Le décret portant interdiction d’importer des véhicules de 5, 7 et 10 ans d’âge sur le territoire national est entré en vigueur depuis le 1er juillet 2018.
Les informations recueillies auprès du ministère des Transports, le lundi 2 juillet révèlent que cette mesure est effective et que l’État de Côte d’Ivoire se donne les moyens de veiller à l’application de cette décision adoptée en conseil des ministres. « Il n’y a plus d’embarquement des types de véhicules concernés par cette décision depuis l’étranger.
Généralement, les dédouanements se font depuis le pays d’origine de ces véhicules. L’État ivoirien ayant des démembrements dans certains de ces pays, les services compétents sont mobilisés pour l’application de la décision du gouvernement", explique Samou Diawara, responsable de la communication au ministère des Transports.
Il révèle que certains contestataires de la limitation de l’âge des véhicules importés ont sollicité une audience avec le ministre Amadou Koné et cette rencontre est prévue pour le mercredi 4 juillet 2018. Cette rencontre a été confirmée par Henri Konan, président de la Fédération des importateurs de véhicules de Côte d’ivoire : "Le décret portant interdiction de l’importation de véhicules d’un certain âge est bel et bien appliqué. C’est un décret qui fait très mal aux importateurs, c’est pourquoi nous avons demandé lors d’une réunion du comité paritaire, les mesures d’accompagnement prévues par le gouvernement. Le ministre des Transports nous a dit que nous allons réfléchir ensemble en fonction de l’évolution de la mise en œuvre de cette mesure et faire des propositions.
Nous avons souhaité qu’il y ait un séminaire au cours duquel tous les contours de cette mesure d’interdiction soient abordés avant la prise du décret. Cela n’a pas été fait. Des importateurs avaient prévu une grève, mais après une rencontre avec le préfet de police d’Abidjan, il nous a été demandé de surseoir à cette action. Le mercredi 4 juillet 2018, nous aurons une rencontre avec le ministre des Transports sur le sujet en vue de trouver des solutions allant dans le sens de l’intérêt de l’État et des acteurs de ce secteur d’activité".
Olivier Dion
Les informations recueillies auprès du ministère des Transports, le lundi 2 juillet révèlent que cette mesure est effective et que l’État de Côte d’Ivoire se donne les moyens de veiller à l’application de cette décision adoptée en conseil des ministres. « Il n’y a plus d’embarquement des types de véhicules concernés par cette décision depuis l’étranger.
Généralement, les dédouanements se font depuis le pays d’origine de ces véhicules. L’État ivoirien ayant des démembrements dans certains de ces pays, les services compétents sont mobilisés pour l’application de la décision du gouvernement", explique Samou Diawara, responsable de la communication au ministère des Transports.
Il révèle que certains contestataires de la limitation de l’âge des véhicules importés ont sollicité une audience avec le ministre Amadou Koné et cette rencontre est prévue pour le mercredi 4 juillet 2018. Cette rencontre a été confirmée par Henri Konan, président de la Fédération des importateurs de véhicules de Côte d’ivoire : "Le décret portant interdiction de l’importation de véhicules d’un certain âge est bel et bien appliqué. C’est un décret qui fait très mal aux importateurs, c’est pourquoi nous avons demandé lors d’une réunion du comité paritaire, les mesures d’accompagnement prévues par le gouvernement. Le ministre des Transports nous a dit que nous allons réfléchir ensemble en fonction de l’évolution de la mise en œuvre de cette mesure et faire des propositions.
Nous avons souhaité qu’il y ait un séminaire au cours duquel tous les contours de cette mesure d’interdiction soient abordés avant la prise du décret. Cela n’a pas été fait. Des importateurs avaient prévu une grève, mais après une rencontre avec le préfet de police d’Abidjan, il nous a été demandé de surseoir à cette action. Le mercredi 4 juillet 2018, nous aurons une rencontre avec le ministre des Transports sur le sujet en vue de trouver des solutions allant dans le sens de l’intérêt de l’État et des acteurs de ce secteur d’activité".
Olivier Dion