Initialement prévue, le 10 septembre, la Cour pénale internationale (CPI) a repoussé au "01 octobre", l’audience devant permettre à l’accusation et aux avocats de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, jugés pour "crimes contre l’humanité", de soutenir leurs arguments sur l’acquittement ou non de l’ex-président ivoirien et l’ancien-leader des "Jeunes patriotes", dans une note vendredi.
"L’audience doit commencer le 1er octobre 2018 et prolonger selon les besoins", indique la décision signée du juge président Cuno Tarfusser.
Le 04 juin, la CPI avait annoncé une audience le "10 septembre" pour permettre aux parties de soutenir ou "compléter leurs observations écrites", et "répondre aux questions (de) la Chambre" sur la requête de la défense.
La défense de MM. Gbagbo et Blé Goudé, jugés depuis janvier 2016 pour "crimes contre l’humanité", ont demandé l’arrêt du procès pour "insuffisance de preuves et l’acquittement de leurs clients".
La Chambre a alors "ordonné à la défense de MM. Gbagbo et Blé Goudé de déposer au plus tard le 20 juillet, leurs soumissions sur les questions pour lesquelles, à leurs avis, les preuves présentées ne sont pas suffisantes pour soutenir une condamnation".
Elle a également invité le procureur et la représentante légale des victimes, à déposer "au plus tard le 27 août, leurs réponses respectives" sur cette requête.
Mais le Procureur a demandé une prorogation de la date limite pour sa réponse, estimant que le délai du 27 août "comprend les trois semaines" de vacances d’été et ses "membres ont été encouragés à prendre leur congé annuel".
La Cour a décidé de proroger jusqu’au 10 septembre, la date limite de la réponse du procureur aux arguments de la défense.
EFI
"L’audience doit commencer le 1er octobre 2018 et prolonger selon les besoins", indique la décision signée du juge président Cuno Tarfusser.
Le 04 juin, la CPI avait annoncé une audience le "10 septembre" pour permettre aux parties de soutenir ou "compléter leurs observations écrites", et "répondre aux questions (de) la Chambre" sur la requête de la défense.
La défense de MM. Gbagbo et Blé Goudé, jugés depuis janvier 2016 pour "crimes contre l’humanité", ont demandé l’arrêt du procès pour "insuffisance de preuves et l’acquittement de leurs clients".
La Chambre a alors "ordonné à la défense de MM. Gbagbo et Blé Goudé de déposer au plus tard le 20 juillet, leurs soumissions sur les questions pour lesquelles, à leurs avis, les preuves présentées ne sont pas suffisantes pour soutenir une condamnation".
Elle a également invité le procureur et la représentante légale des victimes, à déposer "au plus tard le 27 août, leurs réponses respectives" sur cette requête.
Mais le Procureur a demandé une prorogation de la date limite pour sa réponse, estimant que le délai du 27 août "comprend les trois semaines" de vacances d’été et ses "membres ont été encouragés à prendre leur congé annuel".
La Cour a décidé de proroger jusqu’au 10 septembre, la date limite de la réponse du procureur aux arguments de la défense.
EFI