Au cours d’une conférence de presse qu’ils ont animée ce mardi 11 février, à la Maison du parti du PDCI-RDA, des élus locaux de la localité de Méagui, ont invité le Gouvernement à réagir, à voler au secours des populations du village de Djigbagui. Selon eux, Djigbagui a été entièrement détruit par ‘’des agents des Eaux et Forêts soutenus par des militaires armés à l’arme lourde’’.
Aux dires des conférenciers, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2019, Djigbagui, village de 10 800 habitants à 80 KM de la voie principale, aurait été détruit par une force mixte. « La localité a été rasée avec école primaire et dispensaire détruits, les instituteurs chassés, des édifices religieux détruits, des magasins de stockage de cacao ont été pillés", ont-ils révélé.
"La population ayant fui dans les plantations, 2632 enfants dorment sous les cacaoyers avec leurs parents », a précisé le Député de Méagui, Nétro Tagbo René. Il ajoute : "cette situation alarmante que vit la population de Djigbagui devient plus grave dans ce temps de pluie dans cette zone forestière réputée pour sa forte pluviométrie".
Face à cette "catastrophe humanitaire" qui a commencé par la destruction des infrastructures scolaires et sanitaires, Salé Poli, député de la CEDEAO et de Méagui, a lancé un appel au gouvernement à prendre des "mesures urgentes" pour remédier à la situation. Il a en outre invité la Croix Rouge à "venir protéger" les populations des maladies ou épidémies.
« Hier (ndr: lundi) les enfants ont dormi sous une grosse pluie en bas des cacaoyers », s’est-il indigné.
Selon le chef de Terre, Bogui Francis, les faits qui remontent à novembre 2019 sont liés à un litige entre les autochtones et des orpailleurs. Cette situation va se terminer devant le procureur qui, lorsqu’il s’est aperçu qu’il s’agissait de l’orpaillage clandestin, a condamné les auteurs à deux ans d’emprisonnement.
«La population du village de Djigbagui surnommé Bandit Kro ou encore Pascal Kro, a toutefois été surprise dans la nuit du 15 au 16 décembre 2019 par une descente des agents des Eaux et Forêts avec des militaires munis d’armes lourdes et de machines de destruction comme pour casser les maisons et causer d’énormes dégats matériels. Des personnes ont été brutalisées et des magasins de stockage de matières premières pillés. Ce n’est que le 17 décembre que ces militaires et ces agents des Eaux et Forêts se sont retirés des lieux », a-t-il relaté.
JOB
Aux dires des conférenciers, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2019, Djigbagui, village de 10 800 habitants à 80 KM de la voie principale, aurait été détruit par une force mixte. « La localité a été rasée avec école primaire et dispensaire détruits, les instituteurs chassés, des édifices religieux détruits, des magasins de stockage de cacao ont été pillés", ont-ils révélé.
"La population ayant fui dans les plantations, 2632 enfants dorment sous les cacaoyers avec leurs parents », a précisé le Député de Méagui, Nétro Tagbo René. Il ajoute : "cette situation alarmante que vit la population de Djigbagui devient plus grave dans ce temps de pluie dans cette zone forestière réputée pour sa forte pluviométrie".
Face à cette "catastrophe humanitaire" qui a commencé par la destruction des infrastructures scolaires et sanitaires, Salé Poli, député de la CEDEAO et de Méagui, a lancé un appel au gouvernement à prendre des "mesures urgentes" pour remédier à la situation. Il a en outre invité la Croix Rouge à "venir protéger" les populations des maladies ou épidémies.
« Hier (ndr: lundi) les enfants ont dormi sous une grosse pluie en bas des cacaoyers », s’est-il indigné.
Selon le chef de Terre, Bogui Francis, les faits qui remontent à novembre 2019 sont liés à un litige entre les autochtones et des orpailleurs. Cette situation va se terminer devant le procureur qui, lorsqu’il s’est aperçu qu’il s’agissait de l’orpaillage clandestin, a condamné les auteurs à deux ans d’emprisonnement.
«La population du village de Djigbagui surnommé Bandit Kro ou encore Pascal Kro, a toutefois été surprise dans la nuit du 15 au 16 décembre 2019 par une descente des agents des Eaux et Forêts avec des militaires munis d’armes lourdes et de machines de destruction comme pour casser les maisons et causer d’énormes dégats matériels. Des personnes ont été brutalisées et des magasins de stockage de matières premières pillés. Ce n’est que le 17 décembre que ces militaires et ces agents des Eaux et Forêts se sont retirés des lieux », a-t-il relaté.
JOB