Le vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan a officiellement lancé mardi à Abidjan, la troisième phase du Système d’informations policières de l’Afrique de l’ouest (WAPIS-SIPAO), un programme de la Communauté économique de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) qui se veut une plateforme régionale de partage d’informations policières, a constaté APA sur place.
« Ce programme est d’une importance éminemment stratégique dans le partage des informations en matière de sécurité », a affirmé M. Duncan dans un discours estimant que «nos pays ont une communauté de destin et nous sommes liés par le même pacte de sécurité. Donc les réponses doivent être concertées ».
Poursuivant, le vice-président ivoirien a fait remarquer que la sous-région ouest-africaine « n’est pas épargnée » par les réseaux terroristes. C’est pourquoi le programme WAPIS/SIPAO se présente selon lui, comme un instrument pour renforcer la sécurité et accélérer l’intégration sécuritaire dans la sous-région.
« La Côte d’Ivoire jouera pleinement sa partition pour le succès de ce programme », a assuré M. Duncan.
Avant lui, le ministre ivoirien de l’intérieur et de la sécurité, Sidiki Diakité a rappelé que le projet WAPIS/SIPAO, qui est à sa phase opérationnelle, est né « de la nécessité de disposer d’un système de base de données criminelles nationales informatisées, connectées au plan régional ».
De l’avis de M. Diakité, « seule une véritable coopération sous-régionale, régionale et internationale, permettra de lutter efficacement contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée». Comme le vice-président ivoirien, il a conclu en affirmant que ce programme apparaît comme « une solution clé » pour renforcer la sécurité de la région ouest-africaine.
Le représentant de la commission de la CEDEAO, Francis Behanzin a appelé, à son tour, les ministres de la sécurité de la sous-région à la synergie d’actions. « Si vous vous appropriez ce rapport sur la plateforme SIPAO, la CEDEAO devra adopter un acte juridique portant création et fonctionnement du mécanisme régional de partage d’informations de police », a-t-il annoncé.
« Les criminels (terroristes) ne respectent pas les frontières. Donc, nous aussi, nous devons coopérer», a encouragé, après lui, le secrétaire général de l’Organisation internationale de la police criminelle (Interpol), Jürgen Stock assurant que son institution « sera toujours à vos côtés dans la lutte contre la criminalité ».
La réunion des chefs de police des pays membres de la CEDEAO qui a eu lieu, lundi, dans la capitale économique ivoirienne, a précédé cette rencontre des ministres de l’intérieur et de la sécurité de la sous-région.
Initialement lancé dans quatre pays ouest-africains (Bénin, Ghana, Mali et Niger) où a été mis en œuvre la phase pilote, le projet WAPIS/SIPAO, a été étendu à tous les quinze pays de la CEDEAO. Ce programme est financé par l’Union européenne à hauteur de 28 millions d’Euros, soit plus de 18 milliards FCFA.
LB/ls/APA
« Ce programme est d’une importance éminemment stratégique dans le partage des informations en matière de sécurité », a affirmé M. Duncan dans un discours estimant que «nos pays ont une communauté de destin et nous sommes liés par le même pacte de sécurité. Donc les réponses doivent être concertées ».
Poursuivant, le vice-président ivoirien a fait remarquer que la sous-région ouest-africaine « n’est pas épargnée » par les réseaux terroristes. C’est pourquoi le programme WAPIS/SIPAO se présente selon lui, comme un instrument pour renforcer la sécurité et accélérer l’intégration sécuritaire dans la sous-région.
« La Côte d’Ivoire jouera pleinement sa partition pour le succès de ce programme », a assuré M. Duncan.
Avant lui, le ministre ivoirien de l’intérieur et de la sécurité, Sidiki Diakité a rappelé que le projet WAPIS/SIPAO, qui est à sa phase opérationnelle, est né « de la nécessité de disposer d’un système de base de données criminelles nationales informatisées, connectées au plan régional ».
De l’avis de M. Diakité, « seule une véritable coopération sous-régionale, régionale et internationale, permettra de lutter efficacement contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée». Comme le vice-président ivoirien, il a conclu en affirmant que ce programme apparaît comme « une solution clé » pour renforcer la sécurité de la région ouest-africaine.
Le représentant de la commission de la CEDEAO, Francis Behanzin a appelé, à son tour, les ministres de la sécurité de la sous-région à la synergie d’actions. « Si vous vous appropriez ce rapport sur la plateforme SIPAO, la CEDEAO devra adopter un acte juridique portant création et fonctionnement du mécanisme régional de partage d’informations de police », a-t-il annoncé.
« Les criminels (terroristes) ne respectent pas les frontières. Donc, nous aussi, nous devons coopérer», a encouragé, après lui, le secrétaire général de l’Organisation internationale de la police criminelle (Interpol), Jürgen Stock assurant que son institution « sera toujours à vos côtés dans la lutte contre la criminalité ».
La réunion des chefs de police des pays membres de la CEDEAO qui a eu lieu, lundi, dans la capitale économique ivoirienne, a précédé cette rencontre des ministres de l’intérieur et de la sécurité de la sous-région.
Initialement lancé dans quatre pays ouest-africains (Bénin, Ghana, Mali et Niger) où a été mis en œuvre la phase pilote, le projet WAPIS/SIPAO, a été étendu à tous les quinze pays de la CEDEAO. Ce programme est financé par l’Union européenne à hauteur de 28 millions d’Euros, soit plus de 18 milliards FCFA.
LB/ls/APA