Abidjan, 1er août (AIP)- Une opération de cartographie des personnes apatrides et à risque d’apatridie a été officiellement lancée, mercredi, à l’Ecole nationale de la statistique et de l’économie appliquée (ENSEA) par l’agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR).
Selon le représentant pays de UNHCR, Mohamed Askia Touré, cette initiative est née de la volonté des autorités ivoiriennes de disposer de données quantitatives et qualitatives fiables sur les populations apatrides et celles à risque d’apatridie en Côte d’Ivoire.
Elle vise à déterminer les caractéristiques socio-démographiques, culturelles et économiques de cette frange "défavorisée" de la population, estimer leur nombre afin de mieux cibler les activités permettant de résoudre leurs problèmes de nationalité, a ajouté M. Touré.
Selon lui, cette opération d’envergure nationale, dont les résultats seront disponibles en fin d’année 2018, est une première en Afrique. Elle démarre ce jour par une formation pratique des enquêteurs conduite par l’Institut national de la statistique (INS).
Cette étude s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’objectif stratégique du plan d’action de Banjul (Gambie) élaboré par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour l’éradication de l’apatridie entre 2017-2024.
L’Assemblée générale des Nations Unies, à travers sa résolution 3274 du 10 décembre 1974, a donné mandat au Haut-commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR), de se saisir de la problématique de la lutte contre l’apatridie et d’œuvrer de concert avec les Etats à l’éradication de ce fléau.
Sur cette base, l'UNHCR, en collaboration avec les Etats, a lancé sur la période de 2014-2024, une campagne mondiale d’éradication de l’apatridie dénommée « Ibelong » (j’appartiens en français) en vue de d’identifier des personnes apatrides et à risque d’apatridie, de prévenir des causes de l’apatridie, réduire des situations d’apatridie existantes, et protéger des personnes apatrides et à risque d’apatridie.
(AIP)
bsb/fmo
Selon le représentant pays de UNHCR, Mohamed Askia Touré, cette initiative est née de la volonté des autorités ivoiriennes de disposer de données quantitatives et qualitatives fiables sur les populations apatrides et celles à risque d’apatridie en Côte d’Ivoire.
Elle vise à déterminer les caractéristiques socio-démographiques, culturelles et économiques de cette frange "défavorisée" de la population, estimer leur nombre afin de mieux cibler les activités permettant de résoudre leurs problèmes de nationalité, a ajouté M. Touré.
Selon lui, cette opération d’envergure nationale, dont les résultats seront disponibles en fin d’année 2018, est une première en Afrique. Elle démarre ce jour par une formation pratique des enquêteurs conduite par l’Institut national de la statistique (INS).
Cette étude s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’objectif stratégique du plan d’action de Banjul (Gambie) élaboré par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour l’éradication de l’apatridie entre 2017-2024.
L’Assemblée générale des Nations Unies, à travers sa résolution 3274 du 10 décembre 1974, a donné mandat au Haut-commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR), de se saisir de la problématique de la lutte contre l’apatridie et d’œuvrer de concert avec les Etats à l’éradication de ce fléau.
Sur cette base, l'UNHCR, en collaboration avec les Etats, a lancé sur la période de 2014-2024, une campagne mondiale d’éradication de l’apatridie dénommée « Ibelong » (j’appartiens en français) en vue de d’identifier des personnes apatrides et à risque d’apatridie, de prévenir des causes de l’apatridie, réduire des situations d’apatridie existantes, et protéger des personnes apatrides et à risque d’apatridie.
(AIP)
bsb/fmo