Yamoussoukro, L’année Felix Houphouët-Boigny marquant les 25 ans du décès du premier président ivoirien, démarrée en janvier, a atteint sa vitesse de croisière avec l’ouverture jeudi à Yamoussoukro, du colloque international sur son œuvre de paix.
Ce colloque s’est ouvert en présence du Vice-président de la République, Daniel Kablan Duncan, représentant le chef de l’Etat Alassane Ouattara qui le préside.
Le colloque se tient à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix. L’ouverture des travaux, ce 18 octobre, coïncide avec la date anniversaire de naissance du président Houphouët-Boigny.
Le secrétaire général de la Fondation, Prof Jean Noël Loucou a indiqué que le colloque s’inscrit dans la continuité de celui sur la pensée politique de Félix Houphouët-Boigny tenu en 2014. Il a pour thème de réflexion « L’œuvre de paix de Félix Houphouët-Boigny ».
« C’est un thème essentiel tant la quête de la paix fut le grand dessein politique du premier président de la République ivoirienne. Il mena la Côte d’Ivoire à l’indépendance dans la paix et construisit un Etat moderne, prospère et pacifique, en dépit des traverses du dedans et du dehors », a déclaré le secrétaire général de la Fondation.
Jean Noël Loucou a souligné que sans avoir écrit de traité philosophique, Félix Houphouët-Boigny n’en a pas moins élaboré une réflexion sur la paix, fondée sur sa culture traditionnelle Baoulé et sa culture occidentale.
Il a fait remarquer que si la paix est une vertu, un état d’esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice pour Spinoza, la première des vertus pour Aristote, elle est pour lui, un comportement, une conduite morale.
Selon le secrétaire général de la Fondation FHB, il faut une pédagogie de la paix pour une transformation progressive et continue des attitudes, des valeurs, des comportements tant individuels que collectifs.
La paix, a-t-il dit, est l’équilibre intérieur de l’Homme, l’équilibre à l’intérieur de chaque nation, équilibre entre les nations. Elle se mène simultanément au niveau international, national et individuel. Elle est liée aux valeurs de justice, de démocratie, de tolérance, aux droits de la personne humaine et aux droits des peuples.
Cette conception de la paix a guidé sa pratique politique et son œuvre de développement », a confié le disciple d’Houphouët-Boigny.
La rencontre scientifique organisée en partenariat avec l’UNESCO enregistre la présence de 118 experts en provenance d’Afrique et de France, les chefs traditionnels et religieux, de M. Amoikon Edjampan Thiémélé, représentant le président Henri Konan Bédié.
Le colloque va durer trois jours et sera marqué par des communications. Les réflexions porteront sur cinq axes à savoir la lutte pacifique pour le pouvoir, la paix civile, la paix extérieure, la paix religieuse et la paix économique.
nam/cmas
Ce colloque s’est ouvert en présence du Vice-président de la République, Daniel Kablan Duncan, représentant le chef de l’Etat Alassane Ouattara qui le préside.
Le colloque se tient à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix. L’ouverture des travaux, ce 18 octobre, coïncide avec la date anniversaire de naissance du président Houphouët-Boigny.
Le secrétaire général de la Fondation, Prof Jean Noël Loucou a indiqué que le colloque s’inscrit dans la continuité de celui sur la pensée politique de Félix Houphouët-Boigny tenu en 2014. Il a pour thème de réflexion « L’œuvre de paix de Félix Houphouët-Boigny ».
« C’est un thème essentiel tant la quête de la paix fut le grand dessein politique du premier président de la République ivoirienne. Il mena la Côte d’Ivoire à l’indépendance dans la paix et construisit un Etat moderne, prospère et pacifique, en dépit des traverses du dedans et du dehors », a déclaré le secrétaire général de la Fondation.
Jean Noël Loucou a souligné que sans avoir écrit de traité philosophique, Félix Houphouët-Boigny n’en a pas moins élaboré une réflexion sur la paix, fondée sur sa culture traditionnelle Baoulé et sa culture occidentale.
Il a fait remarquer que si la paix est une vertu, un état d’esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice pour Spinoza, la première des vertus pour Aristote, elle est pour lui, un comportement, une conduite morale.
Selon le secrétaire général de la Fondation FHB, il faut une pédagogie de la paix pour une transformation progressive et continue des attitudes, des valeurs, des comportements tant individuels que collectifs.
La paix, a-t-il dit, est l’équilibre intérieur de l’Homme, l’équilibre à l’intérieur de chaque nation, équilibre entre les nations. Elle se mène simultanément au niveau international, national et individuel. Elle est liée aux valeurs de justice, de démocratie, de tolérance, aux droits de la personne humaine et aux droits des peuples.
Cette conception de la paix a guidé sa pratique politique et son œuvre de développement », a confié le disciple d’Houphouët-Boigny.
La rencontre scientifique organisée en partenariat avec l’UNESCO enregistre la présence de 118 experts en provenance d’Afrique et de France, les chefs traditionnels et religieux, de M. Amoikon Edjampan Thiémélé, représentant le président Henri Konan Bédié.
Le colloque va durer trois jours et sera marqué par des communications. Les réflexions porteront sur cinq axes à savoir la lutte pacifique pour le pouvoir, la paix civile, la paix extérieure, la paix religieuse et la paix économique.
nam/cmas