La Journée mondiale de la femme rurale (JMFR) a été officiellement célébrée jeudi à Songon Kassemblé, à l’ouest d’Abidjan, autour du thème "Agro-transformation : enjeux et défis pour l’autonomisation de la femme et de la jeune fille en milieu rural"n en présence de la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Pr Bakayoko-Ly Ramata.
« La célébration de la Journée mondiale de la femme rurale est une opportunité pour rendre hommage à la femme rurale et lui apporter le soutien nécessaire afin qu’elle devienne un puissant levier de développement économique et social », a déclaré la ministre. Bakayoko-Ly Ramata a exhorté ses consœurs à plus d’abnégation et de détermination en vue d’atteindre le seuil de leur autonomisation économique et financière.
En développant le thème de la Journée, elle a relevé que l’agro-transformation est au cœur du développement de la chaîne de valeurs agricoles qui fait l’objet d’un partenariat stratégique entre des entreprises de production, de transformation et des spécialistes en commercialisation. Ce secteur offre ainsi la possibilité aux femmes et aux jeunes filles rurales de changer leur statut d’agricultrices en statut d’entrepreneures agricoles, une approche permettra d’accélérer leur inclusion économique et sociale, a-t-elle poursuivi.
Au nom du système des Nations Unies en Côte d’Ivoire, la représentante résidente de l’Agence ONU Femmes, Madeleine Oka Balima, a indiqué que « si les Nations Unies et la Communauté du développement s’intéressent tellement à l’autonomisation de la femme, c’est que les études dans le monde ont confirmé que si l’on éradiquait toute forme de discrimination envers les travailleuses, leur productivité pourrait faire un bond de 40% ».
La présidente de l’Union des associations des femmes de Songon, Martine Akissi N’Zi, a remercié la ministre Ly Ramata Bakayoko d’avoir porté son choix cette année sur la circonscription. Elle a rappelé que les femmes de cette banlieue ont joué un rôle déterminant dans le ravitaillement d’Abidjan en attiéké pendant la crise postélectorale de 2011.
Depuis son adoption, le 18 décembre 2007, le 15 octobre a été choisi par les Nations Unies pour célébrer chaque année la Journée de la femme rurale, en vue de porter une attention particulière à la femme et à la jeune fille du milieu rural pour chercher et trouver les voies et moyens pour améliorer leurs conditions de vie.
Les femmes rurales représentent 67% de la main d’œuvre en Côte d’Ivoire dans le secteur agricole et assurent 60 à 80% de la production alimentaire. Le Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 2014) a révélé que 75% des femmes des zones rurales vivent en dessous du seuil de pauvreté.
(AIP)
tg/aaa/cmas
« La célébration de la Journée mondiale de la femme rurale est une opportunité pour rendre hommage à la femme rurale et lui apporter le soutien nécessaire afin qu’elle devienne un puissant levier de développement économique et social », a déclaré la ministre. Bakayoko-Ly Ramata a exhorté ses consœurs à plus d’abnégation et de détermination en vue d’atteindre le seuil de leur autonomisation économique et financière.
En développant le thème de la Journée, elle a relevé que l’agro-transformation est au cœur du développement de la chaîne de valeurs agricoles qui fait l’objet d’un partenariat stratégique entre des entreprises de production, de transformation et des spécialistes en commercialisation. Ce secteur offre ainsi la possibilité aux femmes et aux jeunes filles rurales de changer leur statut d’agricultrices en statut d’entrepreneures agricoles, une approche permettra d’accélérer leur inclusion économique et sociale, a-t-elle poursuivi.
Au nom du système des Nations Unies en Côte d’Ivoire, la représentante résidente de l’Agence ONU Femmes, Madeleine Oka Balima, a indiqué que « si les Nations Unies et la Communauté du développement s’intéressent tellement à l’autonomisation de la femme, c’est que les études dans le monde ont confirmé que si l’on éradiquait toute forme de discrimination envers les travailleuses, leur productivité pourrait faire un bond de 40% ».
La présidente de l’Union des associations des femmes de Songon, Martine Akissi N’Zi, a remercié la ministre Ly Ramata Bakayoko d’avoir porté son choix cette année sur la circonscription. Elle a rappelé que les femmes de cette banlieue ont joué un rôle déterminant dans le ravitaillement d’Abidjan en attiéké pendant la crise postélectorale de 2011.
Depuis son adoption, le 18 décembre 2007, le 15 octobre a été choisi par les Nations Unies pour célébrer chaque année la Journée de la femme rurale, en vue de porter une attention particulière à la femme et à la jeune fille du milieu rural pour chercher et trouver les voies et moyens pour améliorer leurs conditions de vie.
Les femmes rurales représentent 67% de la main d’œuvre en Côte d’Ivoire dans le secteur agricole et assurent 60 à 80% de la production alimentaire. Le Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 2014) a révélé que 75% des femmes des zones rurales vivent en dessous du seuil de pauvreté.
(AIP)
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