APA - Le gouvernement ivoirien « continuera à consolider sa coopération avec la Cour pénale internationale (CPI)», a affirmé mardi à Abidjan, Bernard Kouassi, Directeur de cabinet du Garde des sceaux, ministre de la justice et des droits de l’homme.
M. Kouassi rapportait le message du gouvernement ivoirien lors d’une cérémonie de célébration officielle du 20ème anniversaire du statut de Rome (traité fondateur de la Cour pénale internationale) organisée par la représentation locale de la cette juridiction internationale en Côte d’Ivoire autour du thème, «Bâtir un monde plus juste».
« La Côte d’Ivoire continuera à consolider sa coopération avec la Cour pénale internationale », a déclaré le représentant du ministre Sansan Kambilé, assurant les représentants locaux de la CPI de la disponibilité du ministère de la justice « à vous soutenir dans votre mission en Côte d’Ivoire ».
Poursuivant, M. Kouassi a soutenu que « cette juridiction fait l’objet de beaucoup de critiques, mais son importance n’est plus à démontrer ».
Avant lui, Nouhoum Sangaré, le chef du bureau de la CPI en Côte d’Ivoire a passé en revue le bilan de cette institution judiciaire internationale indiquant avec insistance que « la CPI ne se concentre pas sur un continent. Elle ne vise pas uniquement l’Afrique ».
Selon lui, les vingt années passées « montrent que la justice internationale fonctionne ». Pour sa part, Ali Ouattara, président du Conseil d’administration de la Coalition ivoirienne pour la CPI, par ailleurs, représentant en Côte d’Ivoire de la coalition mondiale pour la CPI, a fait remarquer que vingt ans après l’adoption du statut de Rome, « certes, il y a beaucoup d’acquis, mais des problématiques existent et il y’a des défis à relever ».
C’est pourquoi, il a fait des suggestions à la CPI en vue de relever ces défis. « Il est important pour la Cour de mettre en place une bonne stratégie de sensibilisation et revoir sa stratégie d’enquête », a entre autres proposé M. Ouattara.
Trois communications ont été prononcées lors de cette célébration dont celle de la vice-présidente de l’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire, l’avocate Assa-Akoh sur la problématique des violences sexuelles dans le cadre de l’application de la justice pénale internationale.
Selon elle, les troupes armées, qui se sont rendues coupables de violences sexuelles pendant la crise postélectorale ivoirienne de 2011, n’ont jusque-là pu être identifiées. « Ces faits n’ont pas été sanctionnés au niveau interne », a regretté Mme Assa-Akoh, ajoutant que ces violences sexuelles commises lors de la crise postélectorale ivoirienne « peuvent être toujours prises en compte et portées devant la CPI en application du statut de Rome ».
Le statut de Rome adopté le 17 juillet 1998, est le traité international fondateur de la CPI. Il est rentré en vigueur le 1er juillet 2002. Quelque 123 pays dont la Côte d’Ivoire sont Etats-parties au statut de Rome.
LB/ls/APA
M. Kouassi rapportait le message du gouvernement ivoirien lors d’une cérémonie de célébration officielle du 20ème anniversaire du statut de Rome (traité fondateur de la Cour pénale internationale) organisée par la représentation locale de la cette juridiction internationale en Côte d’Ivoire autour du thème, «Bâtir un monde plus juste».
« La Côte d’Ivoire continuera à consolider sa coopération avec la Cour pénale internationale », a déclaré le représentant du ministre Sansan Kambilé, assurant les représentants locaux de la CPI de la disponibilité du ministère de la justice « à vous soutenir dans votre mission en Côte d’Ivoire ».
Poursuivant, M. Kouassi a soutenu que « cette juridiction fait l’objet de beaucoup de critiques, mais son importance n’est plus à démontrer ».
Avant lui, Nouhoum Sangaré, le chef du bureau de la CPI en Côte d’Ivoire a passé en revue le bilan de cette institution judiciaire internationale indiquant avec insistance que « la CPI ne se concentre pas sur un continent. Elle ne vise pas uniquement l’Afrique ».
Selon lui, les vingt années passées « montrent que la justice internationale fonctionne ». Pour sa part, Ali Ouattara, président du Conseil d’administration de la Coalition ivoirienne pour la CPI, par ailleurs, représentant en Côte d’Ivoire de la coalition mondiale pour la CPI, a fait remarquer que vingt ans après l’adoption du statut de Rome, « certes, il y a beaucoup d’acquis, mais des problématiques existent et il y’a des défis à relever ».
C’est pourquoi, il a fait des suggestions à la CPI en vue de relever ces défis. « Il est important pour la Cour de mettre en place une bonne stratégie de sensibilisation et revoir sa stratégie d’enquête », a entre autres proposé M. Ouattara.
Trois communications ont été prononcées lors de cette célébration dont celle de la vice-présidente de l’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire, l’avocate Assa-Akoh sur la problématique des violences sexuelles dans le cadre de l’application de la justice pénale internationale.
Selon elle, les troupes armées, qui se sont rendues coupables de violences sexuelles pendant la crise postélectorale ivoirienne de 2011, n’ont jusque-là pu être identifiées. « Ces faits n’ont pas été sanctionnés au niveau interne », a regretté Mme Assa-Akoh, ajoutant que ces violences sexuelles commises lors de la crise postélectorale ivoirienne « peuvent être toujours prises en compte et portées devant la CPI en application du statut de Rome ».
Le statut de Rome adopté le 17 juillet 1998, est le traité international fondateur de la CPI. Il est rentré en vigueur le 1er juillet 2002. Quelque 123 pays dont la Côte d’Ivoire sont Etats-parties au statut de Rome.
LB/ls/APA