Man - Des habitants du village de Kassiapleu ont manifesté lundi pour réclamer des arriérés d’indemnisation pour le site de l’université de Man (Ouest, région du Tonkpi), située à sept kilomètres de la ville.
De source policière, tôt le matin, des jeunes de ce village dont l’âge varie entre 16 et 30 ans ont barricadé la voie qui mène à l’université de Man et au département de Danané. Déployés sur les lieux pour rétablir le calme, les éléments des forces de l’ordre se sont heurtés à une résistance traduite par des jets de pierres.
A l’aide des tirs de gaz lacrymogène, l’armée a réussi à repousser les manifestants et à ramener l'ordre à Kassiapleu. L’on déplore néanmoins trois blessés dont une jeune dame et un étudiant évacués au Centre hospitalier régional de Man, pour une prise en charge.
« Dans un premier accord obtenu avec l’État, il a été question de nous payer à 200 francs le mètre carré. Mais nous avons compris par la suite que nous n’avons pas été indemnisés comme il se doit. Après de nouvelles négociations, l’État a accepté de nous payer 600 francs. Après avoir reçu 200 francs, il reste à nous devoir la somme de 400 francs et c’est ce que nous réclamons depuis quatre ans », a affirmé le porte-parole des propriétaires terriens, Droh Anatole, qui soutient que les populations de Kassiapleu ont été mal indemnisées.
Informés, le préfet de région, préfet du département de Man, Soro Kayaha Jérôme, ainsi que le chef traditionnel Gue Pascal, ont déploré ces actes.
« Le village de Kassiapleu a déjà perçu la somme de 128 millions de francs CFA au titre des purges du droit coutumier. Pour ce qui est des indemnités, nous avons déjà traité tous les dossiers et transmis à notre hiérarchie qui doit prendre les décisions qui conviennent. Les populations doivent donc patienter et attendre la suite que l’État a réservée. Les troubles à l’ordre public dont elles se rendent coupables ne sont pas une solution », a expliqué l’administrateur civil. Il a également fait une mise en garde contre ceux qui veulent semer le désordre dans la région.
(AIP)
amak/cmas
De source policière, tôt le matin, des jeunes de ce village dont l’âge varie entre 16 et 30 ans ont barricadé la voie qui mène à l’université de Man et au département de Danané. Déployés sur les lieux pour rétablir le calme, les éléments des forces de l’ordre se sont heurtés à une résistance traduite par des jets de pierres.
A l’aide des tirs de gaz lacrymogène, l’armée a réussi à repousser les manifestants et à ramener l'ordre à Kassiapleu. L’on déplore néanmoins trois blessés dont une jeune dame et un étudiant évacués au Centre hospitalier régional de Man, pour une prise en charge.
« Dans un premier accord obtenu avec l’État, il a été question de nous payer à 200 francs le mètre carré. Mais nous avons compris par la suite que nous n’avons pas été indemnisés comme il se doit. Après de nouvelles négociations, l’État a accepté de nous payer 600 francs. Après avoir reçu 200 francs, il reste à nous devoir la somme de 400 francs et c’est ce que nous réclamons depuis quatre ans », a affirmé le porte-parole des propriétaires terriens, Droh Anatole, qui soutient que les populations de Kassiapleu ont été mal indemnisées.
Informés, le préfet de région, préfet du département de Man, Soro Kayaha Jérôme, ainsi que le chef traditionnel Gue Pascal, ont déploré ces actes.
« Le village de Kassiapleu a déjà perçu la somme de 128 millions de francs CFA au titre des purges du droit coutumier. Pour ce qui est des indemnités, nous avons déjà traité tous les dossiers et transmis à notre hiérarchie qui doit prendre les décisions qui conviennent. Les populations doivent donc patienter et attendre la suite que l’État a réservée. Les troubles à l’ordre public dont elles se rendent coupables ne sont pas une solution », a expliqué l’administrateur civil. Il a également fait une mise en garde contre ceux qui veulent semer le désordre dans la région.
(AIP)
amak/cmas