La pression fiscale en Côte d'Ivoire s’est établie à 15,6% en 2017 en dessous de la norme minimale de 20% fixée par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré, après un Conseil des ministres.
« En 2017, la pression fiscale est ressortie à 15,6% pour une norme minimale de 20% fixée au niveau de l’Uemoa », a dit M. Touré, se félicitant que « la Côte d'Ivoire affiche ainsi un taux bien meilleur que celui de la plupart des pays limitrophes » dans la sous-région.
En vue de « rationaliser et de renforcer les performances de l’administration fiscale», le gouvernement ivoirien a diligenté une revue des taxes spéciales, parafiscales et administratives, qui devraient permettre d’assurer la transparence dans la gestion des finances publiques du pays.
Dans cette optique, le Conseil des ministres a instruit le ministre en charge du Budget et les ministères de tutelle à l’effet de retracer ces taxes pour assurer un suivi régulier de leur emploi, a fait savoir le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré.
Il a par ailleurs souligné que le chiffre d’Affaires réalisé par les entreprises publiques en Côte d'Ivoire au cours du premier semestre 2018 s’est s’élevé à « 327,6 milliards de Fcfa pour une prévision de 374 milliards Fcfa, soit un taux de réalisation de 87,6% ».
Selon les résultats à mi-parcours, le taux de performance des entreprises publiques est tiré par Petroci Holding et la Loterie nationale de Côte d'Ivoire (Lonaci) qui pourraient distribuer des dividendes en fin d’exercice 2018.
En vue d’apporter des solutions efficientes aux équilibres budgétaires de certaines sociétés publiques en difficulté et consolider leurs portefeuilles, le Conseil des ministres a identifié des axes convergents de performance qui devraient être bientôt soumis aux dirigeants sociaux concernés.
AP/ls/APA
« En 2017, la pression fiscale est ressortie à 15,6% pour une norme minimale de 20% fixée au niveau de l’Uemoa », a dit M. Touré, se félicitant que « la Côte d'Ivoire affiche ainsi un taux bien meilleur que celui de la plupart des pays limitrophes » dans la sous-région.
En vue de « rationaliser et de renforcer les performances de l’administration fiscale», le gouvernement ivoirien a diligenté une revue des taxes spéciales, parafiscales et administratives, qui devraient permettre d’assurer la transparence dans la gestion des finances publiques du pays.
Dans cette optique, le Conseil des ministres a instruit le ministre en charge du Budget et les ministères de tutelle à l’effet de retracer ces taxes pour assurer un suivi régulier de leur emploi, a fait savoir le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré.
Il a par ailleurs souligné que le chiffre d’Affaires réalisé par les entreprises publiques en Côte d'Ivoire au cours du premier semestre 2018 s’est s’élevé à « 327,6 milliards de Fcfa pour une prévision de 374 milliards Fcfa, soit un taux de réalisation de 87,6% ».
Selon les résultats à mi-parcours, le taux de performance des entreprises publiques est tiré par Petroci Holding et la Loterie nationale de Côte d'Ivoire (Lonaci) qui pourraient distribuer des dividendes en fin d’exercice 2018.
En vue d’apporter des solutions efficientes aux équilibres budgétaires de certaines sociétés publiques en difficulté et consolider leurs portefeuilles, le Conseil des ministres a identifié des axes convergents de performance qui devraient être bientôt soumis aux dirigeants sociaux concernés.
AP/ls/APA