Niakara- Lors des échanges, mardi, avec la délégation du comité ad-hoc de la future interprofession de la filière mangue, des producteurs de Niakara (région du Hambol) ont émis des préoccupations quant à une pathologie arboricole dite la maladie des taches noires ou "le cancer" du manguier, a relevé l'AIP sur place.
Selon des producteurs de mangue du département de Niakara, au nombre desquels Pascal Touré, un producteur venu de Ouéréguékaha, la maladie bactérienne, dite la maladie des taches noires du manguier ou le cancer du manguier, s'attaque aussi bien aux feuilles et aux rameaux du manguier qu'aux fruits et à l'arbre.
Cette pathologie arboricole, de l'avis de ces producteurs , limite la production, assèche le manguier et se propage dans le verger, d'où la dénomination "le cancer" du manguier.
Réagissant à cette inquiétude, le président du comité ad-hoc de la future interprofession de la filière mangue, El Hadj Mamadou Coulibaly, a exhorté les arboriculteurs à l'union en vue d'une solution durable "à ce problème commun".
"La connaissance de la bactérie et sa biologie, la maîtrise de l'épidémiologie de cette maladie en vue d'une solution durable de lutte commune, relèvent du ministère de l'Agriculture et de ses structures spécialisées de recherche", a soutenu M. Coulibaly, plaidant pour la mise en place de l'interprofession de la filière mangue à l'effet d'indexer ce genre de problématique.
En effet, certains producteurs soutiennent que le cancer du manguier est dû à l'importation des pépinières depuis des pays voisins, par contre, d'autres la lient aux effets pervers du réchauffement climatique.
jbm/fmo
Selon des producteurs de mangue du département de Niakara, au nombre desquels Pascal Touré, un producteur venu de Ouéréguékaha, la maladie bactérienne, dite la maladie des taches noires du manguier ou le cancer du manguier, s'attaque aussi bien aux feuilles et aux rameaux du manguier qu'aux fruits et à l'arbre.
Cette pathologie arboricole, de l'avis de ces producteurs , limite la production, assèche le manguier et se propage dans le verger, d'où la dénomination "le cancer" du manguier.
Réagissant à cette inquiétude, le président du comité ad-hoc de la future interprofession de la filière mangue, El Hadj Mamadou Coulibaly, a exhorté les arboriculteurs à l'union en vue d'une solution durable "à ce problème commun".
"La connaissance de la bactérie et sa biologie, la maîtrise de l'épidémiologie de cette maladie en vue d'une solution durable de lutte commune, relèvent du ministère de l'Agriculture et de ses structures spécialisées de recherche", a soutenu M. Coulibaly, plaidant pour la mise en place de l'interprofession de la filière mangue à l'effet d'indexer ce genre de problématique.
En effet, certains producteurs soutiennent que le cancer du manguier est dû à l'importation des pépinières depuis des pays voisins, par contre, d'autres la lient aux effets pervers du réchauffement climatique.
jbm/fmo