Le Syndicat national des conducteurs de citernes de Côte d’Ivoire (Snccci) souhaite « un salaire de base de 350.000 Fcfa » pour les chauffeurs, a dit jeudi à APA son secrétaire général, Ouattara Aboubacar, jugeant « insignifiant » leur paie située « entre 50.000 et 125.000 Fcfa ».
Un chauffeur de camion-citerne « touche entre 50.000 et 125.000 Fcfa, c’est insignifiant », a fait savoir M. Ouattara, ajoutant que l’organisation syndicale négocie avec le patronat pour « un salaire de base de 350.000 Fcfa » avec des primes par rapport à leurs voyages.
« Les poids lourds demandent beaucoup de concentration » et se « reposer dans des conditions optimales et de bons hôtels est nécessaire pour pouvoir reprendre la route », a-t-il soutenu, évoquant « des primes par kilomètre» ou des primes à « homologuer » avec les employeurs.
Outre la « révision complète » de la grille salariale, et d’autres revendications qui sont sur la table de négociation « on veut des parkings viabilisés pour nos camions » vu la dangerosité des matières transportées, a-t-il fait remarquer.
Les conducteurs de camions citernes d’hydrocarbures ont observé début octobre un arrêt de travail pour protester contre l’introduction de nouveaux instruments de mesure qui selon le syndicat fait subir aux transporteurs des pertes eu égard aux écarts entre le volume d’empotage et de dépotage.
Selon M. Ouattara, « les choses évoluent positivement » grâce à l’implication du ministère des Transports qui suit les négociations. Par conséquent, le Snccci n’envisage pas de grève car « il n’est pas question que la population souffre encore d’un arrêt de travail ».
Une rencontre est prévue le 18 octobre 2018 dans le cadre de la poursuite des négociations, et regroupera les responsables du ministère des Transports, les conducteurs, les transporteurs et les gérants de stations-service « pour un début de solutions », a-t-il poursuivi.
Dimanche, le syndicat annonce déjà une Assemblée générale extraordinaire à la Bourse du travail à Treichville, au Sud d’Abidjan, en vue d’un compte-rendu des activités de l’organisation et tabler sur les perspectives du mouvement.
AP/ls/APA
Un chauffeur de camion-citerne « touche entre 50.000 et 125.000 Fcfa, c’est insignifiant », a fait savoir M. Ouattara, ajoutant que l’organisation syndicale négocie avec le patronat pour « un salaire de base de 350.000 Fcfa » avec des primes par rapport à leurs voyages.
« Les poids lourds demandent beaucoup de concentration » et se « reposer dans des conditions optimales et de bons hôtels est nécessaire pour pouvoir reprendre la route », a-t-il soutenu, évoquant « des primes par kilomètre» ou des primes à « homologuer » avec les employeurs.
Outre la « révision complète » de la grille salariale, et d’autres revendications qui sont sur la table de négociation « on veut des parkings viabilisés pour nos camions » vu la dangerosité des matières transportées, a-t-il fait remarquer.
Les conducteurs de camions citernes d’hydrocarbures ont observé début octobre un arrêt de travail pour protester contre l’introduction de nouveaux instruments de mesure qui selon le syndicat fait subir aux transporteurs des pertes eu égard aux écarts entre le volume d’empotage et de dépotage.
Selon M. Ouattara, « les choses évoluent positivement » grâce à l’implication du ministère des Transports qui suit les négociations. Par conséquent, le Snccci n’envisage pas de grève car « il n’est pas question que la population souffre encore d’un arrêt de travail ».
Une rencontre est prévue le 18 octobre 2018 dans le cadre de la poursuite des négociations, et regroupera les responsables du ministère des Transports, les conducteurs, les transporteurs et les gérants de stations-service « pour un début de solutions », a-t-il poursuivi.
Dimanche, le syndicat annonce déjà une Assemblée générale extraordinaire à la Bourse du travail à Treichville, au Sud d’Abidjan, en vue d’un compte-rendu des activités de l’organisation et tabler sur les perspectives du mouvement.
AP/ls/APA