À l’occasion de la fête de l’indépendance, le Chef de l’État, M. Alassane Ouattara a prononcé un discours à la nation le lundi 6 aout 2018. De cette adresse, sont ressorties deux décisions importantes. D’une part, Le Chef de l’État a annoncé la signature d’une ordonnance portant amnistie des événements liés à la crise post-électorale de 2010 ainsi qu’à ceux qui se sont produits à partir de sa prestation de serment le 21 mai 2011. D’autre part, il s’est dit prêt à instruire le gouvernement pour réexaminer la composition de la commission électorale indépendante » (CEI) en vue de garantir un environnement apaisé pour les prochaines élections présidentielles de 2020.
L’ordonnance d’amnistie est dans l’ordre normal des choses dans la mesure où elle permet à des hommes et des femmes injustement emprisonnés de retrouver leurs libertés et leur dignité après plusieurs années de détention arbitraire. C’est pourquoi nous saluons cette décision courageuse. Cette décision, nous l’espérons, ouvre une nouvelle ère pour la Côte d’Ivoire : celle de la fin des traitements injustes et cruels infligés à des femmes et des hommes en raison de leurs combats au service des intérêts et des droits du peuple ivoirien.
À l’Union des Nouvelles Générations (UNG), nous considérons que cette décision est le premier grand et véritable pas posé sur le chemin de la réconciliation du peuple ivoirien, et, évidemment, de la reconstruction souhaitée et partagée de notre grand et beau pays, la Côte d’Ivoire. C’est l’occasion pour nous de réaffirmer que seuls le dialogue politique et le respect de la diversité politique, culturelle, intellectuelle et religieuse peuvent sortir notre pays de la grave crise qu’il a connue.
Cette décision est aussi une bonne nouvelle pour tous ceux qui ambitionnent partout dans le monde de repositionner la Côte d’Ivoire sur la scène internationale et dans le concert des nations. C’est en cela que l’Union des Nouvelles Générations (UNG) s’engage à contribuer au nécessaire rassemblement des fils et filles de notre pays dans lequel doivent désormais être respectés les droits de l’homme et les libertés fondamentales.
Dans son adresse à la nation, le chef de l’État s’est dit aussi disposé à instruire le gouvernement en vue de réexaminer la composition de la commission électorale indépendante (CEI) pour des élections apaisées et fiables. Il s’agit là encore, d’une décision à saluer car elle fait ainsi droit à une revendication maintes fois renouvelée par l’opposition et la société civile. Nous saisissons donc cette ouverture pour l’inviter à créer un véritable cadre de discussion avec toute l’opposition, La Société Civile, les Chefs Traditionnels et Religieux en vue d’aboutir à la mise en place d’une CEI consensuelle et acceptée de tous pour des élections démocratiques, justes et transparentes.
Concernant l’application de l’ordonnance d’amnistie aux militaires, l’Union des Nouvelles Générations (UNG) tient à marquer son étonnement face à cette volonté manifeste du chef de l’État d’exclure certains d’entre eux du bénéfice de cette mesure. Nous croyons fermement que la réconciliation nationale vraie et l’attachement à la paix imposent que les fils et les filles de la Côte d’Ivoire bénéficient tous sans exclusive de l’élan national d’apaisement. C’est pourquoi l’UNG demande au Chef de l’État d’abandonner cette différenciation sans fondement et de permettre à la soixantaine de militaires auxquels Il a fait allusion de bénéficier aussi de cette mesure d’amnistie.
Concernant les exilés et les ex prisonniers politiques, l’Union des Nouvelles Générations (UNG) appelle à la création d’un cadre de dialogue avec le Gouvernement en vue d’étudier les conditions de réintégration sociale de tous.
Par ailleurs, l’Union des Nouvelles Générations (UNG) invite la Cour pénale internationale (CPI), qui va statuer très bientôt sur l’opportunité de poursuivre le procès contre le Président Laurent Gbagbo à tirer les conséquences de cette nouvelle posture et volonté d’apaisement lié aux décisions de l’État ivoirien afin de prononcer sa libération et de le laisser ainsi jouer son rôle nécessaire et inévitable dans le processus de réconciliation en Côte d’Ivoire.
L’Union des Nouvelles Générations (UNG) invite les Ivoiriennes et les Ivoiriens à rester mobilisés pour la suite du combat. Car aujourd’hui et demain, nous devons continuer à œuvrer pour une Côte d’Ivoire apaisée, constructive et ambitieuse, mais surtout respectueuse des droits humains fondamentaux.
Nous en serons plus que jamais des vigies bienveillantes, éclairées et éclairantes !
Que la paix, la réconciliation et la cohésion nationale soient le partage de toutes les filles et tous les fils de la Côte d’Ivoire.
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.
C’est Dieu qui est fort.
Stéphane Kipré
Président de l’Union des Nouvelles Générations
L’ordonnance d’amnistie est dans l’ordre normal des choses dans la mesure où elle permet à des hommes et des femmes injustement emprisonnés de retrouver leurs libertés et leur dignité après plusieurs années de détention arbitraire. C’est pourquoi nous saluons cette décision courageuse. Cette décision, nous l’espérons, ouvre une nouvelle ère pour la Côte d’Ivoire : celle de la fin des traitements injustes et cruels infligés à des femmes et des hommes en raison de leurs combats au service des intérêts et des droits du peuple ivoirien.
À l’Union des Nouvelles Générations (UNG), nous considérons que cette décision est le premier grand et véritable pas posé sur le chemin de la réconciliation du peuple ivoirien, et, évidemment, de la reconstruction souhaitée et partagée de notre grand et beau pays, la Côte d’Ivoire. C’est l’occasion pour nous de réaffirmer que seuls le dialogue politique et le respect de la diversité politique, culturelle, intellectuelle et religieuse peuvent sortir notre pays de la grave crise qu’il a connue.
Cette décision est aussi une bonne nouvelle pour tous ceux qui ambitionnent partout dans le monde de repositionner la Côte d’Ivoire sur la scène internationale et dans le concert des nations. C’est en cela que l’Union des Nouvelles Générations (UNG) s’engage à contribuer au nécessaire rassemblement des fils et filles de notre pays dans lequel doivent désormais être respectés les droits de l’homme et les libertés fondamentales.
Dans son adresse à la nation, le chef de l’État s’est dit aussi disposé à instruire le gouvernement en vue de réexaminer la composition de la commission électorale indépendante (CEI) pour des élections apaisées et fiables. Il s’agit là encore, d’une décision à saluer car elle fait ainsi droit à une revendication maintes fois renouvelée par l’opposition et la société civile. Nous saisissons donc cette ouverture pour l’inviter à créer un véritable cadre de discussion avec toute l’opposition, La Société Civile, les Chefs Traditionnels et Religieux en vue d’aboutir à la mise en place d’une CEI consensuelle et acceptée de tous pour des élections démocratiques, justes et transparentes.
Concernant l’application de l’ordonnance d’amnistie aux militaires, l’Union des Nouvelles Générations (UNG) tient à marquer son étonnement face à cette volonté manifeste du chef de l’État d’exclure certains d’entre eux du bénéfice de cette mesure. Nous croyons fermement que la réconciliation nationale vraie et l’attachement à la paix imposent que les fils et les filles de la Côte d’Ivoire bénéficient tous sans exclusive de l’élan national d’apaisement. C’est pourquoi l’UNG demande au Chef de l’État d’abandonner cette différenciation sans fondement et de permettre à la soixantaine de militaires auxquels Il a fait allusion de bénéficier aussi de cette mesure d’amnistie.
Concernant les exilés et les ex prisonniers politiques, l’Union des Nouvelles Générations (UNG) appelle à la création d’un cadre de dialogue avec le Gouvernement en vue d’étudier les conditions de réintégration sociale de tous.
Par ailleurs, l’Union des Nouvelles Générations (UNG) invite la Cour pénale internationale (CPI), qui va statuer très bientôt sur l’opportunité de poursuivre le procès contre le Président Laurent Gbagbo à tirer les conséquences de cette nouvelle posture et volonté d’apaisement lié aux décisions de l’État ivoirien afin de prononcer sa libération et de le laisser ainsi jouer son rôle nécessaire et inévitable dans le processus de réconciliation en Côte d’Ivoire.
L’Union des Nouvelles Générations (UNG) invite les Ivoiriennes et les Ivoiriens à rester mobilisés pour la suite du combat. Car aujourd’hui et demain, nous devons continuer à œuvrer pour une Côte d’Ivoire apaisée, constructive et ambitieuse, mais surtout respectueuse des droits humains fondamentaux.
Nous en serons plus que jamais des vigies bienveillantes, éclairées et éclairantes !
Que la paix, la réconciliation et la cohésion nationale soient le partage de toutes les filles et tous les fils de la Côte d’Ivoire.
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.
C’est Dieu qui est fort.
Stéphane Kipré
Président de l’Union des Nouvelles Générations