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Santé Publié le mercredi 31 octobre 2018 | CICG-Côte d’Ivoire

Secteur de la santé en Côte d’Ivoire : des résultats qui impactent positivement la vie des populations

© CICG-Côte d’Ivoire Par DR
Une sage femme de Gbemazo examinant un nouveau né
Le gouvernement ivoirien a fait de l’accès des populations aux soins de santé une priorité, en améliorant considérablement la qualité des infrastructures sur l’ensemble du territoire. Conséquence, les populations sont de plus en plus proches des centres de santé ; avec 68 % d’entre elles vivant désormais à moins de 5 km d’un centre de santé. En outre, les résultats obtenus par le secteur impactent positivement la vie des populations.

De 2012 à 2016, 300 établissements de premiers contacts ont été construits sur l’ensemble du territoire. Dans les pharmacies de santé publique, le taux de disponibilité des médicaments a atteint 90% en 2017, contre 23% en 2011. Conséquence : en 2017, 68 % de la population vivent désormais à moins de 5 km d’un centre de santé, contre 44 % en 2012.

« Nos villages sont restés longtemps sans aucun centre de santé. Mais, depuis quelques années, nous sentons un changement avec la construction de certains centre de santé tel que celui de Kato», déclare, Koné Médigui, délégué chargé du développement de Konogo, dans la sous-préfecture de Worofla.

Infrastructures et prise en charge de certains soins

Outre les centres de santé ruraux, l’Etat a investi dans des infrastructures et équipements de pointe. C’est ainsi qu’il faut compter désormais avec le Centre National de Radiothérapie et d’Oncologie pour traitement du Cancer, le Centre Hospitalier et Universitaire (CHU) d’Angré et le futur Centre de Médecine Nucléaire situés à Abidjan.

Dans le cadre de la politique de gratuité ciblée de certains soins et médicaments, le gouvernement a décidé en 2017 de la gratuité de trois médicaments : l’Herceptin, l’Avastin et le Mabthera. Ces médicaments sont utilisés pour le traitement de cancers fréquents, à savoir ceux du sein, du col de l’utérus, de l’ovaire, du côlon, du rectum, du cerveau, du poumon et du rein.

Cette même politique a permis de réduire le coût de la séance de dialyse pour les patients de l’insuffisance rénale. Lequel est désormais de 1 750 FCFA dans les centres publics, contre 2 500 F CFA de 1991 à 2010. Ce coût varie entre 60 000 et 150 000 FCFA dans les cliniques privées.

Amélioration des conditions de travail du personnel sanitaire

Concernant le personnel soignant, 10 000 agents de santé ont été recrutés à la Fonction Publique sur la période de 2015 à 2017, notamment des médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes, infirmiers, sages-femmes, etc. Ces efforts ont contribué à améliorer le ratio personnel de santé/population.

Ainsi, le ratio infirmier/population est passé de 1 pour 3 069 habitants en 2011 à 1 pour 1 932 en 2016. Quant au ratio sage-femme/femmes en âge de procréer, il est passé d’une sage-femme pour 2 270 à une sage-femme pour 995 femmes en âge de procréer, sur la même période.

En outre, afin de motiver davantage le personnel de santé, ces derniers ont bénéficié d’une revalorisation salariale de 400 points pour les cadres et de 150 points pour les autres catégories.

Des résultats à impacts positifs

Certes, de nombreux défis restent à relever, mais des résultats probants ont été obtenus par les gouvernements du Président Alassane Ouattara. Et ils impactent positivement la vie des populations, notamment dans les zones rurales.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclaré la Côte d’Ivoire “pays libre de polio” depuis novembre 2015. Aucun cas de poliomyélite n’a été enregistré depuis juillet 2011. On note aussi que la tuberculose est en régression, avec un taux de succès du traitement qui est passé de 68 % en 2001 à 83 % en 2017.

La mortalité infantile (probabilité pour un enfant de décéder entre la naissance et le premier anniversaire) est passée de 112 décès pour 1 000 naissances en 1998 à 60 décès pour 1 000 en 2016.

Concernant le paludisme, la mortalité hospitalière a baissé, passant de 4 077 décès en 2015 à 3 280 décès en 2017 et la prévalence hospitalière a régressé de 7 points, passant de 32% à 25%.

Le projet « prévention et prise en charge des fistules obstétricales », initié par la Côte d’Ivoire et ses partenaires, a permis d’enregistrer un taux de guérison de 85 % des femmes opérées de 2016 à août 2018, contre 75% sur la période 2012-2016.

Et, chose majeure, la Côte d’Ivoire a su mettre en place des dispositifs d’anticipation efficaces qui permettent de faire face à d’éventuelles crises sanitaires. Cela a permis de contenir la crise de la Maladie à Virus Ébola qui a surgi en 2014 dans certains pays de la sous-région ouest-africaine. La Côte d’Ivoire n’a alors enregistré aucun cas d’Ébola.

Ces résultats et développements positifs ont nécessité des investissements massifs dans le secteur. Ceux-ci s’élèvent à plus de 540 milliards de FCFA ; et il est prévu d’autres investissements de 833 milliards de FCFA pour la période 2018-2020.

Pour les années à venir, d’autres réalisations sont prévues. Il s’agit de 200 établissements sanitaires de premier contact, 6 nouveaux Centres Hospitaliers Régionaux (CHR), un Centre Hospitalier et Universitaire (CHU) à Abobo et 3 hôpitaux militaires à Bouaké, Daloa et Korhogo.
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