Le Ministre Auprès du Président de la République Chargé des Affaires Politiques a rencontré ce 15 août à Abidjan la Chambre Nationale des Rois et Chefs Traditionnels de Côte d’Ivoire (CNRCT-CI) avec à sa tête le Président Tanoé Amon Paul Désiré. Nous vous proposons l’intégralité de la déclaration du Ministre.
Dans le cadre de la commémoration du 58ième anniversaire de l’indépendance de notre pays la Côte d’Ivoire, Son Excellence monsieur Alassane Ouattara Président de la République de Côte d’Ivoire, a pris une ordonnance le 06 août 2018 qui amnistie 800 de nos sœurs et frères prisonniers.
En ma qualité de Ministre Auprès du Président de la République Chargé des Affaires Politiques, au nom du Gouvernement je salue cette libération des prisonniers politiques de la crise post-électorale de novembre 2010 et je souligne que cette décision de clémence est une volonté réelle du Président de la République d’ouvrir largement les portes de la réconciliation et de la cohésion sociale.
Comme il a relevé dans son discours à la nation en date du 06 août 2018, le Président de la République à l’ambition de surmonter les blocages et les clivages de toutes sortes pour rassembler la nation. Il ne s’agit donc pas de mesures d’apaisement, basées sur des calculs politiciens ou d’intérêts quelconques, mais une volonté, une ambition sincère de renouer avec l’héritage du pardon et de la paix que le père fondateur de la nation ivoirienne nous a légué. En effet, le Président de la République s’est référé au Président Félix Houphouët Boigny, qui disait : «qu’il n’y a pas de sacrifice trop grand pour la paix ». C’est pourquoi, en raison de mon attachement à la paix et à une réconciliation vraie, a dit le Président de la République, j’ai procédé, ce lundi 06 août 2018, à la signature d’une ordonnance portant amnistie.»
Sa Majest, je tiens à remercier toutes les forces vives de la nation, mais encore et plus particulièrement, la Chambre Nationale Des Rois Et Chefs Traditionnels de la République de Côte d’Ivoire, qui n’a cessé et qui ne cesse d’œuvrer pour la paix.
Sa Majesté Nana Amon Paul Désiré, recevez ici pour vos pairs, les Rois et les Chefs traditionnels de la Côte d’Ivoire, les remerciements et les encouragements du gouvernement, pour l’implication de votre Institution, dans les règlements des litiges fonciers, des problèmes coutumiers et de tous les différends relevant de votre domaine de compétence.
Oui, je me réfère à la déclaration récente le mois dernier (juillet) de votre Directoire, déclaration à travers laquelle vous dites et je vous cite: ‘‘Nous demandons donc, à nos hommes politiques de faire en sorte, que nos paisibles populations n’aient plus à payer injustement le lourd tribut de nos inconséquences politiques ».
A mon tour, je demande aux Rois et Chefs traditionnels garants de nos traditions et qui, constituent la courroie de transmission entre les populations, de s’impliquer d’avantage dans cette recherche de la paix, pour une démocratie apaisée par un dialogue politique fécond, courtois, respectant nos valeurs, du pardon mutuel. Que les prochaines élections soient inclusives et sans violences, surtout sans violences. D’aider les ivoiriens à désarmer leur cœur et leurs plumes, de remplacer la haine par un dialogue constructif, de remplacer la psychose de la peur artificielle et du réchauffement mécanique des esprits par la volonté réelle de s’inscrire, dans un processus d’une réconciliation vraie en privilégiant l’intérêt supérieur de la nation.
Le Gouvernement rappelle la volonté du Chef de l’Etat, pour la convivialité du dialogue politique. Ces décisions du de Président de la République visent à inviter tous les acteurs de la vie politique ivoirienne afin que les débats et le dialogue politiques se déroulent dans un environnement apaisé.
Je rappelle que pour le Président de la République, aucun ivoirien ne doit être contraint à l’exil. Les Ministères Chargé des Affaires Politiques et celui de la Cohésion Sociale continuent et continueront d’œuvrer pour le retour de tous nos frères et sœurs les exilés.
Le Président de la République demeure convaincu, que seul le renforcement de la fraternité et de la paix entre les filles et les fils de notre pays, constitue le fondement de la cohésion sociale et de l’unité nationale, pour une Côte d’Ivoire forte résolument tournée vers le développement et le progrès social.
Ce geste fort du Président de la République, et je suis convaincu, contribuera à renforcer le processus de la réconciliation nationale. Citant la Chambre des Rois et des Chefs Traditionnels, vous ne cessez de dire et je vous cite : «les Populations refusent de revivre ces tristes événements. Si ces tragiques situations devraient survenir à nouveau, elles seraient assurément plus graves, plus néfastes et produiraient des méfaits plus durables que les précédentes. Ne perdons jamais cela de vue» et vous poursuivant et: « Aussi, quand l’on a déjà ce que l’on cherche, est-il juste de faire comme si l’on n’a pas déjà ce que l’on cherche ? ».
Majesté, beaucoup a été fait et nous sommes conscients qu’il reste encore beaucoup à faire.
Les écarts de niveau de vie devraient être rapidement réduits ainsi que l’inclusion autant que possible de tous pour la construction de la nation.
Cette ordonnance du Président de la République en faveur de nos frères et sœurs, le réexamen de la composition de la CEI ne visent qu’à l’instauration d’un environnement politique et social apaisé et d’une paix réelle et durable dans notre pays.
Je demande à la Chambre des Rois et des Chefs Traditionnels de notre pays, à œuvrer pour maintenir et renforcer ce climat de paix pour la Côte d’Ivoire.
Je souhaite à tous les ex-prisonniers politiques un bon retour en famille et une rapide réinsertion dans la société ivoirienne.
Vive la Côte d’Ivoire fraternelle !
Vive la paix !
Que Dieu bénisse notre pays !
Je vous remercie.
Dans le cadre de la commémoration du 58ième anniversaire de l’indépendance de notre pays la Côte d’Ivoire, Son Excellence monsieur Alassane Ouattara Président de la République de Côte d’Ivoire, a pris une ordonnance le 06 août 2018 qui amnistie 800 de nos sœurs et frères prisonniers.
En ma qualité de Ministre Auprès du Président de la République Chargé des Affaires Politiques, au nom du Gouvernement je salue cette libération des prisonniers politiques de la crise post-électorale de novembre 2010 et je souligne que cette décision de clémence est une volonté réelle du Président de la République d’ouvrir largement les portes de la réconciliation et de la cohésion sociale.
Comme il a relevé dans son discours à la nation en date du 06 août 2018, le Président de la République à l’ambition de surmonter les blocages et les clivages de toutes sortes pour rassembler la nation. Il ne s’agit donc pas de mesures d’apaisement, basées sur des calculs politiciens ou d’intérêts quelconques, mais une volonté, une ambition sincère de renouer avec l’héritage du pardon et de la paix que le père fondateur de la nation ivoirienne nous a légué. En effet, le Président de la République s’est référé au Président Félix Houphouët Boigny, qui disait : «qu’il n’y a pas de sacrifice trop grand pour la paix ». C’est pourquoi, en raison de mon attachement à la paix et à une réconciliation vraie, a dit le Président de la République, j’ai procédé, ce lundi 06 août 2018, à la signature d’une ordonnance portant amnistie.»
Sa Majest, je tiens à remercier toutes les forces vives de la nation, mais encore et plus particulièrement, la Chambre Nationale Des Rois Et Chefs Traditionnels de la République de Côte d’Ivoire, qui n’a cessé et qui ne cesse d’œuvrer pour la paix.
Sa Majesté Nana Amon Paul Désiré, recevez ici pour vos pairs, les Rois et les Chefs traditionnels de la Côte d’Ivoire, les remerciements et les encouragements du gouvernement, pour l’implication de votre Institution, dans les règlements des litiges fonciers, des problèmes coutumiers et de tous les différends relevant de votre domaine de compétence.
Oui, je me réfère à la déclaration récente le mois dernier (juillet) de votre Directoire, déclaration à travers laquelle vous dites et je vous cite: ‘‘Nous demandons donc, à nos hommes politiques de faire en sorte, que nos paisibles populations n’aient plus à payer injustement le lourd tribut de nos inconséquences politiques ».
A mon tour, je demande aux Rois et Chefs traditionnels garants de nos traditions et qui, constituent la courroie de transmission entre les populations, de s’impliquer d’avantage dans cette recherche de la paix, pour une démocratie apaisée par un dialogue politique fécond, courtois, respectant nos valeurs, du pardon mutuel. Que les prochaines élections soient inclusives et sans violences, surtout sans violences. D’aider les ivoiriens à désarmer leur cœur et leurs plumes, de remplacer la haine par un dialogue constructif, de remplacer la psychose de la peur artificielle et du réchauffement mécanique des esprits par la volonté réelle de s’inscrire, dans un processus d’une réconciliation vraie en privilégiant l’intérêt supérieur de la nation.
Le Gouvernement rappelle la volonté du Chef de l’Etat, pour la convivialité du dialogue politique. Ces décisions du de Président de la République visent à inviter tous les acteurs de la vie politique ivoirienne afin que les débats et le dialogue politiques se déroulent dans un environnement apaisé.
Je rappelle que pour le Président de la République, aucun ivoirien ne doit être contraint à l’exil. Les Ministères Chargé des Affaires Politiques et celui de la Cohésion Sociale continuent et continueront d’œuvrer pour le retour de tous nos frères et sœurs les exilés.
Le Président de la République demeure convaincu, que seul le renforcement de la fraternité et de la paix entre les filles et les fils de notre pays, constitue le fondement de la cohésion sociale et de l’unité nationale, pour une Côte d’Ivoire forte résolument tournée vers le développement et le progrès social.
Ce geste fort du Président de la République, et je suis convaincu, contribuera à renforcer le processus de la réconciliation nationale. Citant la Chambre des Rois et des Chefs Traditionnels, vous ne cessez de dire et je vous cite : «les Populations refusent de revivre ces tristes événements. Si ces tragiques situations devraient survenir à nouveau, elles seraient assurément plus graves, plus néfastes et produiraient des méfaits plus durables que les précédentes. Ne perdons jamais cela de vue» et vous poursuivant et: « Aussi, quand l’on a déjà ce que l’on cherche, est-il juste de faire comme si l’on n’a pas déjà ce que l’on cherche ? ».
Majesté, beaucoup a été fait et nous sommes conscients qu’il reste encore beaucoup à faire.
Les écarts de niveau de vie devraient être rapidement réduits ainsi que l’inclusion autant que possible de tous pour la construction de la nation.
Cette ordonnance du Président de la République en faveur de nos frères et sœurs, le réexamen de la composition de la CEI ne visent qu’à l’instauration d’un environnement politique et social apaisé et d’une paix réelle et durable dans notre pays.
Je demande à la Chambre des Rois et des Chefs Traditionnels de notre pays, à œuvrer pour maintenir et renforcer ce climat de paix pour la Côte d’Ivoire.
Je souhaite à tous les ex-prisonniers politiques un bon retour en famille et une rapide réinsertion dans la société ivoirienne.
Vive la Côte d’Ivoire fraternelle !
Vive la paix !
Que Dieu bénisse notre pays !
Je vous remercie.