APA - Le procès de l'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo et de son ex-ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé, a repris lundi à la Cour pénale internationale ( CPI) en présence des deux détenus après plusieurs mois de suspension.
Huit mois après l'audition du dernier témoin de l'accusation, la reprise de ce procès suscite beaucoup d'espoir chez les partisans de M. Gbagbo qui sont convaincus que lui et son coaccusé, pourraient recouvrer bientôt la liberté.
Selon bon nombre d'entre eux, à la faveur de cette reprise, l'ex-président ivoirien pourrait demander l'acquittement à la Cour pour insuffisance de preuves à son encontre. La chambre de première instance de la CPI, rappelle-t-on, a refusé une dizaine de fois, d'accorder la liberté provisoire à l'ancien président ivoirien malgré l'insistance de son conseil qui évoquait au soutien de la plupart de ces requêtes des « raisons de santé ».
La Cour par contre, a estimé que conformément au rapport médical du célèbre détenu mis à jour, celui-ci a « une santé stable et qu'il reçoit un traitement optimal». L'ex-chef d'État ivoirien, Laurent Gbagbo et son ex-ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé sont poursuivis devant la CPI pour quatre chefs de crimes contre l'humanité (meurtre, viol, autres actes inhumains, tentative de meurtre et persécution) commis pendant la crise postélectorale ivoirienne de décembre 2010 à avril 2011 qui a fait officiellement 3000 morts.
Laurent Gbagbo âgé de 73 ans est détenu au pénitencier de la Haye depuis novembre 2011 tandis que son coaccusé y séjourne depuis mars 2014. Les affaires à l'encontre des deux hommes ont été jointes le 11 mars 2015.
Le procès s'est ouvert le 28 janvier 2016 et les deux détenus ont tous les deux plaidé non coupables. La présentation des preuves du procureur à l'encontre de M. Gbagbo et de son ex-ministre de la jeunesse a duré presque deux ans et s'est achevée le 19 janvier dernier avec l'audition du 82è témoin de l'accusation.
LB/ls/APA
Huit mois après l'audition du dernier témoin de l'accusation, la reprise de ce procès suscite beaucoup d'espoir chez les partisans de M. Gbagbo qui sont convaincus que lui et son coaccusé, pourraient recouvrer bientôt la liberté.
Selon bon nombre d'entre eux, à la faveur de cette reprise, l'ex-président ivoirien pourrait demander l'acquittement à la Cour pour insuffisance de preuves à son encontre. La chambre de première instance de la CPI, rappelle-t-on, a refusé une dizaine de fois, d'accorder la liberté provisoire à l'ancien président ivoirien malgré l'insistance de son conseil qui évoquait au soutien de la plupart de ces requêtes des « raisons de santé ».
La Cour par contre, a estimé que conformément au rapport médical du célèbre détenu mis à jour, celui-ci a « une santé stable et qu'il reçoit un traitement optimal». L'ex-chef d'État ivoirien, Laurent Gbagbo et son ex-ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé sont poursuivis devant la CPI pour quatre chefs de crimes contre l'humanité (meurtre, viol, autres actes inhumains, tentative de meurtre et persécution) commis pendant la crise postélectorale ivoirienne de décembre 2010 à avril 2011 qui a fait officiellement 3000 morts.
Laurent Gbagbo âgé de 73 ans est détenu au pénitencier de la Haye depuis novembre 2011 tandis que son coaccusé y séjourne depuis mars 2014. Les affaires à l'encontre des deux hommes ont été jointes le 11 mars 2015.
Le procès s'est ouvert le 28 janvier 2016 et les deux détenus ont tous les deux plaidé non coupables. La présentation des preuves du procureur à l'encontre de M. Gbagbo et de son ex-ministre de la jeunesse a duré presque deux ans et s'est achevée le 19 janvier dernier avec l'audition du 82è témoin de l'accusation.
LB/ls/APA