Le système du tiers payant est remis en vigueur et les nouveaux barèmes des honoraires et actes médicaux dans les établissements sanitaires privés suspendus. Une rencontre quadripartie entre les tiers payant, les assureurs, les cliniques privées, le ministre de la Santé et de l’hygiène publique Dr Aka Aouélé et son cabinet, s’est tenue ce jeudi 9 août 2018 à Abidjan, dans la salle de conférence dudit ministère. Au centre des discussions, le conflit sur la mesure d’application des nouveaux barèmes des honoraires et des actes médicaux pratiqués dans les établissements sanitaires privés depuis le 1er juillet 2018. Cette mesure, notons-le, avait fait l’objet d’une suspension de la part de la tutelle.
Cet échange entre les différents acteurs a abouti à une entente commune portant sur l’application effective de la suspension prise par le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Aka Aouélé. A cet effet, « l’ensemble des professionnels de santé du secteur privé que sont : l’Association des Cliniques Privées de Cote d’Ivoire (ACPCI), le Syndicat National des Médecins Privés de Côte d’Ivoire (SNMPCI) qui contre leur gré, ont pris une décision qui consistait à l’application à compter du 1er juillet 2018 des tarifs décidés d’un commun accord depuis 1998. Il s’avère que cette décision que nous avons prise dans le souci d’améliorer la qualité des soins, de la sécurité des soins du malade, pose problème aujourd’hui. Nous avons eu l’honneur d’être reçus par le Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique le Dr Aka Aouélé, avec qui nous avons eu une longue et enrichissante séance de travail. Suite à cette à rencontre de travail, nous faisons la déclaration suivante : les organisations professionnelles que sont l’ACPCI et le SNMPCI ont décidé de surseoir à l’application effective des nouveaux barèmes à compter du jeudi 09 août 2018. Nous avons eu l’assurance que Monsieur le Ministre nous recevra dans les prochains jours. Nous continuons les discussions de manières à trouver une solution définitive dans la situation que connait le secteur privé de la santé. Cela, non seulement dans l’intérêt de nos établissements, mais aussi dans celui des professionnels que nous sommes ainsi que de la population. Je vous remercie», a déclaré Dr Boguifo Joseph, Président du Conseil d’administration de l’ACPCI.
A sa suite, le Président de l’Association des Assureurs de Côte d’Ivoire a pris la parole pour s’exprimer sur la question. « L’Association Professionnelle des Sociétés d’Assurance de Côte d’Ivoire, par ma voix, remercie les ministres chargés de l’Economie et des Finances, de l’Emploi et de la Protection Sociale et du Commerce pour leur implication dans la résolution de ce problème. Nous disons aussi un grand merci au Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, Dr Aka Aouélé qui a organisé cette rencontre qui s’inscrit dans l’esprit que l’ASACI a toujours souhaité. S’agissant de l’assurance maladie, il est question d’une affaire à caractère hautement sociale. C’est pourquoi, l’ASACI a toujours privilégié l’esprit de dialogue. A l’issue de cette rencontre, l’ASACI déclare solennellement qu’elle lève son mot d’ordre de suspension du tiers payant et qu’à compter de ce jour, le système du tiers payant est remis en vigueur par toutes les sociétés membres de l’ASACI», a informé Soualio Bakayoko, Président de l’Association des sociétés d’assurance de Côte d’Ivoire (ASACI).
D.Tagro avec le ministère de la Santé
Cet échange entre les différents acteurs a abouti à une entente commune portant sur l’application effective de la suspension prise par le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Aka Aouélé. A cet effet, « l’ensemble des professionnels de santé du secteur privé que sont : l’Association des Cliniques Privées de Cote d’Ivoire (ACPCI), le Syndicat National des Médecins Privés de Côte d’Ivoire (SNMPCI) qui contre leur gré, ont pris une décision qui consistait à l’application à compter du 1er juillet 2018 des tarifs décidés d’un commun accord depuis 1998. Il s’avère que cette décision que nous avons prise dans le souci d’améliorer la qualité des soins, de la sécurité des soins du malade, pose problème aujourd’hui. Nous avons eu l’honneur d’être reçus par le Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique le Dr Aka Aouélé, avec qui nous avons eu une longue et enrichissante séance de travail. Suite à cette à rencontre de travail, nous faisons la déclaration suivante : les organisations professionnelles que sont l’ACPCI et le SNMPCI ont décidé de surseoir à l’application effective des nouveaux barèmes à compter du jeudi 09 août 2018. Nous avons eu l’assurance que Monsieur le Ministre nous recevra dans les prochains jours. Nous continuons les discussions de manières à trouver une solution définitive dans la situation que connait le secteur privé de la santé. Cela, non seulement dans l’intérêt de nos établissements, mais aussi dans celui des professionnels que nous sommes ainsi que de la population. Je vous remercie», a déclaré Dr Boguifo Joseph, Président du Conseil d’administration de l’ACPCI.
A sa suite, le Président de l’Association des Assureurs de Côte d’Ivoire a pris la parole pour s’exprimer sur la question. « L’Association Professionnelle des Sociétés d’Assurance de Côte d’Ivoire, par ma voix, remercie les ministres chargés de l’Economie et des Finances, de l’Emploi et de la Protection Sociale et du Commerce pour leur implication dans la résolution de ce problème. Nous disons aussi un grand merci au Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, Dr Aka Aouélé qui a organisé cette rencontre qui s’inscrit dans l’esprit que l’ASACI a toujours souhaité. S’agissant de l’assurance maladie, il est question d’une affaire à caractère hautement sociale. C’est pourquoi, l’ASACI a toujours privilégié l’esprit de dialogue. A l’issue de cette rencontre, l’ASACI déclare solennellement qu’elle lève son mot d’ordre de suspension du tiers payant et qu’à compter de ce jour, le système du tiers payant est remis en vigueur par toutes les sociétés membres de l’ASACI», a informé Soualio Bakayoko, Président de l’Association des sociétés d’assurance de Côte d’Ivoire (ASACI).
D.Tagro avec le ministère de la Santé