En prélude à une assemblée générale prévue ce vendredi 28 septembre 2018 à Abidjan, le président de la Fondation des artistes africains (FAA), par ailleurs président des ‘’ amis de la République’’ Aimond William a lancé un appel à l’apaisement suite aux tensions entre des artistes et la Direction du Bureau ivoirien des Droits d’Auteur (BURIDA).
« Le groupe d’artistes dirigé par Fadal Day qui demande la démission de la directrice du Burida ont leur raison. On ne condamne pas ceux qui se plaignent. Mais il faut préserver les acquis. Les artistes doivent faire preuve de maturité pour l’assemblée générale qui se tient aujourd’hui. J’appelle ainsi à la responsabilité de tous les artistes. Car, c’est bien beau de revendiquer et de demander la démission de la directrice mais il ne faut pas balayer du revers de la main les acquis. Le burida revient de loin. Quelques années en arrière, les salaires des agents n’étaient pas payés, les droits d’auteur n’étaient redistribués aux ayants droit », s’est exprimé le président de la FAA.
S’il n’envisage pas défendre la directrice générale du Burida, Aimond William estime cependant que ‘’Grâce au travail d’hercule qu’abat Irène Vieira et ses collaborateurs, le Burida est la troisième maison de collecte de droit d’auteur d’Afrique après l’Algérie et le Burkina-Faso’’. Au regard donc de cela, il appelle à un règlement pacifique et interne de la crise en évitant de s’exposer sur la place publique.
Elisée B.
« Le groupe d’artistes dirigé par Fadal Day qui demande la démission de la directrice du Burida ont leur raison. On ne condamne pas ceux qui se plaignent. Mais il faut préserver les acquis. Les artistes doivent faire preuve de maturité pour l’assemblée générale qui se tient aujourd’hui. J’appelle ainsi à la responsabilité de tous les artistes. Car, c’est bien beau de revendiquer et de demander la démission de la directrice mais il ne faut pas balayer du revers de la main les acquis. Le burida revient de loin. Quelques années en arrière, les salaires des agents n’étaient pas payés, les droits d’auteur n’étaient redistribués aux ayants droit », s’est exprimé le président de la FAA.
S’il n’envisage pas défendre la directrice générale du Burida, Aimond William estime cependant que ‘’Grâce au travail d’hercule qu’abat Irène Vieira et ses collaborateurs, le Burida est la troisième maison de collecte de droit d’auteur d’Afrique après l’Algérie et le Burkina-Faso’’. Au regard donc de cela, il appelle à un règlement pacifique et interne de la crise en évitant de s’exposer sur la place publique.
Elisée B.