Les relations entre la Côte d’Ivoire, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et l’Union Européenne sont au beau fixe. Ainsi, grâce au Projet d’Appui au Renforcement du Dialogue Socio-Sécuritaire (PARDS) financé par l’UE et mis en œuvre par le PNUD, les villes de Botro et de Bouaflé ont désormais leurs commissariats.
L’Union Européenne a remis au Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Sidiki Diakité en présence du représentant Résident du PNUD, les clés des nouveaux commissariats les vendredi 20 et samedi 21 juillet 2018.
Le PARDS est financé par l’Union Européenne à hauteur de 3,6 milliards de FCFA (5.500.000 euros) et mis en œuvre par le PNUD, en partenariat avec la Direction Générale de la Police Nationale et du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité de Côte d’Ivoire.
Le ministre Diakité a rendu hommage aux forces de l’ordre qui ont permis une baisse du niveau de criminalité par leur abnégation au travail et leur dévouement au service des populations, les invitant à se rapprocher davantage d’elles. Il a également salué un projet symbolique qui montre la bonne relation que le pays entretien avec les organisations internationales.
« Un vaste programme d’équipement et de réhabilitation a été mis en œuvre par l’Union Européenne, nous ne pourrons pas oublier cela.Trois commissariats entièrement construits dont celui de Botro que nous inaugurons aujourd’hui. Pour l’équipement de nos différents commissariats,le gouvernement est à pied d’œuvre pour satisfaire nos hommes (…) À vous la population, veillez sur nos hommes car la police fera efficacement son travail si celle-ci a votre soutien » a-t-il invité
« La dynamique du projet d’appui PARGS donné un nouveau à la police (…) Il a amélioré l’environnement sécuritaire en Côte d’Ivoire dont l’indice de sécurité est passé de 3.8 en 2012 à 1.1 en 2018 » s’est réjouit Luc Gnonlonfoun, Directeur pays adjoint du PNUD.
En plus des actions d’équipement, il a rappelé que le financement octroyé a permis la construction de bureaux d’accueil des victimes de violences basées sur le genre et des personnes vulnérables au sein des 20 commissariats réhabilités dans le cadre du projet.
Pour Philippe Willaert, Chef de la section politique de l’UE en Côte d’Ivoire, en plus d’être un projet d’équipement, le PARGS est aussi un cadre permanent de dialogue entre les populations et la police
« L’initiative a contribué à la formation d’un pool de 180 formateurs au sein de la Police afin d’opérationnaliser la stratégie de formation continue de la Police Nationale. Le projet a mené des activités de dialogue socio-sécuritaire, la prise en charge des victimes de violences basées sur le genre, la promotion de lutte contre le racket, etc… » a-t-il expliqué.
Dans le cadre de ce projet, qui vise à restaurer, instituer et pérenniser le dialogue socio-sécuritaire pour une paix durable en Côte d’Ivoire, l’opérationnalité de l’ensemble des Préfectures, Districts, et 20 commissariats de police, a été renforcé. Plusieurs infrastructures ont été entièrement réhabilités ou construits.
L’inauguration des commissariats de Bouaflé et de Botro porte à 3 le nombre total de commissariats de police entièrement construits par le projet en plus du commissariat d’Adiaké dont la cérémonie de remise officielle a eu lieu le 28 mars dernier.
En plus des actions d’équipement, le financement a permis la construction de bureaux d’accueil des victimes de violences basées sur le genre et des personnes vulnérables au sein des 20 commissariats réhabilités dans le cadre du projet.
Ce projet fait suite à un projet pilote d’appui à la réconciliation entre la population et la police financé par l’UE et mis en œuvre par le PNUD en 2013, qui a permis de réhabiliter 7 commissariats et un district de police (Marcory) à Abidjan ainsi quederétablir le dialogue socio-sécuritaire entre les communautés et la police des quartiers ciblés.
Grâce à cet appui, les délais d’intervention et de traitement des dossiers ont été significativement réduits et une baisse du nombre des attaques et vols dans les quartiers ciblés a été constatée.
P. R
L’Union Européenne a remis au Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Sidiki Diakité en présence du représentant Résident du PNUD, les clés des nouveaux commissariats les vendredi 20 et samedi 21 juillet 2018.
Le PARDS est financé par l’Union Européenne à hauteur de 3,6 milliards de FCFA (5.500.000 euros) et mis en œuvre par le PNUD, en partenariat avec la Direction Générale de la Police Nationale et du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité de Côte d’Ivoire.
Le ministre Diakité a rendu hommage aux forces de l’ordre qui ont permis une baisse du niveau de criminalité par leur abnégation au travail et leur dévouement au service des populations, les invitant à se rapprocher davantage d’elles. Il a également salué un projet symbolique qui montre la bonne relation que le pays entretien avec les organisations internationales.
« Un vaste programme d’équipement et de réhabilitation a été mis en œuvre par l’Union Européenne, nous ne pourrons pas oublier cela.Trois commissariats entièrement construits dont celui de Botro que nous inaugurons aujourd’hui. Pour l’équipement de nos différents commissariats,le gouvernement est à pied d’œuvre pour satisfaire nos hommes (…) À vous la population, veillez sur nos hommes car la police fera efficacement son travail si celle-ci a votre soutien » a-t-il invité
« La dynamique du projet d’appui PARGS donné un nouveau à la police (…) Il a amélioré l’environnement sécuritaire en Côte d’Ivoire dont l’indice de sécurité est passé de 3.8 en 2012 à 1.1 en 2018 » s’est réjouit Luc Gnonlonfoun, Directeur pays adjoint du PNUD.
En plus des actions d’équipement, il a rappelé que le financement octroyé a permis la construction de bureaux d’accueil des victimes de violences basées sur le genre et des personnes vulnérables au sein des 20 commissariats réhabilités dans le cadre du projet.
Pour Philippe Willaert, Chef de la section politique de l’UE en Côte d’Ivoire, en plus d’être un projet d’équipement, le PARGS est aussi un cadre permanent de dialogue entre les populations et la police
« L’initiative a contribué à la formation d’un pool de 180 formateurs au sein de la Police afin d’opérationnaliser la stratégie de formation continue de la Police Nationale. Le projet a mené des activités de dialogue socio-sécuritaire, la prise en charge des victimes de violences basées sur le genre, la promotion de lutte contre le racket, etc… » a-t-il expliqué.
Dans le cadre de ce projet, qui vise à restaurer, instituer et pérenniser le dialogue socio-sécuritaire pour une paix durable en Côte d’Ivoire, l’opérationnalité de l’ensemble des Préfectures, Districts, et 20 commissariats de police, a été renforcé. Plusieurs infrastructures ont été entièrement réhabilités ou construits.
L’inauguration des commissariats de Bouaflé et de Botro porte à 3 le nombre total de commissariats de police entièrement construits par le projet en plus du commissariat d’Adiaké dont la cérémonie de remise officielle a eu lieu le 28 mars dernier.
En plus des actions d’équipement, le financement a permis la construction de bureaux d’accueil des victimes de violences basées sur le genre et des personnes vulnérables au sein des 20 commissariats réhabilités dans le cadre du projet.
Ce projet fait suite à un projet pilote d’appui à la réconciliation entre la population et la police financé par l’UE et mis en œuvre par le PNUD en 2013, qui a permis de réhabiliter 7 commissariats et un district de police (Marcory) à Abidjan ainsi quederétablir le dialogue socio-sécuritaire entre les communautés et la police des quartiers ciblés.
Grâce à cet appui, les délais d’intervention et de traitement des dossiers ont été significativement réduits et une baisse du nombre des attaques et vols dans les quartiers ciblés a été constatée.
P. R