Abidjan - L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) française révèle que plusieurs substances chimiques ont été découvertes dans des protections intimes féminines comme les tampons hygiéniques.
"On peut retrouver des pesticides tel que le glyphosate ou encore des pesticides interdits aujourd'hui dans l'Union européenne comme le lindane", explique le professeur Gérard Lafargue qui a piloté l'étude publiée jeudi.
D’après lui, cela est lié à la matière première elle-même, par exemple le coton qui a pu être traité et aussi d'autres substances qui se forment dans le processus de fabrication de ces protections intimes. "Des procédés de blanchiment qui peuvent parfois utiliser des agents chlorés", précise-t-il.
D’après l’étude, il n’y a toutefois pas de risque sanitaire à long terme. L'ANSES certifie que ces substances chimiques ne sont pas responsables du syndrome du choc toxique, car leurs taux sont inférieurs au seuil autorisé.
Néanmoins, l'Agence recommande aux fabricants de changer les procédés de fabrication et d'améliorer la qualité des matières premières, "afin de limiter dans ces protections intimes, la présence de substances chimiques qui pourraient être dangereuses, comme des perturbateurs endocriniens, des allergènes cutanés voire des substances cancérogènes."
Le syndrome du choc toxique est une infection provoquée par l'utilisation prolongée de tampons qui peut - dans le pire des cas - entraîner la mort. D'après l'Agence, ces chocs sont dus à une mauvaise utilisation des protections intimes tel que des tampons trop absorbants, pas assez régulièrement changés ou encore une hygiène parfois douteuse. L'ANSES recommande donc aux fabricants de mieux informer les utilisatrices.
(AIP)
cmas
"On peut retrouver des pesticides tel que le glyphosate ou encore des pesticides interdits aujourd'hui dans l'Union européenne comme le lindane", explique le professeur Gérard Lafargue qui a piloté l'étude publiée jeudi.
D’après lui, cela est lié à la matière première elle-même, par exemple le coton qui a pu être traité et aussi d'autres substances qui se forment dans le processus de fabrication de ces protections intimes. "Des procédés de blanchiment qui peuvent parfois utiliser des agents chlorés", précise-t-il.
D’après l’étude, il n’y a toutefois pas de risque sanitaire à long terme. L'ANSES certifie que ces substances chimiques ne sont pas responsables du syndrome du choc toxique, car leurs taux sont inférieurs au seuil autorisé.
Néanmoins, l'Agence recommande aux fabricants de changer les procédés de fabrication et d'améliorer la qualité des matières premières, "afin de limiter dans ces protections intimes, la présence de substances chimiques qui pourraient être dangereuses, comme des perturbateurs endocriniens, des allergènes cutanés voire des substances cancérogènes."
Le syndrome du choc toxique est une infection provoquée par l'utilisation prolongée de tampons qui peut - dans le pire des cas - entraîner la mort. D'après l'Agence, ces chocs sont dus à une mauvaise utilisation des protections intimes tel que des tampons trop absorbants, pas assez régulièrement changés ou encore une hygiène parfois douteuse. L'ANSES recommande donc aux fabricants de mieux informer les utilisatrices.
(AIP)
cmas