Abidjan- Le président du conseil d’administration de la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire (MUGEF-CI), Kouamé Mesmin Komoé, a indiqué mardi, lors d’une conférence de presse, à Abidjan, que le relèvement des cotisations des assurés de Ivoir’Santé est une décision de l’ancienne équipe dirigeante qui date de 2015.
Mesmin Komoé a précisé cette mesure a été prise au cours d’une assemblée générale tenue le 25 août 2015, et mise en application à partir de 2016. C’est pour cela que tous les nouveaux assurés, à partir de 50 ans, qui viennent désormais pour adhérer à cette assurance maladie paient 25 000 francs au lieu de 15 000 francs.
Il a expliqué que Ivoir’Santé, depuis sa création, a toujours été déficitaire parce que le nombre d’au moins 100 000 mutualistes visés au départ n’a jamais été atteint. Du coup, le montant des prestations est devenu élevé par rapport aux cotisations. En ce moment, le nombre d’adhérents est estimé à 60 000 sur un effectif d’environ 300 000 fonctionnaires.
D’où l’opportunité, selon Mesmin Komoé, de la réforme en vue de parvenir à un équilibre financier à savoir la mise en œuvre d’une campagne de recrutement de nouveaux adhérents plus jeunes, la suppression de la prise en compte des concubines, le non remboursement de la part-adhérent et le plafonnement des montants de prestations par famille.
« Ce que nous avons fait est une forme de coercition pour que beaucoup viennent à adhérer à Ivoir’Santé. Beaucoup viennent à Ivoir’Santé quand ils sont frappés par un mal. A cette allure, la MUGEF-CI ne va pas survivre », a-t-il prévenu, révélant un chiffre de 70 000 fonctionnaires souffrant de maladies chroniques.
La rencontre du président du conseil d’administration de la MUGEFCI et de son directeur exécutif, Traoré Brahima avec la presse avait pour but de faire un bilan partiel de leur gestion après un an à la tête de la structure et surtout expliquer les réformes en cours pour insuffler une nouvelle dynamique à la mutuelle.
fmo
Mesmin Komoé a précisé cette mesure a été prise au cours d’une assemblée générale tenue le 25 août 2015, et mise en application à partir de 2016. C’est pour cela que tous les nouveaux assurés, à partir de 50 ans, qui viennent désormais pour adhérer à cette assurance maladie paient 25 000 francs au lieu de 15 000 francs.
Il a expliqué que Ivoir’Santé, depuis sa création, a toujours été déficitaire parce que le nombre d’au moins 100 000 mutualistes visés au départ n’a jamais été atteint. Du coup, le montant des prestations est devenu élevé par rapport aux cotisations. En ce moment, le nombre d’adhérents est estimé à 60 000 sur un effectif d’environ 300 000 fonctionnaires.
D’où l’opportunité, selon Mesmin Komoé, de la réforme en vue de parvenir à un équilibre financier à savoir la mise en œuvre d’une campagne de recrutement de nouveaux adhérents plus jeunes, la suppression de la prise en compte des concubines, le non remboursement de la part-adhérent et le plafonnement des montants de prestations par famille.
« Ce que nous avons fait est une forme de coercition pour que beaucoup viennent à adhérer à Ivoir’Santé. Beaucoup viennent à Ivoir’Santé quand ils sont frappés par un mal. A cette allure, la MUGEF-CI ne va pas survivre », a-t-il prévenu, révélant un chiffre de 70 000 fonctionnaires souffrant de maladies chroniques.
La rencontre du président du conseil d’administration de la MUGEFCI et de son directeur exécutif, Traoré Brahima avec la presse avait pour but de faire un bilan partiel de leur gestion après un an à la tête de la structure et surtout expliquer les réformes en cours pour insuffler une nouvelle dynamique à la mutuelle.
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