Abidjan - Dans un nouveau rapport publié vendredi, l’ONU dénonce l’incapacité des autorités vénézuéliennes à traduire en justice les auteurs de graves violations des droits de l’homme, appelant à créer une commission d'enquête internationale et demandant un "engagement accru" de la Cour pénale internationale (CPI).
Les forces de sécurité gouvernementales au Venezuela mènent « en toute impunité » des tueries injustifiées sans conséquences apparentes et des officiers vénézuéliens soupçonnés de quelque 500 meurtres semblent échapper à la justice, affirme ce rapport du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), Zeid Ra’ad Al Hussein.
Les autorités vénézuéliennes ayant refusé l’accès du pays aux experts de l’ONU, M. Zeid a chargé une équipe de spécialistes des droits de l’homme d’interviewer à distance quelque 150 personnes. Parmi elles, se trouvaient des victimes et leurs familles, ainsi que des témoins, des journalistes, des avocats et des médecins.
Par ailleurs, le Haut-Commissariat a exprimé sa préoccupation face à la situation socio-économique. « Le gouvernement a refusé de reconnaître l’ampleur de la crise alimentaire dans le pays, ne respectant pas ses obligations internationales de mettre tous les efforts possibles pour respecter les droits à la santé et à l’alimentation », note le rapport. Les données disponibles indiquent une augmentation rapide de la malnutrition infantile.
En conclusion, le rapport juge que « les Etats membres du Conseil des droits de l’homme devraient créer une commission d’enquête internationale ». « Etant donné que l’Etat ne semble ni capable ni disposé à poursuivre les auteurs de violations graves des droits de l’homme, il y a de solides raisons de demander un engagement accru de la Cour pénale internationale », a également souligné le Haut-Commissaire.
(AIP)
kam
Les forces de sécurité gouvernementales au Venezuela mènent « en toute impunité » des tueries injustifiées sans conséquences apparentes et des officiers vénézuéliens soupçonnés de quelque 500 meurtres semblent échapper à la justice, affirme ce rapport du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), Zeid Ra’ad Al Hussein.
Les autorités vénézuéliennes ayant refusé l’accès du pays aux experts de l’ONU, M. Zeid a chargé une équipe de spécialistes des droits de l’homme d’interviewer à distance quelque 150 personnes. Parmi elles, se trouvaient des victimes et leurs familles, ainsi que des témoins, des journalistes, des avocats et des médecins.
Par ailleurs, le Haut-Commissariat a exprimé sa préoccupation face à la situation socio-économique. « Le gouvernement a refusé de reconnaître l’ampleur de la crise alimentaire dans le pays, ne respectant pas ses obligations internationales de mettre tous les efforts possibles pour respecter les droits à la santé et à l’alimentation », note le rapport. Les données disponibles indiquent une augmentation rapide de la malnutrition infantile.
En conclusion, le rapport juge que « les Etats membres du Conseil des droits de l’homme devraient créer une commission d’enquête internationale ». « Etant donné que l’Etat ne semble ni capable ni disposé à poursuivre les auteurs de violations graves des droits de l’homme, il y a de solides raisons de demander un engagement accru de la Cour pénale internationale », a également souligné le Haut-Commissaire.
(AIP)
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