Abidjan, 20 juin (AIP) - La cigarette contient près de 4000 substances toxiques, a révélé mercredi, le coordonnateur adjoint du Programme national de lutte contre le tabagisme, l’alcoolisme, la toxicomanie et les autres addictions, Dr Oumar Coulibaly pour qui une loi anti-tabac en Côte d’Ivoire s’impose.
L’augmentation du taux de mortalité et de morbidité chez les consommateurs du tabac en Côte d’Ivoire doit plaider pour une disposition réglementaire, selon le coordonnateur adjoint du Programme national de lutte contre le tabagisme, l’alcoolisme, la toxicomanie et les autres addictions.
Pour Dr Oumar Coulibaly, il urge de réduire considérablement la prévalence au tabagisme en Côte d’Ivoire, au travers d’une taxation sur les produits du tabac, une interdiction de la publicité liée à ce mal de santé publique et encourager le sevrage tabagique. La cigarette contient près de 4000 substances cancérigènes, a-t-il insisté.
Cette adresse de l’expert en tabagisme, alcoolisme, toxicomanie et autres addictions a été faite lors d’un atelier à l’attention des journalistes de Côte d’Ivoire. Ce séminaire s’est tenu du 18 au 19 juin au Wharf de Grand Bassam sur la notion de réduction des risques VIH/TB chez les usagers de drogues.
Concernant la question de la lutte contre la drogue, Dr Oumar Coulibaly préconise une amélioration du cadre réglementaire adopté en 1988. Le cadre juridique actuel ne facilitant pas la prise en charge des usagers de drogues, la seule répression ne permet pas de résoudre la question, a-t-il déclaré.
La stigmatisation ou la perception négative de cette frange de la population peut être notamment un obstacle majeur à la réduction des risques de cette catégorie souvent porteurs des maladies, tels le VIH/Sida, la tuberculose, l’hépatite et la syphilis, a indiqué Dr Lucien N’Zi.
Cette formation s’inscrit dans le cadre du Programme régional de réduction de risques VIH/TB et autres comorbidités (PARECO) soutenu dans cinq pays, à savoir le Burkina Faso, le Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau et le Sénégal.
Médecins du monde est une organisation de solidarité internationale basée sur le bénévolat de professionnels de la santé pour apporter une aide humanitaire aux populations vulnérables.
(AIP)
nmfa/akn/cmas
L’augmentation du taux de mortalité et de morbidité chez les consommateurs du tabac en Côte d’Ivoire doit plaider pour une disposition réglementaire, selon le coordonnateur adjoint du Programme national de lutte contre le tabagisme, l’alcoolisme, la toxicomanie et les autres addictions.
Pour Dr Oumar Coulibaly, il urge de réduire considérablement la prévalence au tabagisme en Côte d’Ivoire, au travers d’une taxation sur les produits du tabac, une interdiction de la publicité liée à ce mal de santé publique et encourager le sevrage tabagique. La cigarette contient près de 4000 substances cancérigènes, a-t-il insisté.
Cette adresse de l’expert en tabagisme, alcoolisme, toxicomanie et autres addictions a été faite lors d’un atelier à l’attention des journalistes de Côte d’Ivoire. Ce séminaire s’est tenu du 18 au 19 juin au Wharf de Grand Bassam sur la notion de réduction des risques VIH/TB chez les usagers de drogues.
Concernant la question de la lutte contre la drogue, Dr Oumar Coulibaly préconise une amélioration du cadre réglementaire adopté en 1988. Le cadre juridique actuel ne facilitant pas la prise en charge des usagers de drogues, la seule répression ne permet pas de résoudre la question, a-t-il déclaré.
La stigmatisation ou la perception négative de cette frange de la population peut être notamment un obstacle majeur à la réduction des risques de cette catégorie souvent porteurs des maladies, tels le VIH/Sida, la tuberculose, l’hépatite et la syphilis, a indiqué Dr Lucien N’Zi.
Cette formation s’inscrit dans le cadre du Programme régional de réduction de risques VIH/TB et autres comorbidités (PARECO) soutenu dans cinq pays, à savoir le Burkina Faso, le Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau et le Sénégal.
Médecins du monde est une organisation de solidarité internationale basée sur le bénévolat de professionnels de la santé pour apporter une aide humanitaire aux populations vulnérables.
(AIP)
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