Abidjan, 12 juil (AIP) - Le District Autonome d’Abidjan a assuré, jeudi, dans une note d’information envoyée à l’AIP, qu’un comité mixte composé du District et des représentants des populations, a été mis sur pied pour répondre de façon concertée aux différentes préoccupations des déguerpis dans le périmètre de l’abattoir de Port-Bouët.
Selon le District, le déguerpissement du lundi 2 juillet, dans cette zone dite à risques relevant du domaine public, répondait d’un souci de prévention et d’anticipation.
«Cette opération, qui a pour unique objectif de protéger les vies humaines et d’assainir le cadre de vie des riverains, s’est déroulée selon les règles et procédures en la matière. Il importe de signaler que l’opération n’a enregistré aucun incident majeur », a clarifié la note.
Sur ce site qui est la propriété exclusive du District Autonome d’Abidjan, étaient construites des habitations sous des pylônes à haute tension, sur des ouvrages d’assainissement et de drainage tels que les canalisations des eaux usées provenant de la salle d’abattage et les conduits des eaux pluviales exposant de fait, les occupants à de réels dangers notamment d’épidémies, d’inondations et d’incendies.
De plus, à en croire le District d’Abidjan, des menaces d’intoxication alimentaire planaient sur la population abidjanaise, eu égard à la remontée des eaux usées, issues de la salle d’abattage de l’abattoir.
Pour arriver à l’opération de déguerpissement, le District dit avoir initié une vaste campagne de sensibilisation auprès des populations concernées. Après de cette étape, des mises en demeure leur ont été adressées.
La première date du 24 avril 2017, la seconde du 2 mai 2017 et la dernière du 15 mai 2018. Et de commun accord, la période des vacances scolaires 2018 a été arrêtée pour libérer les sites.
Institution à vocation sociale et humaine, le District d’Abidjan s’est engagé à aider les foyers concernés à quitter ces lieux, en toute quiétude, en les exemptant depuis le 24 avril 2017, date de l’émission de la première mise en demeure, des taxes liées à l’occupation de ce site.
L’Etat-Major général des armées, le Commandement supérieur de la gendarmerie, la Direction générale de la police nationale et la Compagnie ivoirienne d’électricité ont été sollicités pour veiller à la parfaite conduite de cette opération, placée sous la supervision d’un cabinet d’huissier de justice. Il importe de signaler que l’opération n’a enregistré aucun incident majeur.
Mercredi, en Conseil des ministres, le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly réagissant face à cette situation a soutenu qu’un plan de relocalisation devrait être mis en place dans des sites aménagés, conformément aux dispositions prises par le Gouvernement avec les communes concernées.
(AIP)
bsp/fmo
Selon le District, le déguerpissement du lundi 2 juillet, dans cette zone dite à risques relevant du domaine public, répondait d’un souci de prévention et d’anticipation.
«Cette opération, qui a pour unique objectif de protéger les vies humaines et d’assainir le cadre de vie des riverains, s’est déroulée selon les règles et procédures en la matière. Il importe de signaler que l’opération n’a enregistré aucun incident majeur », a clarifié la note.
Sur ce site qui est la propriété exclusive du District Autonome d’Abidjan, étaient construites des habitations sous des pylônes à haute tension, sur des ouvrages d’assainissement et de drainage tels que les canalisations des eaux usées provenant de la salle d’abattage et les conduits des eaux pluviales exposant de fait, les occupants à de réels dangers notamment d’épidémies, d’inondations et d’incendies.
De plus, à en croire le District d’Abidjan, des menaces d’intoxication alimentaire planaient sur la population abidjanaise, eu égard à la remontée des eaux usées, issues de la salle d’abattage de l’abattoir.
Pour arriver à l’opération de déguerpissement, le District dit avoir initié une vaste campagne de sensibilisation auprès des populations concernées. Après de cette étape, des mises en demeure leur ont été adressées.
La première date du 24 avril 2017, la seconde du 2 mai 2017 et la dernière du 15 mai 2018. Et de commun accord, la période des vacances scolaires 2018 a été arrêtée pour libérer les sites.
Institution à vocation sociale et humaine, le District d’Abidjan s’est engagé à aider les foyers concernés à quitter ces lieux, en toute quiétude, en les exemptant depuis le 24 avril 2017, date de l’émission de la première mise en demeure, des taxes liées à l’occupation de ce site.
L’Etat-Major général des armées, le Commandement supérieur de la gendarmerie, la Direction générale de la police nationale et la Compagnie ivoirienne d’électricité ont été sollicités pour veiller à la parfaite conduite de cette opération, placée sous la supervision d’un cabinet d’huissier de justice. Il importe de signaler que l’opération n’a enregistré aucun incident majeur.
Mercredi, en Conseil des ministres, le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly réagissant face à cette situation a soutenu qu’un plan de relocalisation devrait être mis en place dans des sites aménagés, conformément aux dispositions prises par le Gouvernement avec les communes concernées.
(AIP)
bsp/fmo