Un atelier portant sur l’accélération du processus de délimitation des territoires des villages, s’est ouvert ce matin à Abidjan Riviera-Palmeraie à l’initiative de l’Agence Foncière Rurale (AFOR). Organisé à l’intention du corps préfectoral ivoirien fortement représenté, le ministre Daniel Cheick BAMBA, Directeur Général de l’AFOR, dans son adresse d’ouverture de l’atelier, a interpellé ses pairs Préfets et Sous-Préfets sur l’urgence de s’approprier la question foncière rurale. Le présent atelier, a-t-il rappelé, a pour objectif de créer une union sacrée autour de ladite question, qui demeure de Salut Public, comme l’a indiqué le Chef de l’État Alassane Ouattara, dans son adresse à la nation il y a de cela deux ans.
Aussi, urge-t-il notamment d’accélérer le processus de délimitation des territoires des villages pour atteindre l’objectif fixé par l’Union Européenne (UE), dans la mise en place du Programme d’Appui au Foncier Rural (PAFR). Dans le cadre de ce programme, pour cette année 2018, l’UE a promis mettre à la disposition de la Côte d’Ivoire, sous forme d’appui budgétaire, la somme de 6 milliards de FCFA à condition que 1000 villages soient totalement délimités. Les experts de l’UE devant se présenter en terre ivoirienne dans le mois de septembre prochain pour une évaluation. Malheureusement jusqu’à ce jour, sur les 1310 villages bouclés et bornés, seulement 452 dossiers sont sortis du circuit et en traitement à l’AFOR. La menace de perdre cet important financement, est réelle. D’où le fait pour Daniel Cheick BAMBA d’interpeller le corps préfectoral et les techniciens intervenant sur le projet, en mettant clairement chacun devant ses responsabilités.
Une intervention du Directeur Général de l’AFOR que Félicien Amani Ipou, Directeur Général de l’Administration du Territoire, a qualifié de manifeste, un discours d’orientation et d’appel au travail. Il a marqué la disponibilité du corps préfectoral à suivre le chronogramme d’exécution du projet, que l’AFOR aura arrêté. Les travaux de l’atelier en eux-mêmes, se sont ouverts par l’exposé de David Gbeuli Loué, Directeur Général Adjoint de l’AFOR. Après avoir fait la genèse du projet, il a présenté l’état des lieux département après département. Toute chose qui a permis dans les échanges qui s’en sont suivis, de passer en revue les nœuds de blocage pour y apporter des solutions. Les débats ont été francs et constructifs. Des efforts supplémentaires seront consentis pour que les 848 dossiers encore en souffrance, soient bouclés dans les deux mois qui séparent de l’échéance de septembre 2018.
Notons que cet atelier, qui s’achève ce jour à 17h, n’était ouvert qu’aux 105 membres du corps préfectoral (dont 25 Préfets et 80 Sous-Préfets) dont les régions et départements sont proches d’achever le circuit de délimitation des territoires des villages. Le PAFR, faut-il le préciser, est piloté par l’AFOR. Créée par le décret n° 2016-590 du 3 août 2016, l’AFOR est une agence d’exécution dotée d’un patrimoine et de moyens de gestion propres. Elle a pour mission, la mise en œuvre de la loi n°98-750 du 23 décembre 1998 relative au domaine foncier rural, telle que modifiée par les lois n°2004- 412 du 14 août 2004 et n°2013-655 du 13 septembre 2013, et tous les textes corrélés. L’objet de cette loi est de transformer les droits coutumiers en droit de propriété. Outre la Direction Générale, l’AFOR dispose d’un Conseil de Surveillance présidé par le Général de Corps d’Armées, Gervais Kouassi, ex-Commandant Supérieur de la Gendarmerie.
Atapointe
Aussi, urge-t-il notamment d’accélérer le processus de délimitation des territoires des villages pour atteindre l’objectif fixé par l’Union Européenne (UE), dans la mise en place du Programme d’Appui au Foncier Rural (PAFR). Dans le cadre de ce programme, pour cette année 2018, l’UE a promis mettre à la disposition de la Côte d’Ivoire, sous forme d’appui budgétaire, la somme de 6 milliards de FCFA à condition que 1000 villages soient totalement délimités. Les experts de l’UE devant se présenter en terre ivoirienne dans le mois de septembre prochain pour une évaluation. Malheureusement jusqu’à ce jour, sur les 1310 villages bouclés et bornés, seulement 452 dossiers sont sortis du circuit et en traitement à l’AFOR. La menace de perdre cet important financement, est réelle. D’où le fait pour Daniel Cheick BAMBA d’interpeller le corps préfectoral et les techniciens intervenant sur le projet, en mettant clairement chacun devant ses responsabilités.
Une intervention du Directeur Général de l’AFOR que Félicien Amani Ipou, Directeur Général de l’Administration du Territoire, a qualifié de manifeste, un discours d’orientation et d’appel au travail. Il a marqué la disponibilité du corps préfectoral à suivre le chronogramme d’exécution du projet, que l’AFOR aura arrêté. Les travaux de l’atelier en eux-mêmes, se sont ouverts par l’exposé de David Gbeuli Loué, Directeur Général Adjoint de l’AFOR. Après avoir fait la genèse du projet, il a présenté l’état des lieux département après département. Toute chose qui a permis dans les échanges qui s’en sont suivis, de passer en revue les nœuds de blocage pour y apporter des solutions. Les débats ont été francs et constructifs. Des efforts supplémentaires seront consentis pour que les 848 dossiers encore en souffrance, soient bouclés dans les deux mois qui séparent de l’échéance de septembre 2018.
Notons que cet atelier, qui s’achève ce jour à 17h, n’était ouvert qu’aux 105 membres du corps préfectoral (dont 25 Préfets et 80 Sous-Préfets) dont les régions et départements sont proches d’achever le circuit de délimitation des territoires des villages. Le PAFR, faut-il le préciser, est piloté par l’AFOR. Créée par le décret n° 2016-590 du 3 août 2016, l’AFOR est une agence d’exécution dotée d’un patrimoine et de moyens de gestion propres. Elle a pour mission, la mise en œuvre de la loi n°98-750 du 23 décembre 1998 relative au domaine foncier rural, telle que modifiée par les lois n°2004- 412 du 14 août 2004 et n°2013-655 du 13 septembre 2013, et tous les textes corrélés. L’objet de cette loi est de transformer les droits coutumiers en droit de propriété. Outre la Direction Générale, l’AFOR dispose d’un Conseil de Surveillance présidé par le Général de Corps d’Armées, Gervais Kouassi, ex-Commandant Supérieur de la Gendarmerie.
Atapointe