Oumé - L’Ong « Toute génération de femmes », en collaboration avec le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, avec l’appui technique et financier du système des Nations-Unies, a organisé, mardi, à Oumé, une conférence sur le thème, « Lutte contre les fistules obstétricales ».
Pour la présidente de l’Ong, Dr Gbalé Nicole, la fistule obstétricale étant une réalité à Oumé, son organisation a décidé de porter la sensibilisation auprès des populations, à travers cette conférence. « Cette maladie mérite d’être élevée au rang des grands problèmes de santé publique », a-t-elle indiqué.
Le conférencier, Dr Sanogo Djognon a estimé que, cette maladie, mettant en péril l’hygiène et l’existence de la femme, il était impérieux de faire en sorte qu’en Côte d’Ivoire, aucune femme ne meurt en couche.
Il a expliqué que la fistule obstétricale résulte d’une communication anormale entre la vessie et le vagin ou le rectum, provoqué par un travail trop prolongé au cours de l’accouchement.
Plus de 400 femmes sur mille meurent pendant l’accouchement du fait de cette maladie, a-t-il indiqué. Il a exhorté les mères qui en sont souffrent, à se rendre à l’Ong afin d'être prises en charge gratuitement.
Dr Sanogo Djognon a recommandé aux populations d’abandonner certaines pratiques socioculturelles, notamment, l’excision, les mariages et les grossesses précoces.
gak/fmo
Pour la présidente de l’Ong, Dr Gbalé Nicole, la fistule obstétricale étant une réalité à Oumé, son organisation a décidé de porter la sensibilisation auprès des populations, à travers cette conférence. « Cette maladie mérite d’être élevée au rang des grands problèmes de santé publique », a-t-elle indiqué.
Le conférencier, Dr Sanogo Djognon a estimé que, cette maladie, mettant en péril l’hygiène et l’existence de la femme, il était impérieux de faire en sorte qu’en Côte d’Ivoire, aucune femme ne meurt en couche.
Il a expliqué que la fistule obstétricale résulte d’une communication anormale entre la vessie et le vagin ou le rectum, provoqué par un travail trop prolongé au cours de l’accouchement.
Plus de 400 femmes sur mille meurent pendant l’accouchement du fait de cette maladie, a-t-il indiqué. Il a exhorté les mères qui en sont souffrent, à se rendre à l’Ong afin d'être prises en charge gratuitement.
Dr Sanogo Djognon a recommandé aux populations d’abandonner certaines pratiques socioculturelles, notamment, l’excision, les mariages et les grossesses précoces.
gak/fmo