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Société Publié le mercredi 13 juin 2018 | AIP

Le ministre de l’Intérieur souhaite l’appropriation du concept d’Ivoirien nouveau par les populations

© AIP Par Paul-Richard AHOLIA
Yopougon : Mise en place du comité communal de lutte contre le racket
Abidjan le jeudi 13 juin 2018. Le ministre de l`intérieur et de la sécurité, Sidiki Diakité a procédé ce jeudi à la mise en place du 17e comité communal de lutte contre le racket dans la commune de Yopougon. Photo: Sidiki Diakité, ministre de l`intérieur et de la sécurité
Abidjan - Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Sidiki Diakité, a instamment invité mercredi les populations à s’approprier le concept d’Ivoirien nouveau vulgarisé par le Gouvernement.

A l’occasion de la cérémonie d’installation du 17ème comité communal de lutte contre le racket (CCLR) dans la commune de Yopougon (Ouest d’Abidjan), le ministre a déclaré qu’il appartient à chaque Ivoirien d’avoir à l’esprit cette notion et celle de pays émergent. « La Côte d’Ivoire a intérêt à cela aujourd’hui, il nous faut travailler à la consolidation de nos acquis. Si nous nous engageons collectivement, nous allons l’être collectivement », a-t-il déclaré.

Se félicitant par ailleurs de la mise en place du CCLR, Sidiki Diakité a engagé les 25 membres qui le composent à travailler avec abnégation pour les résultats escomptés. « Notre pays est sur le bon chemin du point de vue de la bonne gouvernance et doit continuer sur cette lancée. Nous devons tous nous engager dans cette lutte », a-t-il recommandé.

Pour le président du CCLR de Yopougon, Gilbert Koné Kafana, également maire de la commune, le grand défi du racket demeure le changement de mentalité des agents du service public. Il a invité ses collègues maires à œuvrer davantage pour le bannissement de cette gangrène. « Il faut que nous soyons des agents de développement, ce qui implique que le racket doit être banni de nos communes », a-t-il formulé.

Le commandant de l’Unité de lutte contre le racket (ULCR), le commissaire Alain Oura, a souligné qu’il faut absolument combattre l’ignorance des populations et des opérateurs économiques. "Le racket n’est pas une affaire de policiers mais le fait d’un agent public d’exiger quelque chose pour un acte (…)", a-t-il précisé.

Le commissaire Oura a salué le travail abattu par ses éléments, au regard des résultats obtenus depuis l’existence de l’ULCR. « Le nombre de barrages a été largement réduit. Les transporteurs ne payent plus aucun frais aux postes de contrôle car les agents de contrôle hésitent désormais à les rançonner », a-t-il relevé, entre autres.

gak/cmas
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