Abidjan – Des agences des Nations Unies, en l’occurrence le PAM, la FAO et le FIDA, estiment qu’il est temps de renouveler leur engagement pour parvenir à un monde sans faim, débarrassé de toutes les formes de malnutrition.
S’exprimant au nom des trois agences, samedi au Palais du Carnaval de Bouaké, à la cérémonie de clôture de la 7ème édition des Journées de l’administration agricole délocalisée (JAAD), le président du Fonds international de développement agricole (FIDA), Abdoul Barry a rappelé que la hausse du nombre de personnes souffrant de la faim n’est pas le seul défi auquel le monde est confronté.
« Je peux mentionner notamment l’augmentation d’autres formes de malnutrition, la concentration de la Faim principalement dans des zones frappées par les conflits, les sécheresses et la pauvreté extrême, le surpoids infantile et aussi l’augmentation de l’obésité partout dans le monde, avec des taux en croissance plus vite en Afrique qu’ailleurs », a-t-il énuméré.
Tout en rappelant le thème de la 38ème Journée mondiale de l’alimentation, ’’Agir pour l’Avenir : La Faim Zéro en 2030 c’est possible’’, M. Barry a noté que l’éradication de la faim et de toutes les formes de malnutrition (Objectif de développement durable numéro 2) fait partie des principaux objectifs fixés par les dirigeants mondiaux et est une condition sine qua non pour parvenir à un monde plus juste, plus sûr et plus pacifique.
A ses dires, il s’agira pour les gouvernements, en vue d’atteindre l’objectif Faim Zéro, de jouer un rôle fondamental et de s’assurer que les populations vulnérables disposent de revenus suffisants pour acheter la nourriture dont ils ont besoin et des moyens nécessaires pour la produire, et ce, même en période de conflit.
« Les dirigeants mondiaux doivent néanmoins garder à l’esprit que le concept de Faim Zéro ne se limite pas à lutter contre la sous-alimentation. Plutôt, il faut fournir aux populations les nutriments dont elles ont besoin pour mener une vie saine », a poursuivi le président du FIDA.
Selon les dernières estimations publiées dans le rapport 2018 sur L’état de l’insécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde de la FAO, du FIDA, du PAM, de l’UNICEF et de l’OMS, le nombre de personnes souffrant de la faim en 2017 a atteint 821 millions de personnes à travers le monde, soit 11 % de la population, chiffres en augmentation comparée à l’année 2016 avec 804 millions de personnes. La plupart d’entre eux sont des agriculteurs familiaux vivant en milieu rural en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud-Est. En Côte d’Ivoire, le nombre de personnes sous alimentées est également en croissance, passant de 3,7 millions en 2004-2006 à 4,9 millions en 2015-2017.
(AIP)
cmas
S’exprimant au nom des trois agences, samedi au Palais du Carnaval de Bouaké, à la cérémonie de clôture de la 7ème édition des Journées de l’administration agricole délocalisée (JAAD), le président du Fonds international de développement agricole (FIDA), Abdoul Barry a rappelé que la hausse du nombre de personnes souffrant de la faim n’est pas le seul défi auquel le monde est confronté.
« Je peux mentionner notamment l’augmentation d’autres formes de malnutrition, la concentration de la Faim principalement dans des zones frappées par les conflits, les sécheresses et la pauvreté extrême, le surpoids infantile et aussi l’augmentation de l’obésité partout dans le monde, avec des taux en croissance plus vite en Afrique qu’ailleurs », a-t-il énuméré.
Tout en rappelant le thème de la 38ème Journée mondiale de l’alimentation, ’’Agir pour l’Avenir : La Faim Zéro en 2030 c’est possible’’, M. Barry a noté que l’éradication de la faim et de toutes les formes de malnutrition (Objectif de développement durable numéro 2) fait partie des principaux objectifs fixés par les dirigeants mondiaux et est une condition sine qua non pour parvenir à un monde plus juste, plus sûr et plus pacifique.
A ses dires, il s’agira pour les gouvernements, en vue d’atteindre l’objectif Faim Zéro, de jouer un rôle fondamental et de s’assurer que les populations vulnérables disposent de revenus suffisants pour acheter la nourriture dont ils ont besoin et des moyens nécessaires pour la produire, et ce, même en période de conflit.
« Les dirigeants mondiaux doivent néanmoins garder à l’esprit que le concept de Faim Zéro ne se limite pas à lutter contre la sous-alimentation. Plutôt, il faut fournir aux populations les nutriments dont elles ont besoin pour mener une vie saine », a poursuivi le président du FIDA.
Selon les dernières estimations publiées dans le rapport 2018 sur L’état de l’insécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde de la FAO, du FIDA, du PAM, de l’UNICEF et de l’OMS, le nombre de personnes souffrant de la faim en 2017 a atteint 821 millions de personnes à travers le monde, soit 11 % de la population, chiffres en augmentation comparée à l’année 2016 avec 804 millions de personnes. La plupart d’entre eux sont des agriculteurs familiaux vivant en milieu rural en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud-Est. En Côte d’Ivoire, le nombre de personnes sous alimentées est également en croissance, passant de 3,7 millions en 2004-2006 à 4,9 millions en 2015-2017.
(AIP)
cmas