APA - Au deuxième jour de la reprise du procès conjoint de Laurent Gbagbo et de son ex-ministre Charles Blé Goudé, le Procureur Mc Donald a affirmé, mardi, que l’ancien chef de l’Etat « Laurent Gbagbo a participé à l’élaboration du plan commun » ayant abouti aux crimes lors de la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011.
Dans sa démonstration, l’accusation par la voix de Mc Donald a affirmé que « M. Gbagbo a donné les ordres qui ont abouti aux crimes (…). Il a participé à l’élaboration du plan commun » qui, selon lui, est à la base des crimes perpétrés par les Forces de défenses et de sécurité (FDS) lors de la crise postélectorale.
Pour l’accusation, l’implication de Laurent Gbagbo dans le « massacre des civils » par les forces qui lui sont loyales est plus que « avérée ». Mc Donald a argumenté que « M. Gbagbo a demandé à ses troupes de poursuivre les combats et de renforcer les barrages routiers ».
« Il était conscient que des crimes allaient être commis par ses subordonnés et autres mercenaires. Il a donc participé à l’élaboration du plan commun », a conclu Mc Donald.
Lundi, lors de la reprise du procès après huit d’interruption, l’accusation avait indiqué la Cour avait une expérience « limitée » pour statuer sur un « non-lieu » demandé par la Défense dans sa requête « d’abandon des charges » sur laquelle devrait se prononcer la Cour.
L’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo et son ancien ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé, sont poursuivis pour crime contre l’humanité et crimes de guerre, liés à la crise postélectorale qui a secoué la Côte d’Ivoire entre décembre 2010 et avril 2011, ayant causé la mort de plus 3000 personnes.
Laurent Gbagbo âgé de 73 ans est détenu au pénitencier de la Haye depuis novembre 2011 tandis que son coaccusé (46 ans) y séjourne depuis mars 2014. Les affaires à l'encontre des deux hommes ont été jointes le 11 mars 2015. Les deux ont plaidé non coupables à l’ouverture du procès le 8 janvier 2016.
HS/ls/APA
Dans sa démonstration, l’accusation par la voix de Mc Donald a affirmé que « M. Gbagbo a donné les ordres qui ont abouti aux crimes (…). Il a participé à l’élaboration du plan commun » qui, selon lui, est à la base des crimes perpétrés par les Forces de défenses et de sécurité (FDS) lors de la crise postélectorale.
Pour l’accusation, l’implication de Laurent Gbagbo dans le « massacre des civils » par les forces qui lui sont loyales est plus que « avérée ». Mc Donald a argumenté que « M. Gbagbo a demandé à ses troupes de poursuivre les combats et de renforcer les barrages routiers ».
« Il était conscient que des crimes allaient être commis par ses subordonnés et autres mercenaires. Il a donc participé à l’élaboration du plan commun », a conclu Mc Donald.
Lundi, lors de la reprise du procès après huit d’interruption, l’accusation avait indiqué la Cour avait une expérience « limitée » pour statuer sur un « non-lieu » demandé par la Défense dans sa requête « d’abandon des charges » sur laquelle devrait se prononcer la Cour.
L’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo et son ancien ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé, sont poursuivis pour crime contre l’humanité et crimes de guerre, liés à la crise postélectorale qui a secoué la Côte d’Ivoire entre décembre 2010 et avril 2011, ayant causé la mort de plus 3000 personnes.
Laurent Gbagbo âgé de 73 ans est détenu au pénitencier de la Haye depuis novembre 2011 tandis que son coaccusé (46 ans) y séjourne depuis mars 2014. Les affaires à l'encontre des deux hommes ont été jointes le 11 mars 2015. Les deux ont plaidé non coupables à l’ouverture du procès le 8 janvier 2016.
HS/ls/APA