Le comité a souligné « la qualité et la couverture des services de santé, la disponibilité universelle d’un traitement médical gratuit et la solidité du système de surveillance du paludisme ».
Selon l’OMS, dix autres pays sont en passe d’éradiquer le paludisme d’ici à 2020. En revanche, dans huit autres pays de l’initiative E-2020, une augmentation des cas autochtones a été rapportée.
Maladie potentiellement mortelle, le paludisme est dû à des parasites transmis à l’homme par des piqûres de moustiques femelles infectés. Selon l’OMS, cette maladie a fait 445.000 décès pour 216 millions de cas dans le monde en 2016.
La région africaine reste la zone la plus touchée, supportant une part disproportionnée de la charge mondiale de paludisme. En 2016, 90% des cas de paludisme et 91% des décès dus à cette maladie sont survenus sur le continent.
tm
« Je suis très heureux de certifier que le Paraguay est officiellement exempt de paludisme ; les succès comme celui du Paraguay montrent que c’est possible. Si le paludisme peut être éliminé dans un pays, il peut être éliminé dans tous les pays», déclare le directeur général de l’OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, dans un communiqué transmis mercredi à l’AIP par le Partenariat pour l’éradication du paludisme.
Cette certification s’appuie sur les recommandations du Comité indépendant de certification de l’élimination du paludisme qui concluait en avril que « le Paraguay avait interrompu la transmission autochtone du paludisme pendant les trois années requises, et qu’il était capable d’empêcher la reprise de la transmission ».
En 2016, dans le cadre de l’initiative E-2020, l’OMS avait listé 21 pays, dont le Paraguay, qu’elle estimait « en mesure d’éliminer le paludisme d’ici à 2020 » afin de les aider dans la lutte contre cette maladie infectieuse.
Depuis 1950, le Paraguay met en place une politique de santé visant à éradiquer cette maladie. Ainsi, la dernière infection à Plasmodium falciparum remonte à 1995, et celle à P. vivax à 2011.
En 2011, un plan sur 5 ans a été lancé afin d’empêcher la reprise de la transmission. En 2016, avec le soutien du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, une nouvelle phase de la lutte contre le paludisme a démarré afin de « consolider les compétences des agents de première ligne ».
Le comité a souligné « la qualité et la couverture des services de santé, la disponibilité universelle d’un traitement médical gratuit et la solidité du système de surveillance du paludisme ».
Selon l’OMS, dix autres pays sont en passe d’éradiquer le paludisme d’ici à 2020. En revanche, dans huit autres pays de l’initiative E-2020, une augmentation des cas autochtones a été rapportée.
Maladie potentiellement mortelle, le paludisme est dû à des parasites transmis à l’homme par des piqûres de moustiques femelles infectés. Selon l’OMS, cette maladie a fait 445.000 décès pour 216 millions de cas dans le monde en 2016.
La région africaine reste la zone la plus touchée, supportant une part disproportionnée de la charge mondiale de paludisme. En 2016, 90% des cas de paludisme et 91% des décès dus à cette maladie sont survenus sur le continent.
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