Abidjan – La 1ère génération du Programme national d’investissement agricole (PNIA 1) a tenu toutes ses promesses et ses impacts continuent de se faire sentir sur le terrain, assure le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly.
Il a profité de la cérémonie de clôture de la 7ème édition des Journées de l’administration agricole délocalisée (JAAD 2018), samedi au Palais du carnaval de Bouaké, pour dresser le bilan de ce Programme lancé en 2012 pour s’achever en 2017.
Donnant quelques chiffres clés, le ministre a indiqué qu’au titre de la production agricole, en 2012, la production vivrière qui était de 12 millions de tonnes est passée en 2017, avec la mise en œuvre du PNIA, à 17,5 millions de tonnes (+ 48%). Sur la même période, la production des principales cultures de rente, est passée de cinq millions de tonnes, à près de sept millions de tonnes, soit un taux d’augmentation de 38%.
« Pour cette performance, en 2017, le groupe d’experts de Havas Horizons, a classé la Côte d’Ivoire dans le top 3 des pays africains les plus valorisés par les investisseurs privés, avec le secteur agricole comme première destination. Déjà en 2015, Linkslaters, une firme spécialisée dans l’analyse des opportunités d’investissement, classait le secteur agricole de la Côte d’Ivoire à la 1ère place des secteurs agricoles les plus dynamiques en Afrique sub-saharienne. »
En termes d’impact sur les populations, l’enquête sur l’état de l’insécurité alimentaire montre que la prévalence de celle-ci a fortement baissé, passant de 12,6% en 2009 à 10,8% en 2018, a poursuivi Sangafowa Coulibaly. On note surtout que la forme sévère de l’insécurité alimentaire, dont le taux était de 3% avant la mise en œuvre du PNIA, est maintenant de 0,1%.
Au plan social et économique, le total des revenus distribués au monde agricole, est passé de 3 400 milliards de FCFA en 2012, à 6 400 milliards de FCFA en 2017 (+ 87%) et 1 830 541 emplois directs ont été créés dans le secteur agricole. « (…) Pour la première fois depuis 1998, le taux de pauvreté a enregistré une baisse en milieu rural, passant de 62,5% en 2008 à 56,8% en 2015 », a fait remarque le ministre de l’Agriculture.
Sangafowa Coulibaly a précisé que d’autres projets du PNIA 1 sont toujours en cours d’exécution dont sept couvrent la zone des JAAD 2018, à savoir le Projet d’appui à la production agricole et à la commercialisation (PROPACOM), financé par le FIDA, l’Etat de Côte d’Ivoire et les bénéficiaires, à hauteur de 13.903.200 FCFA; le Projet d’appui au secteur agricole (PSAC), financé par la Banque Mondiale, l’Etat de Côte d’Ivoire et les bénéficiaires, à 72,287 milliards FCFA; le Projet d’aménagement hydro-agricole de M’Bahiakro, financé par la BOAD, le Fonds Koweitien, l’Etat de Côte d’Ivoire et les bénéficiaires, à 14,53 milliards FCFA.
Il y a également le Projet d’appui à la relance des filières agricoles de Côte d’Ivoire (PARFACI), financé par le C2D à 16,970 milliards FCFA; le projet Filières agroalimentaires durables de Côte d’Ivoire (FADCI), financé par le C2D, à 56,7 milliards FCFA; le projet Promotion du riz local (PRORIL), financé par le Gouvernement japonais et l’Etat de Côte d’Ivoire à 4,2 milliards FCFA; et le Programme de production de riz en Côte d’Ivoire, financé par la Côte d’Ivoire sur un prêt de EXIMBANK – Inde, à 15 milliards de FCFA.
(AIP)
cmas
Il a profité de la cérémonie de clôture de la 7ème édition des Journées de l’administration agricole délocalisée (JAAD 2018), samedi au Palais du carnaval de Bouaké, pour dresser le bilan de ce Programme lancé en 2012 pour s’achever en 2017.
Donnant quelques chiffres clés, le ministre a indiqué qu’au titre de la production agricole, en 2012, la production vivrière qui était de 12 millions de tonnes est passée en 2017, avec la mise en œuvre du PNIA, à 17,5 millions de tonnes (+ 48%). Sur la même période, la production des principales cultures de rente, est passée de cinq millions de tonnes, à près de sept millions de tonnes, soit un taux d’augmentation de 38%.
« Pour cette performance, en 2017, le groupe d’experts de Havas Horizons, a classé la Côte d’Ivoire dans le top 3 des pays africains les plus valorisés par les investisseurs privés, avec le secteur agricole comme première destination. Déjà en 2015, Linkslaters, une firme spécialisée dans l’analyse des opportunités d’investissement, classait le secteur agricole de la Côte d’Ivoire à la 1ère place des secteurs agricoles les plus dynamiques en Afrique sub-saharienne. »
En termes d’impact sur les populations, l’enquête sur l’état de l’insécurité alimentaire montre que la prévalence de celle-ci a fortement baissé, passant de 12,6% en 2009 à 10,8% en 2018, a poursuivi Sangafowa Coulibaly. On note surtout que la forme sévère de l’insécurité alimentaire, dont le taux était de 3% avant la mise en œuvre du PNIA, est maintenant de 0,1%.
Au plan social et économique, le total des revenus distribués au monde agricole, est passé de 3 400 milliards de FCFA en 2012, à 6 400 milliards de FCFA en 2017 (+ 87%) et 1 830 541 emplois directs ont été créés dans le secteur agricole. « (…) Pour la première fois depuis 1998, le taux de pauvreté a enregistré une baisse en milieu rural, passant de 62,5% en 2008 à 56,8% en 2015 », a fait remarque le ministre de l’Agriculture.
Sangafowa Coulibaly a précisé que d’autres projets du PNIA 1 sont toujours en cours d’exécution dont sept couvrent la zone des JAAD 2018, à savoir le Projet d’appui à la production agricole et à la commercialisation (PROPACOM), financé par le FIDA, l’Etat de Côte d’Ivoire et les bénéficiaires, à hauteur de 13.903.200 FCFA; le Projet d’appui au secteur agricole (PSAC), financé par la Banque Mondiale, l’Etat de Côte d’Ivoire et les bénéficiaires, à 72,287 milliards FCFA; le Projet d’aménagement hydro-agricole de M’Bahiakro, financé par la BOAD, le Fonds Koweitien, l’Etat de Côte d’Ivoire et les bénéficiaires, à 14,53 milliards FCFA.
Il y a également le Projet d’appui à la relance des filières agricoles de Côte d’Ivoire (PARFACI), financé par le C2D à 16,970 milliards FCFA; le projet Filières agroalimentaires durables de Côte d’Ivoire (FADCI), financé par le C2D, à 56,7 milliards FCFA; le projet Promotion du riz local (PRORIL), financé par le Gouvernement japonais et l’Etat de Côte d’Ivoire à 4,2 milliards FCFA; et le Programme de production de riz en Côte d’Ivoire, financé par la Côte d’Ivoire sur un prêt de EXIMBANK – Inde, à 15 milliards de FCFA.
(AIP)
cmas