Man, 10 juil (AIP) - La Côte d’Ivoire et ses partenaires mènent une synergie d’actions en vue d’éradiquer la fistule obstétricale, a-t-on relevé lundi à Man, lors de la célébration différée de la journée internationale de lutte contre ledit fléau.
En 2007, un projet de lutte contre la fistule obstétricale a été mis en œuvre avec le soutien financier et technique du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) de l’ouest montagneux. Les résultats encourageants ont permis d’élaborer un second en 2012, avec appui du même partenaire et également de l’Agence de coopération coréenne (KOICA).
« Ce projet a permis le renforcement des plateaux techniques des établissements sanitaires de prise en charge gratuite des fistules de huit districts sanitaires du pays, le renforcement des capacités des prestataires à la prévention et à la prise en charge des fistules, plus de 1942 femmes ont été opérées et guéries.
Parmi ces femmes, 313 ont été réinsérées à l’aide de fonds pour des activités génératrices de revenus », a souligné, en présence des autorités locales, la représentante de la ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Edith Koffi.
Cette journée a été célébrée autour du thème, « Ne laissons personne de côté, engageons-nous maintenant à éliminer la fistule obstétricale ». Les différents intervenants ont relevé que la fistule obstétricale constitue un réel problème de santé publique auquel l’on doit faire face.
Elle touche entre deux à trois millions de femmes dans le monde en fragilisant et accentuant la pauvreté chez ses victimes. En 2013, en Côte d’Ivoire, l’on a estimé les malades de fistule à 9424, avec une incidence de 250 nouveaux cas chaque année.
«J’engage les prestataires à continuer les efforts dans la lutte contre les fistules. Les populations doivent mettre fin aux facteurs favorisant comme le mariage précoce, l’excision, et surtout à ne plus stigmatiser les femmes atteintes de fistule mais à les soutenir. Quant aux femmes, elle doivent fréquenter les centres de santé », a ajouté Dr Koffi.
La fistule obstétricale est l’une des lésions les plus graves susceptibles de survenir lors d’un accouchement. Il s’agit d’une perforation entre l’organe génital féminin et la vessie ou le rectum, due à un arrêt prolongé du travail en l’absence de soins obstétricaux.
Elle provoque une fuite d’urine et/ou de matières fécales par l’organe génital, et entraîne à plus long terme des problèmes médicaux chroniques. L’excision et le viol peuvent également exposer les femmes à cette maladie dite de la honte, rappelle-t-on.
(AIP)
amak/fmo
En 2007, un projet de lutte contre la fistule obstétricale a été mis en œuvre avec le soutien financier et technique du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) de l’ouest montagneux. Les résultats encourageants ont permis d’élaborer un second en 2012, avec appui du même partenaire et également de l’Agence de coopération coréenne (KOICA).
« Ce projet a permis le renforcement des plateaux techniques des établissements sanitaires de prise en charge gratuite des fistules de huit districts sanitaires du pays, le renforcement des capacités des prestataires à la prévention et à la prise en charge des fistules, plus de 1942 femmes ont été opérées et guéries.
Parmi ces femmes, 313 ont été réinsérées à l’aide de fonds pour des activités génératrices de revenus », a souligné, en présence des autorités locales, la représentante de la ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Edith Koffi.
Cette journée a été célébrée autour du thème, « Ne laissons personne de côté, engageons-nous maintenant à éliminer la fistule obstétricale ». Les différents intervenants ont relevé que la fistule obstétricale constitue un réel problème de santé publique auquel l’on doit faire face.
Elle touche entre deux à trois millions de femmes dans le monde en fragilisant et accentuant la pauvreté chez ses victimes. En 2013, en Côte d’Ivoire, l’on a estimé les malades de fistule à 9424, avec une incidence de 250 nouveaux cas chaque année.
«J’engage les prestataires à continuer les efforts dans la lutte contre les fistules. Les populations doivent mettre fin aux facteurs favorisant comme le mariage précoce, l’excision, et surtout à ne plus stigmatiser les femmes atteintes de fistule mais à les soutenir. Quant aux femmes, elle doivent fréquenter les centres de santé », a ajouté Dr Koffi.
La fistule obstétricale est l’une des lésions les plus graves susceptibles de survenir lors d’un accouchement. Il s’agit d’une perforation entre l’organe génital féminin et la vessie ou le rectum, due à un arrêt prolongé du travail en l’absence de soins obstétricaux.
Elle provoque une fuite d’urine et/ou de matières fécales par l’organe génital, et entraîne à plus long terme des problèmes médicaux chroniques. L’excision et le viol peuvent également exposer les femmes à cette maladie dite de la honte, rappelle-t-on.
(AIP)
amak/fmo