Abidjan– La quasi majorité des Ivoiriens a salué l’amnistie de la Nation accordée par le président de la République à 800 détenus dont l’ex-Première dame Simone gbagbo dans diverses affaires liées à la crise post-électorale de 2010 même si certains marquent quelques réserves.
Selon son avocat, Me Rodrigue Dadjé, « la dame de fer » du FPI, Simone Ehivet Gbagbo, s’est dite ravie lorsqu’il lui a porté l’information dans sa cellule d’incarcération. « Je me réjouis de cette bonne nouvelle, je suis venu l’annoncer en personne actuellement à Mme Gbagbo. Elle est ravie surtout après sept ans de détention », a-t-il confié dès la fin de la déclaration du Président Alassane Ouattara, lundi soir, à la veille de la Fête nationale.
Principal allié d'Alassane Ouattara, l’ancien président Konan Bédié a salué, dans un communiqué, « la libération des prisonniers politiques de la crise post-électorale de novembre 2010 ». Il a remercié la communauté internationale et tous les acteurs qui ont œuvré, « dans le secret », pour faciliter la prise de cette décision qui contribuera à une décrispation de la vie politique dans le pays. Il souhaite que l’ordonnance d’Amnistie se transforme « rapidement en une Loi d’amnistie pour rendre plus inclusif cet acte de réconciliation ».
Pour le président du Parti ivoirien des travailleurs (PIT), Joseph Séka Séka, cette mesure traduit la volonté du chef de l'Etat de renforcer la cohésion sociale et la paix en Côte d’Ivoire par le pardon et le dialogue entre tous les Ivoiriens.
Dans le parti présidentiel, Rassemblement des républicains (RDR), la ministre Mariatou Koné a relevé que le président de la République vient de démontrer une fois de plus qu’il est un homme de paix. "Il réaffirme à travers cette action de haute portée, son attachement à l’unité nationale et son engagement à promouvoir les valeurs de paix, de fraternité, de tolérance et de solidarité afin de conduire la Côte d’ivoire à l’émergence."
Les réactions sur les réseaux sociaux reflètent généralement ces points de vue.
Pour l’ancien ministre Alain Lobognon, il s’agit d’une « grâce divine qui redonne dignité à la mère, aux pères, enfants et amis. Que la libération de nos compatriotes ouvre la voie royale à la Réconciliation et à la Paix », écrit-il sur sa page Facebook.
« J’ai été frappé par le nouvel élan que le chef de l’Etat ivoirien imprime au processus de réconciliation. Pour la paix, aucun sacrifice n’est de trop ! Je suis ému, content, satisfait de cet acte de courage, de générosité et d’humilité du chef de l’Etat. Je me sens en conformité avec ce geste », renchérit un autre internaute, pour qui « une Ordonnance d’amnistie du chef de l’exécutif ivoirien est aussi une voie de droit ».
Si les publications pointent qui « un Ouff de soulagement », qui « un grand pas pour l’humanité ivoirienne », d’autres suggèrent l’élargissement de tous les détenus pour « une justice transitionnelle, une justice où bourreaux et victimes se parlent droit dans les yeux et à la fin se pardonnent ».
« La Côte d'Ivoire a raté l'occasion de se réconcilier après le coup d'État de 99 et le Forum de réconciliation. Elle n'a pas le droit de manquer le coche, cette fois. Marquez l'histoire, Président, Vous et votre génération de Bédié à Gbagbo en passant par Guéi, vous nous devez la paix », souligne un autre.
« Il s'agit là d'un acte que tout le monde n'avait de cesse de suggérer au chef de l'État que je voudrais remercier », tempère Sylvain Kean Zon.
Tout de même, certains commentaires sont plus incisifs.
« Il n’y a pas de merci qui vaille ! Juste une stratégie politique à un moment crucial où l’image est en déclin au plan international », estime un autre qui appelle à « garder une pensée pour les 3000 morts qui ne seront jamais libérés ».
En somme, pour Séry Victor, habitant du quartier de Marcory, « c'est bon, c'est une bonne nouvelle, mais...»
aaa/cmas
Selon son avocat, Me Rodrigue Dadjé, « la dame de fer » du FPI, Simone Ehivet Gbagbo, s’est dite ravie lorsqu’il lui a porté l’information dans sa cellule d’incarcération. « Je me réjouis de cette bonne nouvelle, je suis venu l’annoncer en personne actuellement à Mme Gbagbo. Elle est ravie surtout après sept ans de détention », a-t-il confié dès la fin de la déclaration du Président Alassane Ouattara, lundi soir, à la veille de la Fête nationale.
Principal allié d'Alassane Ouattara, l’ancien président Konan Bédié a salué, dans un communiqué, « la libération des prisonniers politiques de la crise post-électorale de novembre 2010 ». Il a remercié la communauté internationale et tous les acteurs qui ont œuvré, « dans le secret », pour faciliter la prise de cette décision qui contribuera à une décrispation de la vie politique dans le pays. Il souhaite que l’ordonnance d’Amnistie se transforme « rapidement en une Loi d’amnistie pour rendre plus inclusif cet acte de réconciliation ».
Pour le président du Parti ivoirien des travailleurs (PIT), Joseph Séka Séka, cette mesure traduit la volonté du chef de l'Etat de renforcer la cohésion sociale et la paix en Côte d’Ivoire par le pardon et le dialogue entre tous les Ivoiriens.
Dans le parti présidentiel, Rassemblement des républicains (RDR), la ministre Mariatou Koné a relevé que le président de la République vient de démontrer une fois de plus qu’il est un homme de paix. "Il réaffirme à travers cette action de haute portée, son attachement à l’unité nationale et son engagement à promouvoir les valeurs de paix, de fraternité, de tolérance et de solidarité afin de conduire la Côte d’ivoire à l’émergence."
Les réactions sur les réseaux sociaux reflètent généralement ces points de vue.
Pour l’ancien ministre Alain Lobognon, il s’agit d’une « grâce divine qui redonne dignité à la mère, aux pères, enfants et amis. Que la libération de nos compatriotes ouvre la voie royale à la Réconciliation et à la Paix », écrit-il sur sa page Facebook.
« J’ai été frappé par le nouvel élan que le chef de l’Etat ivoirien imprime au processus de réconciliation. Pour la paix, aucun sacrifice n’est de trop ! Je suis ému, content, satisfait de cet acte de courage, de générosité et d’humilité du chef de l’Etat. Je me sens en conformité avec ce geste », renchérit un autre internaute, pour qui « une Ordonnance d’amnistie du chef de l’exécutif ivoirien est aussi une voie de droit ».
Si les publications pointent qui « un Ouff de soulagement », qui « un grand pas pour l’humanité ivoirienne », d’autres suggèrent l’élargissement de tous les détenus pour « une justice transitionnelle, une justice où bourreaux et victimes se parlent droit dans les yeux et à la fin se pardonnent ».
« La Côte d'Ivoire a raté l'occasion de se réconcilier après le coup d'État de 99 et le Forum de réconciliation. Elle n'a pas le droit de manquer le coche, cette fois. Marquez l'histoire, Président, Vous et votre génération de Bédié à Gbagbo en passant par Guéi, vous nous devez la paix », souligne un autre.
« Il s'agit là d'un acte que tout le monde n'avait de cesse de suggérer au chef de l'État que je voudrais remercier », tempère Sylvain Kean Zon.
Tout de même, certains commentaires sont plus incisifs.
« Il n’y a pas de merci qui vaille ! Juste une stratégie politique à un moment crucial où l’image est en déclin au plan international », estime un autre qui appelle à « garder une pensée pour les 3000 morts qui ne seront jamais libérés ».
En somme, pour Séry Victor, habitant du quartier de Marcory, « c'est bon, c'est une bonne nouvelle, mais...»
aaa/cmas