Jean Claude Kouassi, ministre ivoirien des mines et de la géologie, a procédé le 26 Octobre 2018 à Sissengué, à l’installation officielle du comité de développement local minier (C.D.L.M) de la mine d’or de cette localité dans le département de Tengrela dans le Nord de la Côte d’Ivoire. Il a, au cours de cette mise en place, remis un chèque de plus de 100 millions CFA au titre des 0.5% du chiffre d’affaires du premier semestre de production (06) de la société Minière Perseus Mining au comité de développement local minier qui regroupe 12 villages impactés par le projet.
S’adressant aux membres du C.D.L.M de Sissengué, Jean Claude Kouassi a mis un accent particulier non seulement sur la loi régissant le secteur minier mais également sur le rôle du comité local pour éclairer la lanterne des populations.
“la loi 2014-138 du 24 mars 2014 portant code minier a prévu chaque exploitation minière industrielle un comité de développement local minier dont le rôle est de contribuer au développement économique et social des localités impactées par l’exploitation minière. Pour atteindre cet objectif le comité doit en accord avec les populations et les autorités administratives locales adopter et réaliser un plan de développement local financé par une contribution du chiffre d’affaire annuel de la société d’exploitation minière concernée. Pour que le C.D.L.M remplisse pleinement sa mission de développement il nous faut garantir à la société Perseus Mining les conditions d’une exploitation optimale de la mine d’or de Sissengué.”, a précisé Jean Claude Kouassi.
Mettant les populations face a leur responsabilité, il a souligné le bien fondé de la responsabilité individuelle et collective pour le développement de Sissengué. “C’est à vous que revient désormais d’œuvrer au développement de vos villages et de vos localités. Il vous appartient dorénavant d’identifier les projets les plus utiles pour vos localités et vos villages. Ayez à l’esprit que la notion de développement local ne se limite pas à la construction d’infrastructures de bases. Elle va bien au-delà pour embrasser l’importante question de la création des activités génératrices de revenues, de l’autonomisation et de l’inclusion sociale de la femme, de l’emploi des jeunes et des populations les plus vulnérables.”, a-t-il exhorté.
Abordant l’aspect sécuritaire, le ministre a évoqué l’usage de moyens modernes de surveillance et encouragé les population à la vigilance dans l’intérêt de tous.
“Éradiquer l’orpaillage clandestin est un impératif absolu, catégorique pour l’Etat de Côte d’Ivoire. Ici plus qu’ailleurs éradiquer l’orpaillage clandestin est un enjeu majeur car votre région est malheureusement la plus touchée dans notre pays .Je vous exhorte donc chers parents , chers autorités préfectorales dans notre intérêt à tous à nous aider à combattre ce fléau en refusant de céder vos terres aux orpailleurs clandestins parce qu’ils ne peuvent vous servir en retour que la criminalité, la prostitution, la drogue , la pauvreté et même la misère. C’est pour toutes ces raisons que l’Etat a décidé d’agir et de lutter sans répit contre ce fléau. A cette fin nous venons de créer une brigade exclusivement dédiée à la répression de l’orpaillage clandestin et l’ensemble des infractions au code minier. Cette brigade sera dotée de drones et de moyens de surveillance satellitaires. Elle va nous permettre de bien surveiller et de mieux contrôler l’ensemble des sites miniers, de démanteler de façon plus régulière plus efficace les sites d’orpaillages clandestins, d’arrêter et de traduire devant les juridictions compétentes les orpailleurs clandestins et leurs complices. Donc chers parents je voudrais vous dire qu’à partir d’aujourd ’hui que lorsque cette brigade va arrêter des gens parce qu’ils sont orpailleurs clandestins, il n y aura plus de pardon parce qu’ on a assez pardonné”.
Ce fut l’opportunité pour le ministre de décliner un pan des dispositions prises par les autorités étatiques pour accompagner le projet et permettre à certaines personnes intéressées de s’intégrer facilement. “Cette intensification de la répression de l’orpaillage clandestin ira de paire avec l’ouverture par la société pour le développent des mines ( SO.DE.MI) des chantiers écoles liés à la formation des artisans miniers. Ces chantiers-écoles ont pour objectifs de former à l’exploitation minière artisanale et semi industrielle nos frères et sœurs qui ont choisi de s’investir dans cette noble activité qui est l’activité minière. Le premier chantier-école ouvrira ses portes dans quelques semaines dans le département de Bouaflé et plusieurs chantiers écoles vont suivre. Une fois la formation qualifiante achevée , ces hommes et ces femmes seront installées sur des sites propices à l’exploitation minière artisanale que faut-il le rappeler avec forces ne doivent faire d’usage ni d’explosifs ni de produits chimiques ....”, s’est-il exprimé.
Avant de les exhorter à poursuivre dans cette vision pour un partenariat gagnant-gagnant, Jeff Quaterman, PDG de la société minière Perseus Mining, prenant la parole, a exprimé sa gratitude à l’endroit des populations de Sissengué pour leur bonne compréhension et leur collaboration depuis la phase de l’exploration à la production.
C’était en présence des chefs de villages des 12 villages impactés par le projet minier, des élus locaux, des cadres et des opérateurs économiques.
Visiblement heureux de la tenue de cette rencontre, le ministre BROU a dit à la population et au PDG: « Les ressources du gisement d’or de Sissengué sont évaluées vous l’avez dit vous-même à 25 tonnes d’or avec une production annuelle de 2 .95 tonnes d’or métal sur une durée de vie estimée à 08 années pour 633 emplois dont 365 soit plus de la moitié exercée par des filles et des fils de la région de la bagoué .Sissengué c’est aujourd’hui plus d’un milliards de nos francs investis dans les projets communautaires pour le développement du département de Tengrela et au-delà de l’ensemble de la région de la Bagoué. Vous avez raison de faire confiance en notre pays et au gouvernement du premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui au quotidien et sous la haute impulsions de son excellence le président de la république de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara donne au secteur des mines les moyens de prendre toute sa place dans la marche vers le progrès et l’émergence de la Côte d ‘Ivoire ».
Selon l’arrêté du 29 décembre 2017 le Comité de Développement Local Minier (C.D.L.M) de la mine d’or de Sissengué, a pour mission de gérer le plan de développement local élaboré suivant un processus à la fois participatif et inclusif. Le plan est destiné à servir le meilleur intérêt des douze villages et localités impactés.
Ouattara A.
S’adressant aux membres du C.D.L.M de Sissengué, Jean Claude Kouassi a mis un accent particulier non seulement sur la loi régissant le secteur minier mais également sur le rôle du comité local pour éclairer la lanterne des populations.
“la loi 2014-138 du 24 mars 2014 portant code minier a prévu chaque exploitation minière industrielle un comité de développement local minier dont le rôle est de contribuer au développement économique et social des localités impactées par l’exploitation minière. Pour atteindre cet objectif le comité doit en accord avec les populations et les autorités administratives locales adopter et réaliser un plan de développement local financé par une contribution du chiffre d’affaire annuel de la société d’exploitation minière concernée. Pour que le C.D.L.M remplisse pleinement sa mission de développement il nous faut garantir à la société Perseus Mining les conditions d’une exploitation optimale de la mine d’or de Sissengué.”, a précisé Jean Claude Kouassi.
Mettant les populations face a leur responsabilité, il a souligné le bien fondé de la responsabilité individuelle et collective pour le développement de Sissengué. “C’est à vous que revient désormais d’œuvrer au développement de vos villages et de vos localités. Il vous appartient dorénavant d’identifier les projets les plus utiles pour vos localités et vos villages. Ayez à l’esprit que la notion de développement local ne se limite pas à la construction d’infrastructures de bases. Elle va bien au-delà pour embrasser l’importante question de la création des activités génératrices de revenues, de l’autonomisation et de l’inclusion sociale de la femme, de l’emploi des jeunes et des populations les plus vulnérables.”, a-t-il exhorté.
Abordant l’aspect sécuritaire, le ministre a évoqué l’usage de moyens modernes de surveillance et encouragé les population à la vigilance dans l’intérêt de tous.
“Éradiquer l’orpaillage clandestin est un impératif absolu, catégorique pour l’Etat de Côte d’Ivoire. Ici plus qu’ailleurs éradiquer l’orpaillage clandestin est un enjeu majeur car votre région est malheureusement la plus touchée dans notre pays .Je vous exhorte donc chers parents , chers autorités préfectorales dans notre intérêt à tous à nous aider à combattre ce fléau en refusant de céder vos terres aux orpailleurs clandestins parce qu’ils ne peuvent vous servir en retour que la criminalité, la prostitution, la drogue , la pauvreté et même la misère. C’est pour toutes ces raisons que l’Etat a décidé d’agir et de lutter sans répit contre ce fléau. A cette fin nous venons de créer une brigade exclusivement dédiée à la répression de l’orpaillage clandestin et l’ensemble des infractions au code minier. Cette brigade sera dotée de drones et de moyens de surveillance satellitaires. Elle va nous permettre de bien surveiller et de mieux contrôler l’ensemble des sites miniers, de démanteler de façon plus régulière plus efficace les sites d’orpaillages clandestins, d’arrêter et de traduire devant les juridictions compétentes les orpailleurs clandestins et leurs complices. Donc chers parents je voudrais vous dire qu’à partir d’aujourd ’hui que lorsque cette brigade va arrêter des gens parce qu’ils sont orpailleurs clandestins, il n y aura plus de pardon parce qu’ on a assez pardonné”.
Ce fut l’opportunité pour le ministre de décliner un pan des dispositions prises par les autorités étatiques pour accompagner le projet et permettre à certaines personnes intéressées de s’intégrer facilement. “Cette intensification de la répression de l’orpaillage clandestin ira de paire avec l’ouverture par la société pour le développent des mines ( SO.DE.MI) des chantiers écoles liés à la formation des artisans miniers. Ces chantiers-écoles ont pour objectifs de former à l’exploitation minière artisanale et semi industrielle nos frères et sœurs qui ont choisi de s’investir dans cette noble activité qui est l’activité minière. Le premier chantier-école ouvrira ses portes dans quelques semaines dans le département de Bouaflé et plusieurs chantiers écoles vont suivre. Une fois la formation qualifiante achevée , ces hommes et ces femmes seront installées sur des sites propices à l’exploitation minière artisanale que faut-il le rappeler avec forces ne doivent faire d’usage ni d’explosifs ni de produits chimiques ....”, s’est-il exprimé.
Avant de les exhorter à poursuivre dans cette vision pour un partenariat gagnant-gagnant, Jeff Quaterman, PDG de la société minière Perseus Mining, prenant la parole, a exprimé sa gratitude à l’endroit des populations de Sissengué pour leur bonne compréhension et leur collaboration depuis la phase de l’exploration à la production.
C’était en présence des chefs de villages des 12 villages impactés par le projet minier, des élus locaux, des cadres et des opérateurs économiques.
Visiblement heureux de la tenue de cette rencontre, le ministre BROU a dit à la population et au PDG: « Les ressources du gisement d’or de Sissengué sont évaluées vous l’avez dit vous-même à 25 tonnes d’or avec une production annuelle de 2 .95 tonnes d’or métal sur une durée de vie estimée à 08 années pour 633 emplois dont 365 soit plus de la moitié exercée par des filles et des fils de la région de la bagoué .Sissengué c’est aujourd’hui plus d’un milliards de nos francs investis dans les projets communautaires pour le développement du département de Tengrela et au-delà de l’ensemble de la région de la Bagoué. Vous avez raison de faire confiance en notre pays et au gouvernement du premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui au quotidien et sous la haute impulsions de son excellence le président de la république de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara donne au secteur des mines les moyens de prendre toute sa place dans la marche vers le progrès et l’émergence de la Côte d ‘Ivoire ».
Selon l’arrêté du 29 décembre 2017 le Comité de Développement Local Minier (C.D.L.M) de la mine d’or de Sissengué, a pour mission de gérer le plan de développement local élaboré suivant un processus à la fois participatif et inclusif. Le plan est destiné à servir le meilleur intérêt des douze villages et localités impactés.
Ouattara A.