Le ministre Kobénan Adjoumani, fondateur du mouvement sur les « Traces d’Houphouët-Boigny » est présent à Daoukro où il prend part à la VIII ème réunion du bureau politique ouverte par le parti dans ville, a constaté l’AIP.
Le ministre Adjoumani est listé au nombre des frondeurs du PDCI ayant pris fait et cause pour le parti unifié Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) et contre la posture officielle de leur famille politique d’origine. Sa participation à la réunion de Daoukro suscitait des interrogations.
Aux lendemains de la décision de la tenue d’un bureau politique, lundi, à Daoukro, il avait émis des réserves quant au choix du lieu et du jour. Dans une lettre ouverte, Kobenan Adjoumani avait « attiré l’attention » du président du parti sur les conséquences de ces choix.
Arrivé sous le coup de 11h30, le fondateur du mouvement sur les « Traces d’Houphouët-Boigny » n'a eu aucune difficulté à accéder à la salle des congrès de l’hôtel de la paix de Daoukro qui accueille la réunion, a-t-on constaté.
Lors de son discours d’orientation le président Henri Konan Bédié l’a interpellé personnellement mais également tous les frondeurs du parti à un débat « franc et sincère » autour de la « pérennité » du « PDCI ».
« L’héritage que le père fondateur et ses compagnons nous ont laissés, c’est le PDCI-RDA. Je ne pense pas qu’ici en côte d’ivoire et particulièrement dans cette salle que l’on puisse souhaiter la disparition du PDCI-RDA. Je pose la question aux frondeurs et aux traceurs (en allusion au mouvement sur les Traces d’Houphouet Boigny). Mais je ne pense pas qu’ils souhaitent eux aussi la disparition du PDCI. Si tel est le cas, ces personnes sont invitées autour d’un débat pour donner les raisons », a signifié M. Konan Bédié.
« En ce qui me concerne le PDCI étant le socle de la Côte d’Ivoire ne peut pas disparaitre et ne disparaitra jamais », a-t-il ajouté.
Lors de sa réunion de Daoukro, le Bureau politique aura notamment à endosser ou non la par le président du parti de l’accord politique portant création du parti unifié RHDP. Le président Bédié a également entre autre sollicité l’accord du bureau politique en vue de poursuivre les discussions, en vue de la promotion d’une nouvelle plateforme politique.
Le bureau politique aura à se prononcer aussi sur la participation ou non du PDCI aux élections locales prévues le 13 octobre. Le président du parti, dans son discours d’orientation, à l'entame de la réunion, a appelé le bureau à analyser la question en ayant à l’esprit les pressions actuelles sur le parti mais aussi la nécessité du PDCI d’avoir une idée de son poids réel dans la perspective de la présidentielle de 2020.
Au nombre des personnalités fichées PDCI au gouvernement, étaient présents à Daoukro, les ministres Patrick Achi et Thierry Tanoh.
(AIP)
ca/kg/fmo
Le ministre Adjoumani est listé au nombre des frondeurs du PDCI ayant pris fait et cause pour le parti unifié Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) et contre la posture officielle de leur famille politique d’origine. Sa participation à la réunion de Daoukro suscitait des interrogations.
Aux lendemains de la décision de la tenue d’un bureau politique, lundi, à Daoukro, il avait émis des réserves quant au choix du lieu et du jour. Dans une lettre ouverte, Kobenan Adjoumani avait « attiré l’attention » du président du parti sur les conséquences de ces choix.
Arrivé sous le coup de 11h30, le fondateur du mouvement sur les « Traces d’Houphouët-Boigny » n'a eu aucune difficulté à accéder à la salle des congrès de l’hôtel de la paix de Daoukro qui accueille la réunion, a-t-on constaté.
Lors de son discours d’orientation le président Henri Konan Bédié l’a interpellé personnellement mais également tous les frondeurs du parti à un débat « franc et sincère » autour de la « pérennité » du « PDCI ».
« L’héritage que le père fondateur et ses compagnons nous ont laissés, c’est le PDCI-RDA. Je ne pense pas qu’ici en côte d’ivoire et particulièrement dans cette salle que l’on puisse souhaiter la disparition du PDCI-RDA. Je pose la question aux frondeurs et aux traceurs (en allusion au mouvement sur les Traces d’Houphouet Boigny). Mais je ne pense pas qu’ils souhaitent eux aussi la disparition du PDCI. Si tel est le cas, ces personnes sont invitées autour d’un débat pour donner les raisons », a signifié M. Konan Bédié.
« En ce qui me concerne le PDCI étant le socle de la Côte d’Ivoire ne peut pas disparaitre et ne disparaitra jamais », a-t-il ajouté.
Lors de sa réunion de Daoukro, le Bureau politique aura notamment à endosser ou non la par le président du parti de l’accord politique portant création du parti unifié RHDP. Le président Bédié a également entre autre sollicité l’accord du bureau politique en vue de poursuivre les discussions, en vue de la promotion d’une nouvelle plateforme politique.
Le bureau politique aura à se prononcer aussi sur la participation ou non du PDCI aux élections locales prévues le 13 octobre. Le président du parti, dans son discours d’orientation, à l'entame de la réunion, a appelé le bureau à analyser la question en ayant à l’esprit les pressions actuelles sur le parti mais aussi la nécessité du PDCI d’avoir une idée de son poids réel dans la perspective de la présidentielle de 2020.
Au nombre des personnalités fichées PDCI au gouvernement, étaient présents à Daoukro, les ministres Patrick Achi et Thierry Tanoh.
(AIP)
ca/kg/fmo