APA - L’empêchement de la conférence de presse du député ivoirien, Evariste Méambly, avec l’agence Totem à Abidjan, n’a «aucun lien avec la liberté de presse », a dit mercredi le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré, à l’issu d’un Conseil des ministres.
« Je voudrais fortement insister sur le fait qu'il n’y a aucun lien avec la liberté de la presse. Certes cela devrait avoir lieu dans un organe de presse, mais il n'y a pas de lien à faire avec la problématique de la liberté d’expression des journalistes », a déclaré M. Touré fa e à la presse, à la présidence.
Dans la matinée de mardi, le député ivoirien Evariste Méambly, s’est vu interdit d’accès aux locaux d’un groupe de presse, à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, où un cordon sécuritaire avait été placé, empêchant la tenue d’une conférence, annoncée, relative aux élections locales.
M. Méambly, candidat à l’élection des conseillers dans la Région du Guemon (ouest ivoirien), avait invité des journalistes aux fins de se prononcer sur les problèmes liés au déroulement du scrutin du 13 octobre 2018 dans cette circonscription.
L’élection des conseillers régionaux dans le département de Facobly a été annulée après qu’« à la compilation des résultats d’ensemble à Duekoué, chef lieu de région, des incohérences ont été observées ». Les procès verbaux de la sous-préfecture de Guezon (Facobly) n’étaient pas parvenus au centre de compilation.
Le porte-parole du gouvernement ivoirien a appelé les candidats à exercer leur droit de recours, rappelant que la période de contentieux est en cours, plutôt que de faire des proclamations de résultats, ce qui est d’ailleurs interdit par la loi électorale.
« Je peux donner le bénéfice à mon collègue (du ministère) de la Sécurité qui a dû certainement percevoir des risques de troubles à l’ordre public et qui a dû prendre la décision d’encadrer cette initiative » dans un contexte où « l’appréciation de l’environnement sécuritaire doit se faire », a laissé entendre M. Touré.
« Evariste Méambly n’était pas l’invité de la rédaction de l’IA (Intelligent d’Abidjan, journal privé), c’est l’agence Totem, entité faisant partie de notre Groupe de communication qui prêtait ses dérives et ses locaux », a réagi la direction du Groupe dans une note dont APA a reçu copie.
« Pour nous, ce qui s’est passé est une atteinte à la liberté d’expression sur ordre du ministre de l’Intérieur qui a actionné des éléments de police », poursuit la note. De son côté, l’Intelligent d’Abidjan élève « une vive protestation » et dénonce une « entrave à la liberté d’expression » et à la liberté de presse.
Dans le même élan, l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire ( UNJCI) a dénoncé et condamné mercredi à Abidjan, une violation de la liberté de presse dont ont été victimes plusieurs de ses membres de la part de certains policiers ivoiriens.
« L'UNJCI dénonce et condamne la violation de la liberté de la presse dont été victimes plusieurs de ses membres de la part des policiers du 22ème arrondissement d'Angré et de la préfecture de police d'Abidjan », rapporte un communiqué de cette Union dirigée par Moussa Traoré.
AP-LB/ls/APA
« Je voudrais fortement insister sur le fait qu'il n’y a aucun lien avec la liberté de la presse. Certes cela devrait avoir lieu dans un organe de presse, mais il n'y a pas de lien à faire avec la problématique de la liberté d’expression des journalistes », a déclaré M. Touré fa e à la presse, à la présidence.
Dans la matinée de mardi, le député ivoirien Evariste Méambly, s’est vu interdit d’accès aux locaux d’un groupe de presse, à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, où un cordon sécuritaire avait été placé, empêchant la tenue d’une conférence, annoncée, relative aux élections locales.
M. Méambly, candidat à l’élection des conseillers dans la Région du Guemon (ouest ivoirien), avait invité des journalistes aux fins de se prononcer sur les problèmes liés au déroulement du scrutin du 13 octobre 2018 dans cette circonscription.
L’élection des conseillers régionaux dans le département de Facobly a été annulée après qu’« à la compilation des résultats d’ensemble à Duekoué, chef lieu de région, des incohérences ont été observées ». Les procès verbaux de la sous-préfecture de Guezon (Facobly) n’étaient pas parvenus au centre de compilation.
Le porte-parole du gouvernement ivoirien a appelé les candidats à exercer leur droit de recours, rappelant que la période de contentieux est en cours, plutôt que de faire des proclamations de résultats, ce qui est d’ailleurs interdit par la loi électorale.
« Je peux donner le bénéfice à mon collègue (du ministère) de la Sécurité qui a dû certainement percevoir des risques de troubles à l’ordre public et qui a dû prendre la décision d’encadrer cette initiative » dans un contexte où « l’appréciation de l’environnement sécuritaire doit se faire », a laissé entendre M. Touré.
« Evariste Méambly n’était pas l’invité de la rédaction de l’IA (Intelligent d’Abidjan, journal privé), c’est l’agence Totem, entité faisant partie de notre Groupe de communication qui prêtait ses dérives et ses locaux », a réagi la direction du Groupe dans une note dont APA a reçu copie.
« Pour nous, ce qui s’est passé est une atteinte à la liberté d’expression sur ordre du ministre de l’Intérieur qui a actionné des éléments de police », poursuit la note. De son côté, l’Intelligent d’Abidjan élève « une vive protestation » et dénonce une « entrave à la liberté d’expression » et à la liberté de presse.
Dans le même élan, l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire ( UNJCI) a dénoncé et condamné mercredi à Abidjan, une violation de la liberté de presse dont ont été victimes plusieurs de ses membres de la part de certains policiers ivoiriens.
« L'UNJCI dénonce et condamne la violation de la liberté de la presse dont été victimes plusieurs de ses membres de la part des policiers du 22ème arrondissement d'Angré et de la préfecture de police d'Abidjan », rapporte un communiqué de cette Union dirigée par Moussa Traoré.
AP-LB/ls/APA