Le cancer est la première cause de décès dans le monde avant les maladies cardiovasculaires. En Côte d’Ivoire, 20.000 nouveaux cas de cancer sont détectés par an. Ainsi, les femmes Shunamites ont décidé d’apporter leurs contributions à l’élan de lutte contre ce tueur silencieux. Pour joindre l’acte à la parole, la fondation Shunamites en action a procédé au lancement d’une série d’actions dénommée « les journées Rose ». C’était ce samedi 08 septembre au siège de la fondation à Cocody Angré.
Ce concept est une journée récréatif et sportif organisé par l’Apostolat des femmes Shunamites pour la sensibilisation et le dépistage volontaire du cancer du sein et du col de l’utérus. À côté de la sensibilisation, elles veulent porter assistance aux femmes qui manifestent déjà la maladie à travers des prises en charge.
La ‘‘bergère’’ Emmanuelle Phox, présidente de la fondation Shunamites en action, a expliqué que la fondation a déjà pris en charge la chimiothérapie de quatre malades du cancer et que cela n’était pas suffisant. « Il faut lutter efficacement contre le cancer qui détruit les femmes » a-t-elle déclaré.
Elle s’est saisie de cette occasion pour mobiliser ses ‘‘sœurs’’ en faisant d’elles des ambassadrices de cette lutte impulsée par la communauté internationale chaque année dans le mois d’octobre.
Selon les explications du professeur Moctar Touré, cancérologue au CHU de Treichville, le cancer est la multiplication de cellules de façon anarchique sans tenir compte du fonctionnement normal du corps.
Il a aussi révélé que le cancer du sein est le premier cancer chez la femme. Ce type de cancer est identifié par une boule dans le sein, la déformation du sein, une plaie dans le sein qui ne se cicatrise pas. Malheureusement, 60 à 70 % des cas en Côte d’Ivoire sont découverts au stade finale. « A 10 puissance 9, on peut encore rattraper ; mais à 10 puissance 12, c’est la mort » a-t-il révélé. La contraction du cancer est liée de 70 à 80 % des cas à notre environnement, ce qui laisse croire qu’on peut l’éviter en pratiquant le sport régulièrement, éviter le tabagisme, pratiquer l’auto palpation des seins 8 jours après les règles, se faire dépister tôt.
Prise sans doute d’une grande frayeur, le public s’est alourdi après connaissance de ces informations. Toutefois, le conférencier s’est montré très rassurant par la suite. « Ne créez pas en vous la cancérophobie, le cancer du sein peut être soigné et guéri à 95 % si le mal est vite détecté » rassure-t-il.
Dame Lidia, survivante du cancer du sein, a confirmé les dires du Docteur à travers son témoignage. « Il y a de l’espoir pour vous, j’étais malade, mais je suis guéri et je me sens bien dans ma peau » a-t-elle confié. Tout en invitant ses ‘‘sœurs’’ à croire en Dieu qui guérit tout en les encourageant à se faire dépister. Fitness et zumba, exposé sur les cancers de la femme, sensibilisation sur les bonnes pratiques, concours biblique à Koumassi le 15 septembre, le 29 septembre à Yopougon, le 20 octobre au lycée classique d’Abidjan ; clôturé par un dîner Gala de bienfaisance le 27 octobre au Palm Club. Telle est la série d’activité qui meublera ‘‘les journées roses".
CK
Ce concept est une journée récréatif et sportif organisé par l’Apostolat des femmes Shunamites pour la sensibilisation et le dépistage volontaire du cancer du sein et du col de l’utérus. À côté de la sensibilisation, elles veulent porter assistance aux femmes qui manifestent déjà la maladie à travers des prises en charge.
La ‘‘bergère’’ Emmanuelle Phox, présidente de la fondation Shunamites en action, a expliqué que la fondation a déjà pris en charge la chimiothérapie de quatre malades du cancer et que cela n’était pas suffisant. « Il faut lutter efficacement contre le cancer qui détruit les femmes » a-t-elle déclaré.
Elle s’est saisie de cette occasion pour mobiliser ses ‘‘sœurs’’ en faisant d’elles des ambassadrices de cette lutte impulsée par la communauté internationale chaque année dans le mois d’octobre.
Selon les explications du professeur Moctar Touré, cancérologue au CHU de Treichville, le cancer est la multiplication de cellules de façon anarchique sans tenir compte du fonctionnement normal du corps.
Il a aussi révélé que le cancer du sein est le premier cancer chez la femme. Ce type de cancer est identifié par une boule dans le sein, la déformation du sein, une plaie dans le sein qui ne se cicatrise pas. Malheureusement, 60 à 70 % des cas en Côte d’Ivoire sont découverts au stade finale. « A 10 puissance 9, on peut encore rattraper ; mais à 10 puissance 12, c’est la mort » a-t-il révélé. La contraction du cancer est liée de 70 à 80 % des cas à notre environnement, ce qui laisse croire qu’on peut l’éviter en pratiquant le sport régulièrement, éviter le tabagisme, pratiquer l’auto palpation des seins 8 jours après les règles, se faire dépister tôt.
Prise sans doute d’une grande frayeur, le public s’est alourdi après connaissance de ces informations. Toutefois, le conférencier s’est montré très rassurant par la suite. « Ne créez pas en vous la cancérophobie, le cancer du sein peut être soigné et guéri à 95 % si le mal est vite détecté » rassure-t-il.
Dame Lidia, survivante du cancer du sein, a confirmé les dires du Docteur à travers son témoignage. « Il y a de l’espoir pour vous, j’étais malade, mais je suis guéri et je me sens bien dans ma peau » a-t-elle confié. Tout en invitant ses ‘‘sœurs’’ à croire en Dieu qui guérit tout en les encourageant à se faire dépister. Fitness et zumba, exposé sur les cancers de la femme, sensibilisation sur les bonnes pratiques, concours biblique à Koumassi le 15 septembre, le 29 septembre à Yopougon, le 20 octobre au lycée classique d’Abidjan ; clôturé par un dîner Gala de bienfaisance le 27 octobre au Palm Club. Telle est la série d’activité qui meublera ‘‘les journées roses".
CK