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Société Publié le samedi 18 août 2018 | APA

Malgré les mesures du gouvernement ivoirien, les prix des moutons jugés élevés à Abidjan

© APA Par DR
Célébration de la Tabaski: Le Gouverneur Augustin Thiam fait dons de moutons à la communauté musulmane de Yamoussoukro
En prélude à la célébration de la fête de la Tabaski, le Gouverneur du district de Yamoussoukro, le Dr Augustin Thiam a offert à la communauté musulmane de la capitale politique ivoirienne plusieurs moutons.
A 72 heures de la fête de la Tabaski qui sera célébrée mardi en Côte d’Ivoire, les prix des moutons sont jugés élevés malgré les mesures prises par le gouvernement ivoirien pour faciliter l’acheminement du bétail dans le pays, ont confié vendredi à APA, des acheteurs rencontrés à l’abattoir de Port-Bouët, le plus grand marché de bétail d’Abidjan suffisamment ravitaillé à l’occasion de cette fête.

« Nous sommes venus acheter des moutons et on nous parle de 280.000 FCFA, 300.000 FCFA, voire 400.000 FCFA, or la route pour l’acheminement du bétail dans le pays n’est pas taxée. Les moutons que nous venons acheter, ce n’est pas pour faire un baptême, mais un sacrifice», s’est offusqué Mohamed Bouaré interrogé par APA à l’abattoir de Port-Bouët (Sud d’Abidjan) cherchant désespérément un bélier équivalent à sa bourse.

Selon lui, ces prix exorbitants des ovins sont imputables aux multiples intermédiaires dans la vente des moutons. « Ce ne sont pas toujours les propriétaires des moutons qui sont en contact avec les acheteurs. Généralement, ce sont des intermédiaires qui ajoutent souvent des commissions de 25.000 FCFA sur un mouton avant d’accepter de le vendre», a dénoncé M. Bouaré.

Comme lui, plusieurs autres acheteurs rencontrés dans ce marché de bétail, ont déploré les prix des moutons qu’ils jugent excessifs en dépit des efforts des autorités supprimant de nombreux frais de route.

« Nous avions prévu 100 à 150.000 FCFA pour acheter notre mouton. Mais ici, on se rend compte que les moutons à ce prix sont trop maigres. Ceux de 200.000, 300.000 et 400.000 FCFA qu’on nous propose sont hors de notre portée », a regretté Abdoul Karim estimant que l’an dernier, les prix étaient « plus abordables » que cette année.

De son côté, Sambou Ouédraogo, un marchand de mouton venu du Burkina Faso, a fait savoir que les prix de ses bêtes oscillent entre 125.000 FCFA et 400.000 FCFA.

« Les acheteurs disent pour la plupart que c’est trop cher», reconnaît-il, justifiant cependant que les véhicules de convoyage des moutons du Burkina Faso à Abidjan, coûtent près de 2 millions FCFA.

« Ça marche relativement bien cette année. Mais, le problème est que, les gens veulent de gros moutons et moins chers, d’où la difficulté », a expliqué M. Ouédraogo.

Avant lui, Souhaibou Diallo, un autre vendeur de moutons, expliquant les prix exorbitants des bêtes, a indiqué que hormis le transport, « les enclos nous reviennent également chers. Tout cela se répercute sur le prix des moutons». Aussi, a-t-il ajouté, que « ici, nous avons également un problème de sécurité, car certains volent nos bêtes ».

Mardi dernier, le gouvernement ivoirien a annoncé dans un communiqué des mesures visant à lutter contre la cherté du mouton et garantir l’approvisionnement du marché local.

«Pour l’acheminement du bétail en Côte d’Ivoire, seuls les frais liés au contrôle sanitaire des animaux aux postes frontaliers sont autorisés, soit 150 FCFA par tête d’ovin ou de caprin et 250 FCFA par tête de bovin», indique le communiqué soulignant que « ce contrôle donne droit à la délivrance d’un laissez-passer sanitaire par les services vétérinaires ».

LB/ls/APA
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