Abidjan - Dans un dossier publié par la revue médicale The Lancet, vendredi, des gynécologues relèvent que le nombre de naissances par césarienne a quasiment doublé dans le monde en 15 ans, passant de 16 millions en 2000 (12% des naissances) à 29,7 millions en 2015 (21%).
D’après cette étude basée sur les chiffres de l'OMS et de l'Unicef, on estime entre 10 et 15% la proportion de césariennes absolument nécessaires pour des raisons médicales mais 60% des 169 pays passés en revue se situent au-dessus de cette fourchette, tandis qu'un quart des pays sont en dessous, mettant en danger la mère et l'enfant.
Dans 15 pays, plus de 40% des naissances ont lieu par césarienne. "La forte augmentation des césariennes – pour l'essentiel dans des environnements aisés et sans raison médicale – pose problème à cause des risques associés pour la mère et l'enfant", souligne la coordinatrice de l'étude, la professeure Marleen Temmerman, de l'université de Gand (Belgique) et de l’université Aga Khan de Nairobi (Kenya).
"Dans les cas où des complications surviennent, les césariennes sauvent des vies et nous devons favoriser l'accès des femmes dans les régions pauvres, mais nous ne devrions pas en abuser", ajoute-t-elle.
(AIP)
cmas
D’après cette étude basée sur les chiffres de l'OMS et de l'Unicef, on estime entre 10 et 15% la proportion de césariennes absolument nécessaires pour des raisons médicales mais 60% des 169 pays passés en revue se situent au-dessus de cette fourchette, tandis qu'un quart des pays sont en dessous, mettant en danger la mère et l'enfant.
Dans 15 pays, plus de 40% des naissances ont lieu par césarienne. "La forte augmentation des césariennes – pour l'essentiel dans des environnements aisés et sans raison médicale – pose problème à cause des risques associés pour la mère et l'enfant", souligne la coordinatrice de l'étude, la professeure Marleen Temmerman, de l'université de Gand (Belgique) et de l’université Aga Khan de Nairobi (Kenya).
"Dans les cas où des complications surviennent, les césariennes sauvent des vies et nous devons favoriser l'accès des femmes dans les régions pauvres, mais nous ne devrions pas en abuser", ajoute-t-elle.
(AIP)
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